Selon ma meilleure copine (et plein d’autres copines, en fait) :
Les meufs riches, même quand elles sont moches, elles sont belles, vu qu’elles sont quand même assez thunées pour s’acheter des fringues cool et du maquillage de qualité.
Par extension et dans la même logique, l’obésité est 3 fois plus importante chez « les pauvres » que chez les cadres (c’est l’INSEE qui le dit et on l’observe bien dans la rue tous les jours) : avoir un mode de vie sain et équilibré, ça coûte cher.
C’est simple : manger équilibré, faire du sport et s’entretenir, c’est tout un budget, et pour assumer ces dépenses, il vaut mieux en avoir les moyens – les familles aux faibles revenus sont souvent contraintes de faire l’impasse sur ces considérations d’hygiène de vie.
À côté de ça, que penser de « la nourriture discount » ? C’est la question que se sont posés 3 journalistes de la rédaction du Parisien.
« Pendant 15 jours, le premier n’a mangé que « bio », le second mi discount mi plat faits-maison, le dernier ne s’est nourri que de plats préparés discount », nous apprend Le Post. A l’arrivée, le dernier journaliste est le plus malchanceux des 3 : il a pris 2 kilos de plus et son taux d’acide gras (les mauvaises graisses, donc) a été multiplié par 3.
Du coup, non, les fast-foods ne sont pas les seuls ennemis d’une bonne alimentation.
Bien sur, les légumes sont en ventes libre mais à quels prix ? 2,95 € le kilo de tomate, 2,90 € pour les pommes ou encore 9€ les cerises et 4€ les pêches, comment est-il encore possible de se nourrir correctement lorsqu’on gagne en moyenne 1000 € par mois ?
souligne à juste titre Le Post.
Un petit tour dans ma cuisine d’étudiante permet facilement de relever les comportements que j’ai tendance à avoir :
– Sur mes étagères, OK il n’y a pas de pâtes discount (c’est mon Erasmus en Italie qui m’a habituée à un haut niveau d’exigence en matière de pâtes, et non, je ne fais pas partie des gens qui trouvent que « toutes les pâtes ont le même goût »)
– Par contre, en matière de fromage râpé, j’ai pour habitude de prendre une sous-marque basique moins chère. Fondu dans mes coquillettes, qu’importe la marque, je ne perçois jamais vraiment la différence.
– Aux légumes frais je préfère les conserves. Moins cher, plus pratique et simple à garder. Surtout en matière de tomates.
– Ah, 1 bon point tout de même. J’ai des carottes fraîches, des courgettes et 1 concombre acheté sur le marché.
En bref, sans se la jouer ni alarmiste, ni patriarche, concluons juste qu’il importe de garder en tête que les produits discount ne sont peut-être pas discount « pour rien ».
Et vous les madz ? À quoi ressemblent vos étagères de cuisine et frigos ?
Tiens, heureux hasard. Au moment où j’écris ces lignes, je reçois ce doux e-mail :)
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires
de plus la plupart des produits de la marque dia (la marque d'ed) sont vendu en Espagne dans des supermarchés non discount qui équivaut à des carrefours!!!
perso depuis que j'y est bossé je n'ai plus aucun a priori dessus!!!