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Voyages

Ma nouvelle vie d’expatriée à l’espagnole – Carte postale de Majorque

Coralie et son copain sont partis vivre sur l’île de Majorque pour 7 mois. Elle raconte à quoi ressemble son quotidien sous le soleil espagnol.

Le 2 avril 2018, notre maison parisienne est empaquetée dans notre Clio bleue.

Mon copain et moi partons vivre 7 mois sur l’île de Majorque !

Notre demeure espagnole sera au coeur de Palma, la plus grande ville de la plus grande île des Baléares, mais nous comptons bien profiter de l’île tout entière.

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Pour tous les deux c’est une parenthèse dans notre vie que l’on s’offre, un moment pour s’écouter, pour prendre soin de notre couple et s’accorder un peu de temps afin de savoir ce dont on a vraiment envie.

On n’a pas vraiment choisi la destination, elle nous a été proposée par le boulot de mon copain, et cela tombait bien.

On a accepté et ce petit coin de paradis est en train de tenir toutes ses promesses. Il est possible qu’il nous offre plus encore que ce à quoi on s’attendait.

À lire aussi : L’Espagne, madmoiZelle et moi : l’histoire d’un grand YOLO

La belle vie à Majorque

Un français m’avait dit « Majorque ce n’est pas l’Espagne » et c’est vrai que victime de son succès, l’île regorge de touristes quasiment toute l’année.

Le coût de la vie est plus cher que sur le continent et de nombreux restaurants s’adaptent au rythme de vie des européens du nord, qui viennent massivement passer leurs vacances ici.

Nous avons donc très vite fui ces endroits trop fréquentés et trop touristiques.

On habite une petite place dans le centre où tous les soirs des enfants du quartier se retrouvent pour jouer dehors, et certains parents pour discuter.

Il y a aussi un bar très fréquenté où le catalan et le castillan se mélangent, où ça parle fort et où la bière rafraîchissante semble rendre la vie si paisible.

Il fait 35 degrés quasiment tous les jours depuis 2 mois, on tourne avec deux shorts et deux t-shirts au quotidien, on s’inquiète de déjeuner à partir de 14h et de dîner à 21h.

On ne sait pas vraiment ce qu’on va faire d’un jour à l’autre, mais on le vit bien.

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Le temps à Majorque qui s’allonge

Notre groupe d’amis (dont la plupart ont quitté l’Espagne continentale pour venir vivre ici) organise les soirée 4h avant, arrive au minimum avec 30 minutes de retard, certains d’entre eux annulent à la dernière minute leur venue, et personne ne leur en veut.

On profite de ceux qui sont là et quoi qu’il arrive on sait qu’on va rigoler.

Notre devise est aujourd’hui « tranquilo, tranquilo » (et croyez moi pour des parisiens on en a fait du chemin !), et notre rapport au temps n’est plus le même.

Tout nous semble faisable à n’importe quel moment de la journée, on ne se dit plus « Ha non, on ne peut pas faire ça, il est déjà 19h ?! ».

En plus ici, les boutiques ferment tard donc tu peux vraiment faire plein de choses jusqu’à 22h, et qu’est-ce que c’est bon de se laisser vivre sans regarder sa montre – je ne sais même plus où j’ai mis la mienne !

Les calas, les criques paradisiaques

En venant à Majorque, nous voulions être dépaysés et nous dire que la vie ce n’était pas que métro-boulot-dodo.

Et clairement aujourd’hui la vie rime avec eau turquoise !

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Dés que l’on peut on part explorer les « calas » (ce que nous on appellerait « criques ») de l’île.

Je ne saurais dire combien il y en a mais ce que je sais c’est qu’il y en a beaucoup. Et ce qui est génial, c’est que quand tu en choisis une, tu ne sais pas vraiment sur quoi tu vas tomber.

Comment y accéder ? Quelle grandeur ? Quelle forme ? Quelle vue ? C’est une vraie découverte à chaque fois, et on n’est jamais déçu.

En avril et mai, nous avions des calas rien que pour nous, mais l’été c’est un peu plus compliqué, alors on essaie d’aller dans celles qui sont moins peuplées.

On compte sur le fait que la plupart des vacanciers quittent la plage vers 17h30 pour nous pointer entre 17h et 21h.

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N’avoir personne autour de toi dans ces paysages paradisiaques c’est vraiment le bonheur, tu te sens privilégiée, libre, tu as l’impression que tout est possible.

À lire aussi : Cinq comportements INADMISSIBLES qu’ont les gens à la plage

Vivre dehors et de sport à Majorque

D’avril à octobre, il fait entre 25 et 35 degrés, il y a parfois quelques petites averses mais rien de vraiment contraignant, et comme nous aimons le sport et bien nous en profitons pour passer notre vie dehors !

Moi j’ai continué le yoga que je pratiquais déjà à Paris, mais j’ai surtout appris à faire du roller sur la piste cyclable qui est le long de la baie de Palma.

En y allant en fin de journée, j’ai pu rouler tout en admirant le couché de soleil sur la mer, je vous laisse imaginer la sensation de bien être.

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J’ai aussi appris à jouer au volley, moi qui gardait un vague souvenir de bleus sur les bras en cours d’EPS, je ne peux plus m’en passer !

On joue sur la plage, entre deux baignades et jamais avec les mêmes personnes.

Ici, l’esprit du beach-volley c’est qui veut peut venir jouer. Il suffit de repérer un terrain, de regarder combien il y a de joueur (maximum 8), et de demander pour venir jouer, je n’ai jamais vu personne refuser !

Mon copain a continué l’escalade dont il est mordu et Palma est un paradis pour ce sport.

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Entre les murs le long des falaises où tu es encordé et les murs au dessus de la mer (deep-water solo pour ceux qui s’y connaisse), il y a de quoi faire.

Ensemble nous faisons de la randonnée dans la Tramuntana, qui est une chaine de montagne au nord de l’île, ou encore du canoë à deux places en pleine mer…

Bref on ne s’arrête pas et pour notre plus grand plaisir.

Et puis ici tout semble facile. Même s’il faut faire une heure de voiture, on le fait sans se poser de question.

On admire les paysages, et on traverse de petits villages, où il y a souvent des personnes âgées assises sur un banc à discuter, je vous promets que ce n’est pas un mythe.

Et puis parfois on se dit « on va là, faire ça » et en chemin on découvre autre chose qui nous attire, alors on fonce !

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Le tout c’est de toujours avoir un maillot de bain et une bonne paire de baskets, après on se débrouille.

Si on avait compris qu’on allait rejoindre un petit coin de paradis, on n’avait clairement pas anticipé le fait qu’on allait autant prendre soin de nous, ni qu’on allait rencontrer des gens géniaux aux mille et une vies, et surtout qu’on sous-estimait ce dont on est capable.

Notre voyage n’est pas terminé, mais déjà on sent quand même qu’on est un peu transformés.

Grâce à cette île on sait que, dans une vie, tout est possible !

À lire aussi : Je me suis baignée dans la mer Morte — Carte postale d’Israël


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