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— Article le 27 mai 2016.
Chère madmoiZelle,
Pour ne rien te cacher, avant mon départ et la préparation de celui-ci, je ne connaissais pas grand-chose des Philippines, à part qu’il s’agissait de la terre d’origine de Silky Shaï et Tizy Bone, les membres de Tragédie.
Un pays qui sait s’ambiancer et faire de grands dons à la musique, donc.
Les Philippines : un véritable joyau
Fraîchement rentrée, j’en sais un peu plus sur ce petit joyau composé de plus de 7000 îles, à l’est de la Malaisie et de l’Indonésie. (Mais pour être experte, il faudra y retourner. Oh zut alors…)
Après un passage express à Singapour, j’ai eu la chance de passer une semaine et demie dans ce pays qui vaut bien le (léger) détour. Allez, je vous emmène !
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Rizières de Banaue aux Philippines, la huitième merveille du monde
À peine débarqués à Manille (une ville tentaculaire où il ne vaut pas le coup de s’attarder très longtemps), mes amis et moi avons très rapidement mis le cap au Nord, direction les rizières de Banaue !
Un voyage d’une nuit en car et nous voici arrivés… et bien dépaysés.
Un guide que des amies nous avaient conseillé nous attendait avec une petite pancarte à notre nom, pour un accueil de princesses (oui, j’ai une passion pour les gens qui viennent me chercher à la gare ou à l’aéroport avec une pancarte, merci de le noter pour plus tard).
COUCOU !
Banaue est une petite ville au beau milieu des montagnes Ifugao, point de départ d’un grand nombre de balades au cœur des rizières à terrasses, des merveilles construites à flanc de montagne il y a plus de 2000 ans.
Très appréciée des touristes, cette ville reste très authentique et tu peux être sûr•e de te sentir comme dans un petit village dès ton arrivée.
Notre guide était adorable et nous faisait loger dans sa maison, dans laquelle il accueillait plusieurs groupes de touristes avec le reste de sa famille.
Comme à la maison, avec ses sœurs qui faisaient à manger à merveille… non, mieux qu’à la maison avec ma soupe et mon plaid !
On a pu découvrir à quel point la nourriture philippine était à tomber : gros petits déj’ à base d’omelette aux aubergines et saucisses, plats de riz avec du poulet adobo (une sauce à base de vinaigre, dingue dingue dingue comme dirait l’autre)…
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Mais le programme n’était pas au farniente : on a passé deux jours à gambader dans les rizières, à aller faire les imbéciles dans les sources chaudes et autres cascades et puis aussi à grimper un peu.
Autant te dire que j’ai un peu regretté mon absence récente d’activité physique et les petites clopes du matin.
M’enfin, pas d’inquiétude, chaque guide s’adapte à son public et tu peux t’en sortir avec un programme spécial ronfleur du dimanche ou randonneur averti.
Une fois les poumons bien remplis d’air frais, c’est déjà l’heure de repartir, direction Palawan !
À Palawan, ambiance d’Ibiza et sable de fin
Cette fois, cap au Sud après une escale à Manille, direction Palawan, une grande île à l’extrême ouest de l’archipel, connue pour ses spots de plongée et ses plages à faire pâlir les Caraïbes.
Palawan ne manque pas de petites villes où pratiquer assidûment la sieste au soleil mais nous avons établi nos quartiers à El Nido, au nord de l’île.
Le coin touristique où on n’allait pas manquer d’activités et de futurs copains !
Pas dégueu.
Accessible en avion quelques fois par jour depuis tout le pays et en van ou en car depuis Puerto Princesa (la grande ville de l’île), El Nido est THE place to be pour tous ceux qui veulent passer la journée sur des petites îles désertes.
Le soir, on peut danser sur la plage au son du dernier tube de Pitbull (tiens ça fait longtemps qu’on le voit plus d’ailleurs celui-ci).
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Installés dans un hôtel à quelques minutes du centre-ville, sur la plage de Corong-Corong, on a découvert un petit paradis.
La plage rime avec « noix de coco où planter sa paille » et « beaux gosses à cinq heures, mais si sur la serviette bleue là-bas, ouvre les yeux ! ».
Astuce de scout : les grands hôtels ont souvent des plages privées auxquelles il est parfois possible d’accéder gratuitement.
Je te conseille particulièrement celle de Las Cabanas Resort, ouverte au public.
Leurs restaurants peuvent aussi être très intéressants un soir où on a un peu envie de se faire plaisir (tout est relatif, les prix restent bas).
Étape 1 : slurper l’eau de coco. Étape 2 : manger l’intérieur avec une petite cuillère faite en peau de ladite coco.
Voguer en bateau sur les mers de Philippines
Mais parce que la vie ça n’est pas que poser son fessier sur une serviette en éponge et manger de la mangue séchée, nous avons décidé de faire des tours en bateau de pêcheurs, l’activité la plus répandue à El Nido.
Le principe est simple : un petit groupe de potes, des guides qui se chargent de conduire le bateau, de tout vous montrer et parfois de vous faire cuire un petit poisson direct sur le pont — sympa les mecs.
Ces tours se vendent partout en ville mais ça vaut le coup de demander carrément à son hôtel, ça nous a permis d’avoir un bon prix et un bateau juste pour nous !
Et même qu’on nous a laissées conduire. À babord les meufs !
Nous voici donc partis pour trois jours de bateau, avec mes cachets anti-vomi sous un bras et l’indice 50 sous l’autre.
Allant d’île déserte en île paradisiaque, on a dû voir une quinzaine d’endroits différents.
De plages cachées dans les rochers aux de lagons à l’eau transparente jusqu’aux cocotiers fort accueillants !
Rentrés chaque soir en fin d’après-midi, ça nous laissait la soirée pour kiffer encore un peu (beaucoup) plus la cuisine locale et les petits bars sur la plage !
Aux amateurs de ce que j’appelle l’electro chill, je conseille le Republika et La Plage, où il est de bon ton de siroter un cocktail en balançant sa tête au son des basses.
Pour ceux et celles qui préfèrent le reggae, le Pukka Bar et ses mojitos au basilic (oui oui) n’attendent que vous.
Enfin, on enlève ses chaussures et on monte sur la mezzanine de l’Altrove pour goûter leurs pizzas au feu de bois, une petite dose de fromage afin de retourner sur l’autoroute du riz à l’ail et du poulet au curry vert (j’ai déjà dit que j’aimais la nourriture philippine ?).
Un cocktail, un massage des pieds et Ryan, le plus grand kif de l’histoire du kif.
Conseils en vrac pour toi et ta barbaque
- Si tu prends des vols domestiques ou des transports locaux de façon générale, compte un peu large pour les escales et les transitions, le retard est monnaie courante pour certaines compagnies comme Cebu Pacific.
- Les Philippins parlent très bien anglais, (le pays autrefois colonisé par l’Espagne a été racheté par les États-Unis pour 20 millions de dollars aux XIXe siècle), donc pas besoin de prendre des cours de filipino avant le départ !
- Le budget dépend des zones plus ou moins touristiques mais dans l’ensemble la vie est peu chère ; idem pour les activités et les hôtels.Il est possible de réserver pas mal de choses à l’avance sur internet, mais au pire, le YOLO est de mise.
- Pour les transports dans les petites villes, favorise les tricycles. Un peu de proximité et d’aventure, ça n’a jamais fait de mal à personne.Tarifs à négocier avec le chauffeur avant de partir !
- Comme dans tout pays tropical, vérifie que tu ne pars pas lors de la saison des pluies et emporte avec toi le nécessaire.Du sprays anti-moustiques et cachets anti-caca mou (évite les crudités et l’eau du robinet) seront tes meilleurs amis, et je parle par expérience (j’ai eu la diarrhée dans l’avion)(voilà, maintenant tu sais plein de choses sur moi).
Je te fais la bise sous un cocotier !
Carte postale est une série d’articles qui va te faire voyager à travers les pays traversés par les madZ dans le monde entier.
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Fais-moi rêver ! :)
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