[madgalerie id=47]
Note déjà que si c’est une chroniqueuse mode qui te cause d’un bouquin de geek culture et de jeux vidéos, le-dit bouquin mérite sans doute que tu y jettes un coup d’oeil. Ne serait-ce que pour savoir si la rédactrice a sniffé du juvamine.
Je suis à des kilomètres d’être une experte ès video game
et pourtant à peine reçu à la rédac, je me suis accaparé le bouquin. Etrange ? Pas forcément non, puisque comme la plupart des filles, je suis plutôt une auto-stoppeuse du joystick. Ni accro, ni totalement désintéressée – j’aime toujours autant retrouver Chun-Li pour botter le cul de mon frère quand l’occasion se présente. Et attention, j’ai brassé aussi bien les Sims que Resident Evil, Just Dance et World of Warcraft (installé un jour d’ennui sur ma bécane, il a fallu deux mois pour m’en sortir – addictif).
Pour te dire donc que ce livre n’est pas réservée à l’intelligentsia du jeu vidéo et que chaque nana un tant soit peu attirée par l’univers féminin des jeux peut s’y retrouver – Animal Crossing côtoie Silent Hill et Bayonetta fréquente librement Cooking Mama. Jouissif.
Les visuels et la mise en page sont ingénieux et esthétiquement, ça claque. Divisé en 14 chapitres, il regorge foule d’informations : de la « séductrice mutante » en passant par la « poupée, tigresse, gardienne, lascive… » à la « cruelle comtesse » ou « princesse moderne » et j’en passe – tout l’univers féminin du jeu vidéo est ratissé.
A noter enfin que des figures connues par ici – Moossye (qui ne vient plus trop mais à qui on fait un bisou) et Maïa Mazaurette – y participent également !
Le livre est disponible sur le site internet des éditions Pix’n Love au prix de 16 €, et croyez-moi (c’est pas parce que je parle de mode que je ne dis que de la mouise – non mais oh) c’est un vrai petit bijou !
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.
Les Commentaires
Je n'irais pas jusqu'à parler d'une hiérarchisation dans le domaine du jeu vidéo mais admettons qu'il y a certaines choses qui tiltent beaucoup plus que d'autres.
Si Big N a misé autant sur des jeux plus casual, ce n'est pas pour rien : il sait très bien qu'une nouvelle catégorie de joueurs est arrivé dans le début des années 2000 en même temps que les consoles next-gen. Et parmi eux, la catégorie jusqu'alors très restreinte de femmes à qui il va essayer de refourguer ses consoles avec de jolis couleurs pastels (c'est bien connu, une nana ça ne peut qu'adorer ce genre de petite chose - sic ! -) et ses divers jeux répondant au doux nom de "Nintendogs", "Cooking Mama" ou encore "WiiFit" (les chiffres de vente pour ce genre de jeu à leur sortie parlent d'eux même), stigmatisant encore plus ce groupe de personnes.