Live now
Live now
Masquer
« valeria-serie-critique-netflix »
Mode

C’est quoi Valeria, la nouvelle série qui cartonne sur Netflix ?

Valeria, c’est le nouveau programme Netflix qui cartonne. De quoi parle cette série espagnole ? Et surtout, vaut-elle le détour ?

Vient un moment où toute personne qui a passé son confinement devant Netflix a l’impression d’en avoir fait le tour.

Heureusement, la plateforme met chaque mois en ligne de nouveaux contenus pour ne jamais laisser ses abonnés sans rien à se mettre sous la dent.

Ainsi, la semaine dernière, Valeria a été mis en ligne et plafonne depuis au top des audiences du service de streaming.

J’ai mis une certaine application à en regarder les huit épisodes ce week-end, et ai terminé la série avec un fort goût de reviens-y.

Valeria, sur Netflix, de quoi ça parle ?

Valeria est mariée à Adrian. Ensemble, ils forment un couple créatif en mal d’inspiration et de moyens financiers.

Le rêve de Valeria ? Vivre de sa plume. Le problème ? Ses premiers écrits n’ont jamais été publiés, ce qui plonge la jeune femme dans un état de frustration intense, duquel naît un syndrome de l’imposteur coriace. 

Mais elle est bien décidée à remédier à cette histoire de publication et entame, non sans une confrontation terrible avec la page blanche, un nouveau roman érotique.

À part écrire, ou faire semblant d’écrire, la jeune femme passe son temps en terrasse avec ses 3 amis : Lola, Carmen et Nerea.

La première est parfaitement enlisée dans une relation avec un homme marié et fâchée avec sa mère, la seconde est folle amoureuse de son collègue et un rien névrosée, quant à la troisième, elle peine à faire des rencontres dans le milieu lesbien.

Valeria entremêle alors leurs histoires et leurs destins, tout en faisant un focus permanent sur le personnage de Valeria, qui enfermée dans un ennui morbide avec son conjoint, se laisse tenter par un beau mec croisé en soirée.

Valeria, ça vaut la peine ?

Je suis toujours un peu réfractaire aux séries estampillées « filles », mais cette fois-ci je me suis laissé séduire par les apparats très 2020 du programme.

Car dans Valeria, on parle cul, créativité, féminisme, ambition et militantisme. La série fait donc le jeu de l’analyse des problématiques de son époque, et bien qu’elle y aille parfois avec ses gros sabots, le tout est franchement agréable à consommer.

Il est plutôt facile de s’attacher à cette bande de copines, qui rencontrent les mêmes difficultés que tu dois rencontrer avec les tiennes, et les mêmes bonheurs aussi. 

Personnellement, je suis vite rentrée dedans, sans égard pour mes a priori, et j’ai tout bouffé sans faire d’indigestion. Au contraire, je trouve que cette saison (la fin en appelle une seconde) était bien trop courte.

J’aurais aimé voir les héroïnes aller encore plus loin dans leur développement individuel.

Le gros point fort de Valeria ? Elle retranscrit des personnalités loin des clichés des personnages de séries pour meufs des années 90/2010.

Ici, leur rêve n’est pas de trouver le mari idéal ou de faire du shopping perchées sur des Manolo Blahnik mais bien de donner vie à leurs projets professionnels ou d’explorer leurs convictions.

D’ailleurs dès le premier épisode, l’un des personnages balance à ses amies : « On peut arrêter de parler tout le temps de mecs sérieux ? »

Et le ton est donné ! Ici il est bien sûr largement question d’amour et de coucheries, mais pas que cela, et c’est ça qui fait toute la différence.

La trame de fond demeure la créativité de Valeria, son inconstance, ses angoisses relatives à son manque d’inspiration. 

Facile alors de se reconnaître dans ce personnage principal aussi imparfait et insecure que nous le sommes toutes.

Valeria, une série à voir ?

Toutefois, difficile de ne pas se rendre compte que cette série n’aborde ses thématiques profondes que de manière légèrement superficielle, ce qui est un peu dommage.

La relation de Valeria à celui qu’elle fantasme comme amant est cousue de fil blanc et a des airs de tele-novela, ce qui n’est ni honteux ni désagréable mais qui fait de la série un plaisir plutôt coupable qu’assumé, en tout cas pour ma part.

Pourtant, si tu as besoin de retrouver un peu de fun et d’être émoustillée car ce confinement t’a foutu le moral en berne, je te conseille cette adaptation d’un best-seller d’Elisabet Benavent, qui devrait te donner un coup de boost.

Tu essaies et on en discute dans les commentaires ?

 

 

 


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.

Plus de contenus Mode

1-Uoc5vGsS
Mode

Les plus beaux bijoux et montres à s’offrir à prix réduit pour le Black Friday

Source : URL
Mode

Atteinte du syndrome de Pica, Laurette mange du papier toilette et des éponges

1
[Image de une] Horizontale (21)
Lifestyle

5 raisons d’oser passer aux culottes de règles Vania en cette rentrée 2024 

Source : URL
Daronne

Le mois de septembre est un ENFER pour les parents (et surtout pour les mères)

Deux femmes en train de sortir des vêtements d'un placard // Source : Vinted
Conseils mode

Pour changer de Vinted, voici 3 plateformes de seconde main fiables et tendance

1
Geek Girl
Mode

Cette série Netflix à binge-watcher en une soirée est numéro 3 en France et dans le monde

Source : URL
Daronne

Chronique d’une daronne : Je ne suis pas copine avec les mères de l’école (j’assume)

14
Source : AFP
Mode

Clôture des JO de Paris 2024 : Zaho de Sagazan critiquée pour sa tenue, elle répond

7
Source : Photo - AFP
Mode

Cérémonies d’ouverture des JO 2024 : où voir les robes de Céline Dion et Aya Nakamura ?

igor-omilaev-gBIoMp44Bvg-unsplash
Mode

Confession d’une accro aux réseaux : les algorithmes qui dirigent ma réalité

La vie s'écrit au féminin