Chaque année, j’entame la rentrée avec de bonnes résolutions. Je suis toujours très déterminée à les respecter, je fais parfois des listes avec des phrases mises en valeur à l’aide d’un surligneur. Une étude prouve en effet que les résolutions les plus tenues sont celles que l’on prend pour la rentrée, et non pour le Nouvel An…
Ok, je viens d’inventer ça. Mais je le pense vraiment !
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Le 31 décembre, vous êtes ivre (d’alcool, qui est à consommer avec modération, ou de petits fours), vous avez froid et peur qu’une météorite s’écrase, alors vous vous imposez des résolutions qui ne tiennent pas la route. Mais à la rentrée, vous êtes souvent reposé•e après des vacances bien méritées. Vous êtes donc assez lucide et sain•e d’esprit pour savoir ce qui est bon pour vous et décider des changements à adopter !
Souvent, après quelques années, nos premières « bonnes résolutions de rentrée » ne sont plus les mêmes. On se rend compte que nos priorités évoluent en fonction de l’âge et du chemin traversé. J’ai dressé un état des lieux du changement entre mes anciens choix de vie et les nouveaux !
Acheter plus de fringues VS acheter moins de fringues
Lorsque j’étais enfant, je rêvais de m’habiller comme les Spice Girls ou comme les héroïnes de mes séries préférées. Adolescente, je souhaitais être plus sexy afin d’en mettre plein la vue à Brandon de 3ème B. Je voulais voir mon dressing rempli de fringues et de paires de chaussures pour épater la galerie.
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Je rêvais de me pointer à la rentrée avec une tenue tellement cool que je marcherais au ralenti dans les couloirs de mon lycée pendant que les autres élèves me regardent, la bouche ouverte, plein•e•s d’admiration.
Aujourd’hui je n’ai pas un dressing mais une armoire qui me supplie d’arrêter de la remplir. Je suis si amoureuse des vêtements que dans les magasins, je leur parle comme à des enfants :
« Bonjour petite salopette, je reviendrai t’acheter quand je ne serai plus à découvert, à bientôt ! »
Comme j’ai l’impression de ne jamais avoir assez d’habits dans ma penderie, je me suis remise en question (ok j’avoue, c’est mon banquier qui m’a remise en question) pour mettre fin à cette boulimie d’achats. Cette prise de conscience est apparue quand j’ai constaté que je détestais ne plus avoir assez de place chez moi et surtout que je pourrais dépenser mon argent à autre chose, comme… Acheter des bonbons !
Même si je n’ai jamais vraiment dépensé des fortunes pour mes fringues, qui viennent majoritairement de friperies, vide-dressings et autres « marché de Sarcelles », j’essaie tout de même d’économiser pour pouvoir m’acheter une maison comme une personne adulte et responsable.
Trouver un mec grand, rigolo, mignon mais pas trop beau, intelligent mais pas intello VS si je trouve un mec gentil c’est cool
Plus jeune, j’avais la folle idée de trouver un homme qui correspondrait à
tous les critères que je m’étais fixés. S’il s’avérait qu’un mec ne rentre pas dans les cases imposées par mon idéal, je me disais qu’il n’était pas fait pour moi. C’était ridicule, je le concède. Mais j’avais tellement regardé de « films pour filles » et de contes estampillés Disney que j’étais persuadée qu’il existait une seule et unique personne faite pour moi…
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À chaque rentrée, je me disais que l’année qui commençait allait être celle où je LE trouverais. Peut-être qu’il renverserait mon café dans la rue, que je lui crierais dessus… avant de le regarder et de tomber immédiatement amoureuse de lui ? Des scénarios aussi improbables les uns que les autres peuplaient mes fantasmes.
Aujourd’hui, outre le fait que je ne considère plus l’amour comme une quête essentielle à ma vie, je me suis ouverte à plus de possibilités. Je n’ai plus vraiment de critères de séléction. En fait, je m’attache d’avantage au charisme d’un individu qu’à ses qualités et ses défauts.
Je ne crois pas qu’il existe un homme parfait (sauf un) (Ryan Gosling) mais je pense que chacun•e peut trouver une personne avec qui aimer passer plus de temps qu’avec les autres êtres humains !
Me venger VS pardonner
Bon, ça fait un peu « Minute Yoga » mais si le temps m’a appris quelque chose, c’est que la vengeance n’apporte rien de bon. Quand j’étais plus jeune, il m’arrivait de ruminer des histoires passées et d’en vouloir à des personnes qui m’avaient blessée. Après une rupture douloureuse, j’échafaudais immédiatement des plans machiavéliques pour envoyer mon ex dans les tréfonds de l’enfer.
Lorsque quelqu’un me faisait ce qu’on appelait communément un « coup de bâtard », je ruminais ma vengeance au plus profond de moi. Parfois, j’arrivais même à faire payer le prix fort à ceux qui m’avaient cherché des noises. Est-ce que je me sentais mieux ensuite ? Pas vraiment.
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Lorsque j’ai gagné en maturité, j’ai commencé à pardonner à ceux qui me faisaient souffrir et j’ai découvert un sentiment nouveau : la sérénité.
Pardonner, ça fait tourner la page rapidement, ça permet de se consacrer à autre chose — à un truc qui en vaut la peine. Même si être indulgent•e avec des individus qui vous ont trahi•e est parfois difficile, j’ai compris que cet état d’esprit m’apportait plus de réconfort que d’être en colère !
Comme le dit un vieil adage : se venger, c’est avaler du poison en espérant que l’autre en mourra…
Et vous, lesquelles de vos résolutions de rentrée ne sont pas les mêmes que celles d’il y a quelques années ?
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