Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec le Nikon Film Festival. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Le Nikon Film Festival impose des contraintes de temps aux participants. Ceux-ci ne disposent que de 2 minutes 20 pour exprimer une idée, un concept, raconter une histoire.
Bref, ils ont 140 secondes pour tout donner.
Un exercice périlleux qui aboutit pourtant parfois à des résultats prodigieux.
C’est le cas de celui que je tenais à vous présenter aujourd’hui.
Je suis Cendrillon de Damas, un drame d’actualité
Clique sur l’image pour voir le court-métrage.
140 secondes c’est très court. Vraiment très court. Alors je dois vous avouer être bluffée.
Le jeune réalisateur Salahissaad s’est emparé d’un sujet alarmant et est parvenu à le traiter en très peu de temps.
Parler de la Syrie, de la guerre, de la migration et de la souffrance des femmes, il fallait oser. Et Salahissaad l’a fait, sans rentrer dans le misérabilisme, ni le pathos.
Avec un oeil franc, il constate les dégâts de notre monde moderne.
Voilà comment l’apprenti cinéaste décrit son intrigue :
« La guerre de Syrie est atroce, meurtres, bombardements, font le quotidien des civil·es. Les plus vulnérables d’entre eux quand ils ne sont pas morts ou mutilés se trouvent exposés pour être vendus aux plus offrants. Selma, une Cendrillon de nos temps captive au milieu de ce marché qui ne dit pas son nom. Son geôlier Abou Amar vante ses vertus à Abou Mustapha. Ce dernier suite à un bref marchandage paie et part avec sa prise…. »
Un court-métrage coup de poing que je ne suis pas prête d’oublier.
Si tu veux soutenir cet important projet, tu peux toujours aller voter pour son créateur ici.
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