Dans l’univers des inventions technologiques qui facilitent la vie, je demande la liseuse. Et pas n’importe laquelle s’il vous plaît, puisque celle-ci a pour but d’être accessible aux personnes aveugles ou malvoyantes.
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La liseuse Braidle a été inventée par des étudiant•es français•es de 20 ans, en 3e année de l’école d’ingénieur•es EPF (qui utilise l’écriture non genrée dans son logo !), j’ai nommé Marguerite Charon, Antoine Gaillard, Marc Boivent, Romain Gille et Alban Poirier.
C’est dans le cadre d’un concours adressé aux étudiant•es
, le hackathon Day-Click dont le thème portait sur l’accès à l’emploi et à la formation pour les personnes en situation de handicap, que ce groupe a pu présenter son projet et s’exprimer sur le sujet :
« En réalisant que seulement 1% des livres existants sont traduits en braille et que 50% des personnes mal ou non-voyantes sont au chômage, il nous était primordial de développer une solution viable et réalisable afin d’aider ces personnes.
Après avoir débattu sur différents concepts, nous nous sommes mis d’accord sur l’idée de créer une liseuse traduisant les scripts informatiques en page braille. »
Ils en ont d’ailleurs profité pour gagner le concours, avec les 1 000€ de prix, parce que tant qu’à avoir une idée brillante, autant ne pas s’arrêter en si bon chemin.
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Et si tu te demandes comment ça marche, voici l’explication de Marguerite :
« La liseuse fonctionnera avec un algorithme qui traduira les phrases en braille, en actionnant les six caractères qui se lèveront ou se baisseront selon les mots. »
Il ne s’agit pas d’une liseuse qui lit les ouvrages en braille, mais bien d’un objet qui retranscrit des livres ordinaires en braille (et je n’en reviens pas) !
Personnellement, je trouve cette idée épatante ! Et toi, qu’est-ce que t’en penses ?
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