– Publié le 17 décembre 2015
Mes bien chères madmoiZelles, les fêtes de fin d’années approchent… et leurs traditions un peu ringardes aussi. De mon côté, je cède TRÈS facilement aux traditions ringardes : ça vous dit, qu’on cause une nouvelle fois des sacro-saintes résolutions ?
J’avais envie de courir. De courir vers une santé merveilleuse, vers un état d’esprit serein, vers un corps en meilleure forme… figure-toi que j’ai tellement couru qu’un jour, je suis tombée avec la grâce d’un paresseux et que ma résolution s’est envolée avec ma dignité.
Comment faire pour que nos résolutions tiennent la route ?
La chercheuse Katherine Milkman s’est intéressée au sujet et a étudié ce qui pouvait nous aider à abandonner nos plus viles habitudes.
Dans un premier temps, elle s’est aperçue que la fréquentation des salles de sport augmentait souvent à des moments clés : les anniversaires des abonné·es, le début du semestre, le début de la semaine…
En bref, il semblerait que les membres aient des sursauts de motivation à certains moments !
Intéressée par ce premier constat, Katherine Milkman met au point une petite expérience : elle demande à des volontaires de parler d’un objectif qu’ils souhaitent atteindre.
Après cette petite conversation, on leur propose d’imaginer qu’ils viennent juste d’emménager dans un nouvel appartement.
À certain·es la chercheuse demande d’imaginer que c’est la première fois qu’ils déménagent depuis 9 ans. À d’autres, elle demande d’imaginer qu’ils déménagent chaque année.
À toutes ces personnes, elle demande ensuite d’évaluer leur niveau de motivation s’ils devaient atteindre leur objectif et les interroge sur la manière dont ils voient leur « soi » passé.
C’est un simple exercice d’imagination, et pourtant, il suffit déjà modifier un peu les états d’esprit de ces gens : les personnes qui ont imaginé qu’elles déménageaient pour la première fois depuis 9 ans se sont révélées plus motivées que les autres à atteindre leurs buts.
En effet elles mettaient plus de distance entre leur « soi » actuel et leur « soi passé » !
À lire aussi : Comment se motiver à se sortir enfin les doigts ?
L’effet « nouveau départ »
Autrement dit, pour la chercheuse, ce serait l’effet « nouveau départ » : la perspective d’un nouveau départ (dans ce cas, un déménagement après une longue période de stagnation) pourrait mettre un p’tit coup de boost à notre motivation, et être un bon moment pour se lancer de nouveaux défis.
Lorsque nous sommes face à une nouvelle étape, nous serions plus prêt·es à laisser notre passé et ce que nous étions derrière nous, et à nous tourner vers ce que nous souhaitons être.
Cette recherche est utile pour celles et ceux qui souhaitent adopter de nouvelles habitudes sans pression.
Pour profiter de « l’effet nouveau départ », nous aurions tout à gagner à guetter les bons moments, les jours où nous avons une vraie chance d’abandonner nos comportements les plus pourris ou de tenir correctement une bonne résolution.
Le bon moment pourra être le premier de l’an, votre anniversaire, ou même le troisième jour du mois – ce qu’il faut, c’est juste un l’opportunité d’essayer quelque chose.
Peu importe ce qui se passe ensuite, l’important, ce sont les opportunités ! Peut-être que vous déciderez de courir, d’arrêter de fumer, de faire preuve de bienveillance, de manger mieux… Peut-être que vous échouerez, mais ce n’est pas très grave : vous aurez toujours une autre occasion d’essayer !
Pour aller plus loin…
- L’expérience
- Un article de Business Insider
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Les Commentaires
Mais là je vais refaire un petit bilan et quelques projets pour 2016 (parce que j'utilise le merveilleux agenda d'Angelina Trinidad, et que j'ai eu de nouvelles idées depuis septembre ! Et janvier, c'est la Nouvelle Année ET ça coupe pile en 2 mon année/année scolaire). Ca c'est du timing !