Brittney Griner reste en prison, et l’injustice continue. La superstar du basket américain avait fait appel du verdict rendu qui la condamnait à effectuer neuf ans et demi de prison en Russie pour trafic de cannabis. Le résultat est tombé, mardi 25 octobre : son appel est rejeté. Selon l’AFP, la seule concession accordée par le tribunal de Krasnogorsk est un assouplissement de sa peine. Chaque jour passé en détention avant sa condamnation sera comptabilisé comme un jour et demi déjà purgé. Condamnée au mois d’août, sa peine s’élève donc désormais à neuf ans de prison.
Procédure judiciaire « bidon »
Une peine bien lourde pour de l’huile de cannabis et une vapoteuse, retrouvées dans ses bagages à l’aéroport de Moscou, en février dernier. Malgré la prescription prouvant l’usage médical de la substance pour soulager les douleurs chroniques de la basketteuse, la justice russe s’était déjà montrée dure et inflexible. Même les pressions de Washington ne semblaient alors avoir aucun effet. Face à un tribunal toujours aussi raide, Jake Sullivan, le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, n’a pas mâché ses mots, et a jugé cette procédure judiciaire « bidon ». « Le président Biden a été très clair sur le fait que Brittney doit être libérée immédiatement », a-t-il ajouté. L’administration de Joe Biden tente toujours d’obtenir le retour de la jeune femme aux Etats-Unis et tenterait de négocier un échange de prisonniers. Là aussi les absurdités s’empilent. Brittney Griner pourrait être échangée contre Viktor Bout. Arrêté en Thaïlande en 2008, ce trafiquant d’armes russe purge actuellement une peine de 25 de prison aux Etats-Unis. Un échange inégal pour une condamnation inéquitable, le compte est bon.
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