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Aujourd’hui, un tiers des personnes séropositives en France sont des femmes. Pourtant, elles sont très minoritaires dans les campagnes de prévention à ce sujet…
Alors pour viser celles dont on ne parle jamais, le Planning Familial lance le 1er décembre, demain donc, #NousExistons. Cette campagne est accompagnée du sous-titre suivant :
« Doivent-elles crier pour se faire entendre ? »
Une date de lancement qui n’a pas été choisie au hasard : le 1er décembre est la Journée mondiale de lutte contre le SIDA.
#NousExistons, une campagne qui remet l’humain•e au centre
La campagne du Planning Familial a pour but de donner de la visibilité à ces femmes séropositives. Elles ne se veulent pas être considérées comme des victimes, elles veulent juste exister. Dans le communiqué de presse, on peut d’ailleurs lire les mots suivants :
« Ce cri fait la synthèse des inégalités subies par les femmes séropositives face aux hommes séropositifs. (…)
Bien que la campagne soit bâtie sur des portraits individuels, il s’agit bien de représenter une masse importante de personnes réduites au silence, invisibilisées et par conséquent non prises en compte. »
Le choix des portraits n’est d’ailleurs pas anodin : voir un visage aide à s’y identifier. Le virus n’est alors plus qu’un chiffre
, il devient une réalité.
Le VIH au cœur de plusieurs campagnes
#NousExistons n’est pas la première campagne contre le VIH à faire parler d’elle ces dernières semaines.
AIDES a par exemple présenté une série de visuels pour montrer que les séropositif•ves peuvent transmettre de nombreux talents, mais pas forcément le virus du SIDA.
La campagne Sexosafe, elle, s’adressait particulièrement aux hommes homosexuels. Elle a malheureusement fait parler d’elle pour de mauvaises raisons : la présence de couples gays sur les affiches a créé l’indignation de certain•es hommes et femmes politiques.
S’il faut retenir quelque chose de tout cela, c’est peut-être simplement qu’il faut se protéger. Tout le monde peut être touché par le VIH ainsi que d’autres IST et MST.
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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