Ces 5 chiffres (édifiants) confirment que le divorce appauvrit les femmes

Dans une enquête publiée jeudi 14 mars, la Fondation des Femmes a analysé le coût du divorce. Et les chiffres sont alarmants, les mères divorcées étant particulièrement touchées par la précarité post-divorce.

Aujourd’hui, en France, un couple sur deux se sépare, et près d’un mariage sur deux aboutit à un divorce (44 %). Que se passe-t-il pour les femmes hétérosexuelles après leur séparation
et particulièrement économiquement ? La Fondation des Femmes s’est posée cette question dans une note « Le coût du divorce ou comment le couple appauvrit les femmes », publiée ce 14 mars. Hélas, pas de surprise, cette procédure est un facteur d’appauvrissement des femmes. Voici 5 chiffres qui ont retenu notre attention.

20 % des femmes basculent dans la pauvreté au moment du divorce.
À titre de comparaison, les homme ne sont « que » 8 %.
22% des femmes perdent du niveau de vie, contre… 3% des hommes.

« Au sein du couple hétérosexuel, l’illusion d’égalité entre femmes et hommes expose les femmes à une fragilisation économique qui s’intensifie encore lorsque le couple a des enfants », précise l’enquête. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. 40 % des familles monoparentales vivent en effet sous le seuil de Pauvreté, et 82% des cheffes de familles monoparentales sont des femmes.

Le taux de pauvreté des femmes avec enfants atteint 34%, au moment du divorce.
Tandis que les mères isolées sont deux fois plus touchées par le chômage que les mères en couple.
Le revenu des femmes sexagénaires chute de 31% après leur divorce.
L’ appauvrissement des femmes divorcées touche aussi des femmes âgées.
Le niveau de vie des femmes de toute tranche d’âge reste encore inférieur de 14% à celui de l’année précédant la séparation, alors que celui des hommes… augmente de 1,6%.

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Les Commentaires

14 mars 2024 à 17h03

DaisyFitzroy

Oui, cela me semble évident. Déjà plus de femme à temps partiel, choisi ou pas peu importe, des professions moins bien rémunérées (une caissière vaut moins qu'un cariste, on se demande bien pourquoi), des pensions alimentaires qui ne sont pas payées et pas justement compensées par la CAF, moins de dispo pour trouver du taf, pas de sytème de garde organisé, je continue ou on admet que le problème des femmes seules avec enfant (parce que Mr, hein, faut pas pousser, il a autre chose à foutre que s'en occuper) devrait être une préoccupation majeure ? Et pas seulement nationale ? Des solutions pour compenser tout ceci il y en a. Elles coutent, certes. Mais combien rapporteraient elles à moyen terme ? Qui a chiffré tout cela ? On marche sur la tête. Politiques de court termiste. Par contre, on voulait imposer 15 h de travail obligatoire aux BRSA parents isolés. Avant que ces connards s'aperçoivent qu'il risquait y avoir un problème. Mais bordel ! demandez simplement à ceux qui bossent sur le terrain, non de dieu !

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