Sur Rockie, j’ai écrit plusieurs articles sur les violences faites aux femmes qui, malheureusement, explosent pendant le confinement.
Si tu en es victime, sache que tu n’es pas seule et que tu peux te faire aider grâce à de nombreux recours que je te détaille dans cet article.
Aujourd’hui, je reviens pour te parler d’une ressource supplémentaire à laquelle tu peux faire appel : le chatbot de l’association Elle Cætera.
Elle Cætera lance le premier chatbot pour lutter contre les violences faites aux femmes
Elle Cætera a lancé l’année dernière le premier chatbot à destination des jeunes femmes victimes de violences, quelles qu’elles soient : violences sexistes et sexuelles dont le viol et le harcèlement, qu’il soit sexuel, moral ou de rue.
Le chatbot prend également en considération certains types de violences qui ont explosé pendant le confinement : les cyberviolences, dont le revenge porn, qui consiste à diffuser des photos intimes d’une personne sans son consentement.
Depuis la page Facebook de l’association
, tu peux accéder au chatbot en cliquant sur « Envoyer un message », ou directement dans l’application Facebook Messenger en tapant dans la barre de recherche « Elle Caetera. »
Tu pourras alors converser sur Messenger avec un robot qui t’aidera à mettre des mots sur ce que tu as subi, à définir de quelle infraction il s’agit, et à t’orienter vers les ressources, les structures et les associations qui pourront le mieux t’aider.
L’objectif est de t’offrir un accompagnement et de te donner des clés pour faire valoir tes droits.
Cet outil fonctionne 24h sur 24 et 7j sur 7. Il a également été adapté à la situation de confinement en ne proposant que des structures et des associations ouvertes, et en précisant si certains de leurs services sont fermés.
Un chatbot qui s’adresse aux jeunes femmes
Le chatbot d’Elle Cætera s’adresse tout particulièrement aux jeunes femmes victimes de violences, comme me l’explique sa fondatrice Alexia Lerond :
« La création de ce chatbot découle d’un double constat.
Nous avons rencontré de nombreux directeurs et directrices d’associations d’aide aux victimes qui ont remarqué que les jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans ne connaissaient pas les associations et les structures qui peuvent les aider.
Les jeunes femmes ressentent aussi un sentiment de honte, de culpabilité, et se sentent illégitimes à demander de l’aide et à se rendre au commissariat. En plus de ça, elles n’arrivent souvent pas à se rendre compte qu’elles sont des victimes et à qualifier l’infraction subie. »
Le choix de créer un chatbot sur Messenger découle de cette volonté de toucher les jeunes femmes, car ces dernières se servent pour la plupart déjà de l’application Messenger dans leur vie quotidienne.
« Bien sûr, il n’y a pas de limite d’âge, et toute personne peut se servir du chatbot ! », ajoute Alexia Lerond.
Si vous ou quelqu’un que vous connaissez est victime de violences conjugales, ou si vous voulez tout simplement vous informer davantage sur le sujet :
- Le 3919 et le site gouvernemental Arrêtons les violences
- Notre article pratique Mon copain m’a frappée : comment réagir, que faire quand on est victime de violences dans son couple ?
- L’association En avant toute(s) et son tchat d’aide disponible sur Comment on s’aime ?
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
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