Le 1er janvier 2022
L’an dernier, j’ai participé au Dry January en ne buvant pas d’alcool pendant — presque — un mois. Cette année, je recommence et c’est l’occasion de remonter cet article !
Pour celles et ceux qui auraient envie d’un petit boost de motivation, le bilan que j’en avais tiré est ici.
Il peut y avoir plein de raisons de tenter un mois de sobriété complète. L’envie de faire une pause dans une consommation d’alcool qu’on trouve un peu trop régulière, celle de laisser à son corps l’occasion de récupérer après quelques excès pendant les fêtes de fin d’année… ou, dans mon cas, celle de voir ce que ça changerait à ma vie.
Une prise de recul sur sa consommation d’alcool
Ces derniers temps en effet, j’ai remarqué que ma vie sociale commençait à être un peu trop centrée autour de la consommation d’alcool à mon goût : retrouver des amis dans un bar après le travail, festoyer le week-end, boire un verre après un cinéma… Le tout, dans une ville où la bière est moins chère que le Perrier, et où la pinte est moins chère que le demi en happy hour. Autant vous dire que j’ai l’impression que mon portefeuille m’applaudit à chaque tournée.
Bref, pour recentrer un peu mes passe-temps et découvrir mes compétences en small talk sobre, j’ai décidé de me lancer dans ce Dry January.
Attention, toutefois : ce challenge du mois de janvier n’a pas pour but de soigner une addiction (pour cela, nous vous recommandons l’aide d’un professionnel de santé).
Il s’agit plutôt de prendre du recul sur sa relation avec l’alcool, dans un contexte où il existe une vraie pression sociale à en consommer. Par ailleurs, si votre consommation d’alcool est quotidienne et élevée, un arrêt brutal peut être dangereux : parlez-en avec un soignant !
Quelques ressources pour Dry January
Pour se motiver dans ce mois au Champomy, certaines applications peuvent être utiles.
La plus connue s’appelle Try Dry, et elle a été conçue par les initiateurs du mouvement Dry January, l’organisation Alcohol Change UK. Elle vous permettra d’évaluer votre consommation d’alcool de base, et vous fera savoir en temps réel ce que vous économisez en argent et en unités d’alcool. Quelques quizs vous permettront de jauger les risques que représente votre consommation habituelle, et un blog offrira des conseils aux plus anglophones d’entre nous.
Sur le site français du Dry January, vous trouverez aussi des recettes de cocktails sans alcool, et des témoignages.
Pour celles qui aiment les applis plus visuelles et exhaustives, il existe aussi une version gratuite de Easyquit sur Android, un compteur de sobriété qui aide à arrêter l’alcool. Il vous montrera en temps réel (sans sources scientifiques précises des données, cela dit) certains effets bénéfiques de l’arrêt tels que le temps de vie regagné, ou les effets positifs sur la santé totale.
Côté pratique, l’outil « vaincre les tentations » vous proposera aussi des petits puzzles à résoudre le temps de faire passer l’envie d’un verre, par exemple, et la catégorie « envie et déclencheurs » vous permettra d’identifier les contextes ou les émotions qui vous donnent envie d’un verre. Vous pouvez même y tenir un journal : de quoi introspecter un peu sur sa consommation d’alcool, à l’occasion de ce mois sans ! Seul défaut : les publicités assez sonores (version gratuite oblige), et une traduction parfois plutôt bancale de l’anglais, mais qui reste compréhensible.
Quelques conseils pour Dry January
Pour me préparer à ces 31 jours de sobriété, j’ai aussi glané quelques astuces ici et là entre conseils d’experts, de proches et expérience personnelle.
- En premier lieu, si vous le pouvez, partagez l’expérience ! Que ce soit avec des proches ou avec des membres de forums divers, on a tout à gagner à s’entraider et à se soutenir dans ce genre de challenge.
- Pour s’aider, en parler autour de soi peut être un bon boost de motivation. Savoir que vos proches sont au courant, cela aide à la fois à chercher du soutien, mais aussi à trouver de la force en cherchant à garder la face !
- Pour celles dont la vie sociale tourne autour de l’happy hour, prévoir un planning d’activités « sans alcool » pour le mois peut être pratique : balades dans des coins inconnus, cours de sport, ateliers de céramique, club de lecture… Occuper son temps autrement, cela peut même vous permettre de découvrir de nouveaux centres d’intérêt. Et pour les temps de discussions entre amis, avoir de bonnes adresses de salons de thé où aller prendre un goûter plutôt qu’un apéro vous sera utile !
- Pour survivre aux soirées arrosées pendant ce mois de sobriété, mes amies qui ne boivent jamais d’alcool m’ont par ailleurs donné deux conseils précieux : en premier lieu, ne choisir que les soirées où les playlists me plaisent le plus (danser sur de la musique qu’on aime, ça occupe et c’est encore plus plaisant sobre). Le second m’a été donné à l’unanimité et du fond du cœur : rentrer tôt !
- Ne pas s’en vouloir si vous craquez parfois : ce sont des choses qui arrivent, et cela ne remet pas votre arrêt global en question.
De quoi se préparer aux tentations pendant ce mois de sobriété complet… On en reparle dans 4 semaines !
À lire aussi : Suis-je alcoolique ? — Carnets de sobriété #1
Crédit photo : Brendan Church / Pexels
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