Mise à jour, le 4 septembre – Et bah voilà, on s’est fait avoir je me suis fait avoir comme un bleuet perdu dans la forêt. Toute cette histoire d’iTunes et de Bruce Willis pas content, c’était encore plus bidon que la légende urbaine du mec qui a des oeufs d’araignée dans le crâne qui éclosent quand il va chez le coiffeur. Et c’est la femme de Broussie qui a infirmé cette rumeur sur son compte Twitter :
Par ce tweet, Emma Heming-Willis me rappelle que le conditionnel, c’est la vie.
En même temps, faut me comprendre : le fake nous vient du tabloïd The Sun, une source on ne peut plus faillible.
…
Ah non.
Bref, cette mise à jour fait office de mea culpa.
–
Le 3 septembre – Avant, les questions de droits de succession étaient simples à régler : de vieux vinyles jetés dans un carton, un petit tour chez le notaire pour être bien sûr de transmettre ses dettes à sa progéniture et hop, le tour était joué.
Aujourd’hui, c’est un peu plus compliqué : avec la recrudescence des smartphones, notre rapport à la musique a changé et les rayons CD de la Fnac se vident en même temps que nos téléphones se remplissent de musique bonne pour nos esgourdes sirupeuses. Les albums ne sont plus matériels, mais purement virtuels dans le sens où on ne peut guère les palper comme je me palpe présentement le lobe d’oreille. Peut-on en ce sens en faire hériter notre future éventuelle progéniture ?
La réponse est non. Les conditions d’utilisation d’iTunes – que personne n’a jamais vraiment lues, nous sommes bien d’accord – stipulent qu’il est impossible de transférer la bibliothèque d’un client sur le compte d’un autre utilisateur
. En conséquence de quoi si par hasard je meurs inopinément demain en me faisant renverser par un alien bourré dans une voiture volante tandis que je rentre chez moi en vélo*, toute ma bibliothèque s’avèrera perdue. Ce qui est bien dommage puisque je suis sûre qu’il y a quelqu’un dans mon cercle d’amis qui voudrait bien pouvoir récupérer mes quelques morceaux de William Sheller. Mais les choses sont ainsi faites, et je me suis habituée à l’idée.
À en croire The Sun, Bruce Willis est un peu plus procédurier que le commun des mortels : alors qu’il préparait sa succession, il s’est rendu compte qu’il lui serait impossible de faire hériter ses mouflets de sa collection musicale sur iTunes. Ça l’a énervé, et il a décidé de demander à ses avocats de préparer une plainte qu’ils déposeront contre Apple pour faire reconnaître qu’il est le propriétaire de ses fichiers téléchargés et qu’il a donc le droit d’en faire ce qu’il veut. En toute simplicité.
ALO UI CER BROUSSE KER PA TRÉ KONTAN LOL
En même temps, je ne puis que comprendre son agacement. Non seulement les contenus téléchargeables sont bien souvent payants, mais c’est également une bien belle galère de les installer sur notre téléphone. Comme nous toutes, Bruce a lui aussi laissé une bonne paire de poignées de cheveux dans cette action :
« Alors attends, j’achète sur iTunes, je rentre mon mot de passe, je synchronise mon téléphone, je mets à jour iOS pour la 1598ème fois, je perds toutes mes données parce que je suis un manche, je pleure, je demande à Twitter de m’aider, personne ne me répond, je pleure, je m’en sors je sais pas trop comment, j’éjecte mon téléphone, je vérifie si les nouvelles chansons sont bien dessus… Rien de nouveau. Je recommence depuis le début et je peux enfin écouter ma musique. Apple, c’est instinctif. »
Un casse-tête que Bruce essaierait, on imagine bien, d’éviter à ses propres enfants. Une bien belle preuve d’amour de la part de l’acteur.
Quoiqu’il en soit, cette audacieuse initiative commence tout doucement à inspirer les utilisateurs de l’Internet, comme on a pu le voir sur le compte Twitter de MTVfr.
Lis les termes et conditions d’utilisation. Colle un procès à Apple.
(*Rassurez-vous, c’est impossible : je fais jamais de vélo.)
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Les Commentaires
Bon moi j'utilise pas Itunes donc je suis pas trop concernée mais à partir du moment où tu achètes un morceau, il n'y a aucune raison que tu puisses pas en faire ce que tu veux.