Ils sont irresponsables, manipulateurs, égocentriques… ce sont ces pères que l’on adore détester dans nos films et nos séries préférées. Petit tour d’horizon à l’occasion de la fête des pères.
1. Walter White (Breaking Bad)
Bon, c’est un peu un passage obligé : le héros de la série Breaking Bad est loin d’être un exemple parfait de paternité.
Et pourtant j’en vois déjà prêtes à m’attraper la veste en mode « mais enfin ce bon Walter déconne, mais il agit pour le bien de sa famille ». Alors oui, au départ sûrement, mais au fur et à mesure, on est quand même sur un champion en termes de manipulation et de mensonges. Sans compter qu’il faut être de mauvaise foi pour ne pas voir que Walter White kiffe beaucoup trop sa vie de Heisenberg, loin de sa femme et de ses mouflets. Lui-même finira par l’admettre à la toute fin de la série.
2. Jack Torrance (Shining)
Pas grand chose à dire sur Jack Torrance, si ce n’est que poursuivre son fils avec une hache pour le tuer n’est évidemment pas un exemple de paternité bienveillante.
3. Harry Verdebois (Matilda)
Pourquoi s’occuper de son adorable gamine, alors qu’on peut monter des combines vaseuses et regarder des émissions débiles à la télé ? Dans cette adaptation du célèbre livre pour enfants de Roahl Dahl, Danny Devito est à la réalisation et s’offre ce rôle d’horrible daron bête et méchant qui tyrannise la pauvre Matilda. Un délice.
4. Lester Burnham (American Beauty)
Joué par Kevin Spacey (bien avant que l’on apprenne les accusations de harcèlement et d’agressions à son encontre), Lester Burnham, personnage au cœur du film American Beauty, porte en lui une critique acerbe de l’American way of life où la réussite sociale et financière est la seule chose qui compte. Mais c’est aussi un père glauque et pénible qui fait sa crise de la quarantaine en fantasmant sur la meilleure amie de sa fille. Creepy.
5. Royal Tenenbaum (La Famille Tenenbaum)
Simuler un cancer incurable pour espérer se rabibocher avec ses mômes, voilà ce dont est capable ce cher Royal Tenenbaum. Se rabibocher, mais surtout avoir un toit sur la tête puisque l’hôtel qu’il squatte le met à la porte. Fantasque, mais aussi roublard, prêt à toutes les audaces et tous les mensonges, même sur le dos de ses enfants – tous dépressifs ou traumatisés, il en serait presque attachant si on ne se faisait pas avoir à chaque fois…
6. Thanos (Avengers)
Vous aurez beau aimer très très fort une enfant adoptée, si vous l’avez kidnappée, avez massacré son peuple jusqu’au dernier et vous êtes contenté de l’entrainer à devenir une tueuse froide et calculatrice, ce n’est pas ce qu’on a fait de mieux en termes d’éducation, soyons honnêtes…
7. Dark Vador, (Star Wars)
Dans l’un des plus grands rebondissements de l’histoire du cinéma, Dark Vador s’est révélé être le père de Luke Skywalker. Son premier acte d’amour paternel : couper la main de son fils.
Et vous ? Par quel autre personnage de père foireux complèteriez-vous la liste ?
@Neverland90 je suis d'accord, j'explique juste que c'est "normal" qu'il soit absent car je suis pas sûre que c'était le but, d'avoir une héroïne avec papa-maman. Ça créée aussi des "traumas" a exploiter.. Buffy est sortie fin des années 90 avec la montée du girl power, en même temps que Charmed, Sabrina l'apprentie sorcière et toutes ces autres choses. Dès le premier épisode on comprend que Giles est pas là pour s'épousseter la gueule dans les livres mais bien pour faire partie de la vie de Buffy. D'ailleurs, elle même n'en parle que tres peu de ce père absent. Je pense vraiment que c'était dans un souci scénaristique comparé aux autres pères mentionnés qui, même si peu vus (par exemple le père de Hal dans Malcolm), sont complètement névrosés.
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Buffy est sortie fin des années 90 avec la montée du girl power, en même temps que Charmed, Sabrina l'apprentie sorcière et toutes ces autres choses.
Dès le premier épisode on comprend que Giles est pas là pour s'épousseter la gueule dans les livres mais bien pour faire partie de la vie de Buffy.
D'ailleurs, elle même n'en parle que tres peu de ce père absent. Je pense vraiment que c'était dans un souci scénaristique comparé aux autres pères mentionnés qui, même si peu vus (par exemple le père de Hal dans Malcolm), sont complètement névrosés.