— Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec UFO Distribution. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Quand t’es enfant, t’as tendance à assimiler vraiment tout ce que tu vois et tout ce qui se dit autour de toi. Tu mélanges ça avec un peu d’imagination, parfois horrifique, et t’obtiens des rêves qui peuvent se transformer en cauchemars — et certains ne s’oublient jamais…
Dans Fantastic Birthday, dont madmoiZelle est la fière partenaire, Greta va célébrer ses 15 ans. Ses parents ont décidé contre sa volonté d’organiser une grande fête avec toute sa classe et plus. Après un incident, elle va finir par s’endormir dans sa chambre et se réveiller dans un rêve aux allures de cauchemar.
Le long-métrage de l’australienne Rosemary Myers arrive en salles le 22 mars prochain et ça nous a rappelé les cauchemars de notre enfance qui nous ont tellement marquées qu’on s’en souvient encore aujourd’hui…
https://www.youtube.com/watch?v=Q5pbsYWp_qk
La prof de danse diabolique
- Le cauchemar de Margaux, pas rédac food pour rien
J’ai toujours fait beaucoup de cauchemars : quand j’étais petite, j’étais même somnambule et je me réveillais au milieu du salon, effrayée, en croyant être dans la forêt d’épouvante de Blanche-Neige. Mais il y a UN cauchemar dont je me souviendrai toute ma vie.
J’étais poursuivie par ma méchante prof de danse classique. C’était quelqu’un de très méchant alors, dans le cauchemar, ses traits étaient empirés, tirés, elle ressemblait à une sorcière revenue d’entre les morts. C’était vraiment terrifiant.
Elle avait un tutu déchiré, son chignon était super serré et formait plein de carrés sur son crâne, en raies. Moi j’étais en tutu aussi et elle me poursuivait sur les toits avec de grandes jambes.
Moi j’essayais de courir vite, de m’enfuir, mais c’était impossible et je restais bloquée sur place quand je ne glissais pas sur les tuiles.
À la fin, elle réussissait à m’attraper et m’enfermait dans une énorme boîte à camembert remplie d’insectes et de serpents qui me dévoraient.
C’est le cauchemar qui m’a le plus traumatisée quand j’étais petite et j’avais été me réfugier dans le lit de mon petit frère pour le reste de la nuit.
Je n’ai plus jamais refait ce cauchemar mais il est resté longtemps dans mon esprit et j’ai arrêté la danse classique très peu de temps après. Bizarrement ça allait beaucoup mieux !
[NdAki : et c’est là qu’est venue la phobie du camembert de Margaux. Non, c’est pas vrai, elle a même fait une cheese week !]
La fille qui se fait bouffer par un poisson
- Le cauchemar de Laïla, développeuse et voyante
Je ne me souviens plus vraiment de l’âge que j’avais mais je sais que j’étais très jeune. J’observais la scène de l’extérieur : une petite fille était à la plage, il y avait tellement de soleil que je n’arrivais pas trop à distinguer ses traits.
Elle a ramassé un poisson avec ses mains mais l’animal a mangé sa main, puis son bras et le reste de son corps avant de retourner dans l’océan oklm.
J’étais complètement impuissante et observais la scène de l’extérieur…
À lire aussi : La déréalisation et moi, entre rêve et cauchemar éveillé
Évidemment, ce cauchemar m’a hantée de nombreuses nuits (ma sœur imitait même un poisson juste avant que je m’endorme le soir pour m’y faire repenser…), je ne saurais pas dire si je l’ai vraiment surmonté : je n’ai pas peur de l’eau mais je suis en panique totale dès que je sens quelque chose m’effleurer sous l’eau.
[NdAki : punaise, ben merci la sœur ! Mais si ça peut rassurer Laïla, y a beaucoup de gens qui n’aiment pas trop les fonds marins et préfèrent ne pas savoir ce qu’ils contiennent…]
Le dragon dangereux
- Le cauchemar de Cécile qui maintenant ne peut plus manger de raviolis chinois
Quand j’étais en dernière section de maternelle, on a étudié la Chine avec ma maîtresse. Elle était vraiment passionnante et on a appris énormément de choses, des recettes, à écrire nos prénoms, les traditions, etc.
Et pour le Nouvel An chinois on avait carrément créé un dragon en papier pour défiler dans la cour. Cette année m’a énormément marquée et je ne sais pas vraiment pourquoi !
Du coup je faisais un cauchemar très récurrent où je me baladais seule. Les gens autour de moi se mettaient à courir et la rue devenait vide assez rapidement.
Je me retournais et là un dragon de festival me fonçait dessus, il faisait 4 à 5 mètres de haut et mes pieds étaient bloqués dans le sol, je ne pouvais que le regarder me foncer dessus.
Je me réveillais toujours au moment où il me dévorait ! J’ai fait ce cauchemar assez longtemps pendant mon enfance et je trouve ça fou que je m’en souvienne encore aujourd’hui ! Autant dire que les dragons traditionnels de festival chinois me donnent froid dans le dos aujourd’hui !
[NdAki : et c’est ainsi que Cécile ne mit jamais plus les pieds dans le 13ème arrondissement parisien lors du Nouvel An chinois… N’empêche, d’où vient cette peur d’être dévoré•e ? De mourir, je comprends, mais dévoré•e vivant•e ? C’est très précis.]
Le coup du monstre sous le lit
- Le cauchemar d’Aki, assez classique
Depuis toute petite, j’ai toujours eu chez mes parents un lit mezzanine. Le classique monstre sous le lit, c’était mon quotidien.
Au début, je n’y avais jamais pensé, j’adorais grimper sur mon échelle et avoir mon bureau en dessous. Et un jour j’ai vu une bande-annonce de film d’horreur, je me demande si c’était pas L’Exorciste, mais tout est flou dans ma tête. Bref, c’était une main qui dépassait du bord du lit.
Et pendant un long moment, et je parle de moi de huit à quatorze ans je pense, je me faisais flipper toute seule avec ce monstre sous mon lit. C’était pas tous les jours, mais juste parfois j’y pensais, et dans la nuit noire (car je déteste toute source de luminosité pour dormir), je l’imaginais tapi « en dessous ».
C’était plus l’intrusion que la menace de mort qui me faisait peur. « Il » savait ce que je faisais, il avait un pouvoir sur mon petit être.
Mais je ne savais pas quand il était là, car bien entendu il ne restait pas sous mon lit car je l’aurais vu de jour sinon. Parfois, il s’amusait à m’agripper et me réveillait. Enfin, voilà, horrible.
Puis un jour, je ne sais pas, j’ai juste grandi je suppose et j’ai arrêté d’y croire. Mais clairement, il m’a tourmentée très longtemps…
Racontez-nous vos cauchemars !
C’est bel et bien notre imagination d’enfant ou d’ado qui crée ces cauchemars venant nous effrayer dans notre sommeil.
Comme Greta, l’héroïne de Fantastic Birthday, on essaye d’échapper à notre quotidien par la soupape du rêve, mais hélas, ça peut se transformer en cauchemar quand la situation réelle nous oppresse trop.
La peur de ne pas être à la hauteur ou tout simplement de l’inconnu, on puise dans notre vécu et on le transforme pour faire naître des monstres alors qu’il suffit de les battre une fois éveillé•e !
En tout cas, je remercie tout le monde d’avoir participé à cet article et je ne demande qu’une chose : découvrir vos cauchemars !
À lire aussi : Comment se remettre d’un cauchemar ?
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