Peut-on deviner, en étudiant un cerveau, au représentant de quelle identité sexuelle il appartient ? Notre cerveau nous détermine-t-il ? Et plus largement, est-ce la nature seule ou la culture (et à quel point) qui nous donnent le sentiment d’appartenance à un genre ?
Pour Le Monde, Lucie Soullier a interviewé Catherine Vidal, neurobioligiste et directrice de Recherche à l’institut Pasteur. Elle a étudié la plasticité du cerveau et répond à toutes les questions de la journaliste à ce sujet, avec beaucoup de pédagogie. Développement cérébral, mais aussi existence ou pas de différences entre les cerveaux selon les sexes, existe-t-il une sorte de « déterminisme génétique et hormonal » et si oui, peut-on le contrer ou y sommes-nous complètement soumis-es ? Une interview des plus éclairantes sur un sujet qui passionne
de nombreux chercheurs et chercheuses. Extrait :
« Des connexions s’établissent-elles de façon différente dans nos cerveaux en fonction de l’éducation plus ou moins « genrée » que l’on reçoit ?
Tout influence nos cerveaux. Donc tout apprentissage va entraîner des modifications dans les connexions cérébrales. Mais attention, ce n’est pas parce que, petit, on a été élevé dans des normes sociales, avec des critères masculins et féminins, que l’on va adopter ces normes en grandissant. Le plus important à retenir dans cette plasticité cérébrale est que rien n’est jamais figé à tout jamais dans nos neurones. »
L’interview est à lire dans son intégralité sur Le Monde.fr !
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