Après avoir fait les beaux jours de France 4, #CamClash a déménagé sur IRL, la plateforme Web de France Télévisions. Cette émission « d’expérimentation sociale » utilise des caméras cachées pour observer la réaction des Français•es lambda à une situation donnée, généralement basée sur une discrimination.
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Un an après la tuerie ayant ensanglanté les bureaux de Charlie Hebdo et généré, dans l’Hexagone comme ailleurs, la mobilisation Je suis Charlie, l’émission se penche sur ceux et celles qui… « ne sont pas Charlie », justement.
« Il n’est pas Charlie »
https://youtu.be/6vTG1gkDx0Q
Cet épisode a été rendu très particulier par les événements qui ont suivi son tournage. En effet, la production indique que ces scènes ont été filmées en banlieue parisienne, un certain vendredi 13 novembre… Quelques heures avant les attentats qui allaient coûter la vie de 130 personnes, et faire des centaines de blessés.
« Cam Clash a fait le test dans un moment que les évènements ont rendu singulier: l’expérience a été tournée le vendredi 13 novembre 2015, quelques heures avant les attentats de Paris, en banlieue parisienne.
À la terrasse d’un café, un complice porte un t-shirt « je ne suis pas Charlie », un autre lui demande de le retirer… Quelle sera la réaction des autres passants ? Seront-ils scandalisés par l’homme au t-shirt « je ne suis pas Charlie » ? Seront-ils solidaires ? Où commence et où s’arrête la liberté d’expression ? »
Je me demande ce qu’auraient donné ces caméras cachées au lendemain de ces nouvelles attaques… Plusieurs personnes l’ont souligné, que ce soit à charge ou à décharge du complice au t-shirt « pas Charlie » : liberté d’expression, il fait ce qu’il veut, et personne n’a jamais été obligé de souscrire à la ligne édito de Charlie Hebdo.
Mais. Mais toutes celles et ceux qui disaient « mais », justement, en avançant l’outrage et l’insulte assumés par les dessinateurs tués lors de l’attentat, est-ce qu’ils auraient tenu le même discours, après l’attaque des terrasses parisiennes ?
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Personnellement, j’aurais réagi comme le premier monsieur, en face de la jeune femme (qui lâche cette punchline parfaite : « moi je suis une femme, ça fait 3 000 ans qu’on se fait emmerder ! »). C’est-à-dire que je laisse dire ceux qui tiennent absolument à se désolidariser du journal, car après tout, c’est leur droit le plus strict.
Je n’ai jamais eu Charlie Hebdo entre les mains avant que sa rédaction ne soit décimée, le « Je suis Charlie » a toujours été pour moi une revendication de liberté de la presse, de droit au blasphème, et cela inclut bien sûr la liberté de critiquer le journal. Ce n’est pas incompatible avec les valeurs de la République, comme l’avait si bien dit Jamel, lors de son interview :
« On peut descendre dans la rue pour défendre les valeurs de la République, même si on n’est pas d’accord avec les caricatures. Ça n’a strictement rien à voir. C’est cette incompréhension-là qui me pousse à vous parler aujourd’hui. »
Et toi ? Comment aurais-tu réagi si tu avais été confronté•e à cette scène ? Pourquoi ? Viens en parler dans les commentaires !
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Les Commentaires
C'est vrai que parler de mode de vie française ça peut être une sorte d'abus de langage parce qu'évidemment c'est idiot de cantonner plein de gens différents à un seul mode de vie.
J'avoue que je ne suis pas spécialement les divers discours qu'il y a en ce moment sur la nationalité française ( y'en a trop et je commence à trouver ça répétitif moi aussi ) après c'est vrai que je ne vois pas ça comme la nationalité française est un honneur et si vous êtes vilains nous vous retirons cet honneur ( un peu à la façon d'un militaire dont on retirerai les galons quoi ). Mais c'est vrai qu'être sur le territoire français sans avoir la nationalité française peut mettre pas mal de barrières dans la vie des gens ( au niveau administratif tout ça ). A mon sens vouloir retirer la nationalité française c'est surtout un moyen que le gouvernement veut mettre en place pour pouvoir virer les gens de France ( c'est vrai, bonne idée tiens, déplaçons le problème comme ça ce ne sera plus à nous de nous en occuper ). Mais c'est vrai qu'on fait tout un flanc de la déchéance de nationalité comme si ça allait " sauveer la nation ! " alors que non quoi, ce serait mieux de s'occuper de choses moins à côté de la plaque unno:. Et effectivement parler de " mode de vie français " alors qu'on retrouve ce mode de vie dans d'autres pays, c'est un peu franco-centré.
Avec plaisir