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Source : unsplash
Société

Ce réseau social autorise officiellement la pornographie sur sa plateforme

Les vidéos, photos érotiques ou pornographiques sont désormais officiellement autorisées sur X. Une annonce peu surprenante.

Depuis lundi 3 juin 2024, X autorise officiellement la publication de contenus à caractère érotique et pornographique. Est-ce que c’est une surprise ? Non. La plateforme regorgeait déjà de ce type de contenus. Alors que Facebook, Instagram ou Snapchat ont eux mis en place une politique stricte concernant les contenus à caractère érotique ou pornographique, Twitter, devenu X, n’a pas changé sa politique depuis le rachat par Elon Musk. Au contraire,  le milliardaire a souhaité faire de son réseau un espace de libre expression, quitte à réviser les règles de modération.

Les contenus érotiques et pornographiques produits de façon « consensuelle » 

« Nous pensons que les utilisateurs devraient pouvoir créer, diffuser et visionner des contenus sexuels dès lors qu’ils sont produits et distribués de façon consensuelle », indique le réseau sur la page intitulée « contenus adultes » de son règlement mis à jour. Cela a le mérite d’être clair. Les photos ou vidéos « mettant en scène la nudité d’adultes ou des actes sexuels de nature pornographique ou pouvant susciter l’excitation sexuelle », sont donc autorisées.

À noter : X autorise aussi les contenus générés par l’intelligence artificielle et le hentai, une catégorie de manga japonais où les actes sexuels sont explicites.

X assure néanmoins « empêcher que ces contenus soient visibles par des enfants ou par des utilisateurs adultes qui ne souhaitent pas y être exposés ».

Les limites à ne pas franchir

Les contenus promouvant « l’exploitation sexuelle, les atteintes aux mineurs et les comportements obscènes » sont interdits, tout comme les images incluant « une conduite sexuelle violente », peut-on lire dans le règlement de X. La décision prise par le réseau social ne risque pas d’améliorer son image.


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Les Commentaires

11
Avatar de Gimlie
5 juin 2024 à 17h06
Gimlie
Vraiment, il faut arrêter avec l'ambiance délétère.
Les journalistes font ce qu'on leur demande.
La condescendance, ça va bien deux minutes.
D'ailleurs, si vous allez voir le linkedIn des concerné.és, vous verrez qu'il n'y a absolument pas à rougir de leurs parcours ou de ce qu'ils ont fait et que dans tous les cas, on peut trouver des plumes intéressantes qui captent le public sans avoir une formation délirante spécialisée (on en a eu des échos il y a peu sur Le Monde par quelqu'un qui y a travaillé 20 ans. La ref vous convient ou là aussi c'est pas assez bien?.
Peut-être que vous êtes réellement du métier mais en ce cas, je m'interroge sur vos méthodes (pas de renseignements pris, ignorance de la pression imposée aux travailleurs, déni de certains travaux excellents postes sur des réseaux pros ailleurs, cracher en public sur les collègues sans expliquer les enjeux).
Pas la peine de me citer, je n'ai pas de temps à perdre avec des langues de vipère.
"les journalistes font ce qu'on leur demande" : c'est bien ce que je reproche à Madmoizelle. A aucun moment je ne m'en prends aux rédacteurices. D'ailleurs je m'auto-cite : "Voilà, je le dis pas pour démonter qui que ce soit, c'est la méthode que je conspue" et "cet article que je n'ai pas lu et dont je ne juge pas la qualité intrasèque". C'est pourquoi je mets ce commentaire sur le forum : j'aimerais bien que les personnes qui décident chez Madmoizelle puissent avoir notre retour. Faire des titres informatifs dans un mag qui informe (et il y en a encore dans le mag, heureusement) ne prendra pas plus de temps aux rédacteurices. Je suis rédactrice, parfois j'ai reçu des demandes que j'ai trouvées à chier (genre le titre de 3 pages), et j'ai refusé de faire ce qu'ils me demandaient en argumentant. On le sait, que les rédacteurices de Mad savent écrire de bons articles, c'est pas de ça qu'on parle et puis il s'agit aussi de faire un retour au mag et c'est peut être mieux que de le laisser perdre son public ?
3
Voir les 11 commentaires

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