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Bien-être

Brûlures, cloques… l’épilation à la lumière pulsée dans le viseur des autorités sanitaires

L’épilation définitive à la lumière pulsée fait de nombreux adeptes, mais reste encore très peu encadrée, ce qui peut avoir de graves conséquences. L’Agence Nationale de sécurité sanitaire (Anses) se penche sérieusement sur le sujet.

Depuis de nombreuses années, les épilations semi-définitives à définitives ont la cote auprès de toutes les personnes qui souhaitent se débarrasser une bonne fois pour toutes de leurs poils. Et si le laser fait partie des pratiques les plus répandues, la lumière pulsée (aussi appelée lampes flash) fait partie des solutions souvent sollicitées pour détruire le bulbe du poil grâce à la chaleur émise par un faisceau de lumière relativement puissant. 

Jusqu’ici, tout va bien. Sauf que cette pratique (qui doit normalement être pratiquée par des dermatologues ou des médecins ayant reçu une formation spécialisée selon la loi) s’est aujourd’hui largement démocratisée dans des instituts privés et même chez des particuliers.

Le problème, c’est que lorsqu’elle n’est pas effectuée correctement (avec tout le protocole sanitaire et l’expertise qui va avec), l’épilation à la lumière pulsée peut engendrer des brûlures, des « érythèmes » ou des « douleurs » d’après le communiqué de l’Anses, qui évoque aussi « des cloques ou des croûtes ».

Plus inquiétant encore, le rapport met en garde contre des « troubles de la pigmentation », des « lésions oculaires » ainsi qu’un « retard de diagnostic du cancer de la peau, en dénaturant la couleur de lésions précancéreuses »

Un rapport qui préconise plus d’encadrement

Pour limiter les problèmes liés à l’utilisation d’épilateurs à la lumière pulsée, l’Anses demande un accès facilité à la formation pour les professionnels ainsi qu’un meilleur encadrement du marché des appareils, ces machines étant considérées comme « pas anodines pour la santé ».

Depuis le 26 mai 2021, il semblerait que les choses commencent à changer : le commerce de ce type d’appareil est aujourd’hui encadré par le nouveau règlement européen relatif aux dispositifs médicaux. Un beau pas en avant.

D’après Rémi Poirier, coordinateur de l’expertise à l’Anses, il serait bénéfique que « des études de tolérance préalables à leur mise sur le marché aussi rigoureuses que celles réalisées pour les dispositifs médicaux » soient réalisées par les fabricants.

Et bien sûr, l’agence leur demande également de mieux informer leurs clients sur les précautions d’emploi ainsi que les contre-indications relatives à l’utilisation de ce type d’appareil. Histoire d’aborder le sujet sous tous ses aspects !

En attendant, si la lumière pulsée vous tente, prudence : passez par des professionnels et non par la première publication sponsorisée croisée sur les réseaux. Votre peau vous en remerciera !

À lire aussi : En flocons ou en gélules, la levure de bière chouchoute vos cheveux, vos ongles et votre peau

Crédits de l’image de une : Unsplash – @Lucrezia Carnelos


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