Wayne Wang et Paul Auster s’étaient déjà retrouvés autour d’un film en 1995. Inspiré par une nouvelle de l’écrivain, Auggie Wren’s Christmas Story, le réalisateur Wayne Wang avait eu l’idée de faire le film Smoke autour de l’histoire d’Auggie et de ses photos, entremêlant à cela d’autres personnages.
Et voilà que tous les deux, avec l’acteur Harvey Keitel qui interprétait le rôle d’Auggie dans ce film, se passionnent pour cette idée. Très peu de temps après, ils se retrouvent donc à nouveau pour ce qui donnera, plus ou moins un an plus tard, le film Brooklyn Boogie (Blue in the Face). Cette fois-ci, ils n’ont pas réellement de scénario, les acteurs improvisent plus ou moins leurs passages devant la caméra et c’est surtout le travail de montage qui est le plus important.
On est dans le quartier américain de Brooklyn, dans le magasin de cigares d’Auggie où moult gens passent et repassent, discutent, échangent toutes sortes de choses, vivent. Sans qu’il n’y ait réellement plus de logique ou de liens entre les choses qu’on nous montre que si on se trouvait là, dans un coin du magasin, et qu’on suivait la vie comme elle vient. En ce sens Brooklyn Boogie se veut certainement une illustration de la vie de ce quartier qui en ferait une sorte de poème, de fable, pour montrer ce qui est joli, amusant, et drôle. Drôle, surtout, parce qu’il y a beaucoup d’humour dans ce film, vraiment efficace. Que ce soit dans des scènes un peu originales ou dans des conversations on ne peut plus banales.
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