A force de clamer ma fascination pour le grand âge, serais-je frappée de veillissement précoce ? Moi aussi, serais-je menacée plus que les autres par les effets de la canicule ? C’est la question que je me suis posée hier soir, alors qu’affalée sur mon lit, la fenêtre grande ouverte, je ruminais contre la chaleur. Pour réussir à dormir avant 3h du mat’, j’ai tenté diverses manoeuvres. J’ai essayé la tactique « fichons-nous à poil », mais ça n’a pas changé grand chose. J’ai essayé de penser très fort à un iceberg, mais à part me coller la musique de Titanic dans la tête, ça n’a pas eu de grande conséquence sur mon état. Si ce n’est que puisque j’en étais aux grandes tragédies, j’ai pensé « Nicolas Hulot a raison : on va tous crever. Demain, le barbecue de l’Humanité ». C’est vrai quoi : 37°C, merde alors. A Lille. Chuis pas habituée à ça, moi.
Déjà qu’en temps normal, je bois des litres d’eau par jour (au grand étonnement de certains chameaux de mon entourage), imagine ce que ça donne par ce temps. Je bois autant que je peux, mais à peine la bouteille reposée, la soif revient déjà à la vitesse d’un surfeur sous amphètes. J’envisage sérieusement de me poser sur la tête un casque à bière réaménagé en water helmet, pour une hydratation continue sans effort inutile. Les stocks d’eau de la planète ne seront bientôt plus qu’un joli souvenir.
Ce qui est étrange, c’est qu’avant, la chaleur ne me faisait pas peur. J’y ai repensé ce week-end, les pieds dans l’eau de la Manche, quand ma soeur a remarqué : « brrr. C’est… Vivifiant, hein. Hé, t’as vu : y a que les petits qui osent se baigner, là ». Ah oui, tiens. Et de pistolet à eau en bac à sable, j’ai repensé à nos vacances passées. Quand il fallait nous courir après pour qu’on reste à l’intérieur du studio à l’heure de la sieste méditerrannéenne. Le trottoir était brûlant, le sable était brûlant, l’air était brûlant, même la crème solaire frôlait l’ébullition et pourtant, on continuait à rester fidèle au poste des jeux de plein air. Enfin air… Disons « four » :
– Stellou, Dédé, allez, rentrez vous allez attraper une insolation !
– Nan manman !
– Comment ça, non ?
– On a les pieds collés au macadam !
Fichtre. Mais où est donc passé le lézard qui sommeille en moi ?…
› Et toi, de ton côté, comment fais-tu pour résister à la calor ?
(Cet article est tiré du blog de Stellou)
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Les Commentaires
Wai moi mon ancienne chambre c'était une partie du grenier aménagé et le soleil tapait directement dessus... arf, sans exagerer il faisait 40 l'été. Mais bon j'l'ai quitté il y a un an, pour une nouvelle situé au sous sol (toujours réaménagé hein!!beurk sinon.. bref) et il fais frais
Par contre toutes mes affaires de couture sont installée au grenier et comme j'en fais beaucoup en ce moment je passe la journée à dégouliner, malgré le ventilo et la bouteille d'eau , après direction la douche froide ou la 'tite piscine gonflable