Les histoires de belle-mère irascible voire hystérique qui gâche les plus belles relations, on en connaît toutes. C’est un peu l’épouvantail, une manière de nous prévenir qu’il faut bien faire attention, quand on choisit quelqu’un (en particulier quand c’est censé être pour la vie), à passer aussi sa famille au détetecteur de nuisance potentielle.
Forcément, la même règle d’or ne vaut pas nécessaire pour Gérard, rencontré en boîte un samedi soir, et qui, on l’espère, n’est pas venu avec sa mère. Si jamais c’est le cas, même pour un samedi soir, fuis…
Mais avec Lui, la question ne se posait même pas. Je le connais depuis… pfiou… une éternité. Vaguement amoureuse de lui en pleine adolescence, quand nos hormones nous feraient tomber amoureuse d’un dévideur de scotch s’il le fallait (mais NON voyons, il ne ressemble pas à un dévideur de scotch !!), j’ai depuis trouvé en lui avant tout un ami indéfectible, avec qui tout est simple.
Simple ? Oui, sauf quand je me rends compte que j’aime tellement sa famille que j’aimerais en faire partie. J’adore sa mère, avec je pourrais parler pendant des heures. J’adore ses deux soeurs. Son père me fait beaucoup rire. J’aime aller dîner chez eux. J’aime leurs réunions de famille. j’aime leur maison. J’arrive un peu trop bien à imaginer à quoi pourraient ressembler nos week-ends, lui et moi, chez ma belle famille.
Le seul truc que j’aie un peu de mal à imaginer, c’est notre vie à deux, durant la semaine, avant le week-end en famille. Mais était-ce vraiment un problème, franchement ? Puisque certaines, par amour, se tapent une belle-famille casse-noisette au possible, pourquoi ne pourrais-je pas faire quelques concessions de mon côté ? D’autant plus que le jeune homme n’est pas casse-noisette du tout. C’est juste un ami… mais franchement, on a vu pire comme sacrifice en 14-18.
Et puis je finis par redescendre sur Terre, envisageant même de me faire interner d’office. « Nan mais t’es pas folle un peu ? » Se maquer pour avoir la famille, ça fait un peu mariage arrangé version victorienne non ?
Mais ma détermination à trouver un homme pour lui et pas pour sa famille faiblit à chaque nouvel apéro en famille. Mais après tout, ça doit bien être trouvable, un duo gagnant « chouette homme – chouette famille »…
Dites les filles, je suis complètement folle, ou vous aussi ça vous arrive ce genre de bouffée délirante de temps en temps ?
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Les Commentaires
Un bon pote, par lequel j'étais aussi vaguement attirée lorsque mes premières poussées d'hormones se pointèrent... Mais le problème est venu quand je me suis rendue compte que ce que je préferais chez lui c'était... sa famille!!!
Son père est un ange, sa mère tout pareil (exemple: jour de coup de soleil, elle préfère me donner la fin du tube de Biafine à moi plutôt qu'à ses fils ), je considère son petit frère comme si c'était le mien et il m'envoie tout le temps des sms...
Cet été, je travaillais dans un supermarché et ses parents ont même arrêté de faire leurs courses dans leur supermarché durant tout l'été habituel pour les faires dans "le mien" et pouvoir passer me voir...
Bref, j'adore sa famille, sa famille m'adore (enfin je crois :o ), le problème c'est ... lui?