Le Bonjour Tristesse de la semaine est particulièrement énervé. On en attendait pas moins de cette catharsis hebdo basée sur l’actualité, vu les événements de ces dernières semaines…
Une des règles qui régit l’univers veut que plus l’actu est impactante, meilleur sera le Bonjour Tristesse qui en parle. Vu les événements horribles qui ont pu se succéder depuis quinze jours, celui-ci est d’une très haute qualité. Comme d’habitude, Mathieu revient avec force énervement mais néanmoins pertinence sur les attentats de Charlie Hebdo
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La demande de sensationnel est là, les médias en profitent et le public critique souvent en retour (dans quel cas on peut parler de "deux poids deux mesures" mais là tu évoques toi même l'indécence et le danger, tu dois bien te rendre compte que c'est complétement incohérent avec ton discours arrêter de taper sur les journalistes Avec les événements récents, on parle quand même d'autre chose qu'une audience de voyeurs qui critique ce qu'elle a demandé à voir : pour être les premiers a diffuser cette info BFM a donné la localisation d'otages qui se cachaient d'un terroriste. J'espère bien que même les "hypocrites" qui ont regardé BFM TV non stop pendant 3 jours on le droit de critiquer l'indécence et le danger sans passer pour des "grands seigneurs" donneurs de leçons.
Oui, parce que comme je le disais, je ne suis pas toujours d'accord avec le traitement de ces chaînes. Clairement, c'était n'importe quoi. Mais je trouve qu'en général, on tape énormément sur cette recherche du sensationnalisme des journalistes, sans comprendre véritablement leurs contraintes à eux. Qu'on met tout le monde dans le même sac. Une majorité de journalistes choisissent de faire ce métier pour informer le public, être garant de la démocratie tout ça, bref : pour des raisons très idéalistes. Mais une fois employé, les places sont tellement chères et les sources d'informations sont tellement en concurrence que clairement, si une chaîne dit "non, on boycotte l'assaut, c'est indécent", c'est ce qu'on appelle un "ratage" qui peut provoquer un licenciement (et juré, j'exagère à peine). Et moi ce que je veux dire c'est que d'où vient cette demande ? De nous. Et même si ça m'emmerde, est-ce que je suis pas ces chaînes là finalement ?
C'est pour ça que je dis que ces erreurs arrivent. En gros, je voulais juste dire : avant de dire que les journalistes sont la pourriture de notre société, faut peut-être voir l'effet de cause à effet. Ils font de la merde, comme n'importe quel métier par exemple : mais ils servent aussi à quelque chose, et les diaboliser est contre-productif d'après moi.
Peut-être que je suis pas claire, c'est possible que ce soit contradictoire. Je ne prétends pas avoir la vérité absolue, c'est vraiment une réaction à chaud.
Edit : en fait, en me relisant je vois où est ma contradiction ! En fait, c'est vraiment le coup du "les médias sont les virus de notre société" qui m'a fait sortir de mes gonds. Après, critiquer les médias quand c'est mérité, je suis pour et j'essaie de le faire moi-même. Mais c'est l'amalgame et l'espèce d'ingratitude derrière ce genre de paroles qui m'agacent vraiment. Parce que malgré mes remarques négatives sur le traitement de cette affaire, je ne nie pas que les journalistes font un boulot difficile qui m'inspire et dont je suis reconnaissante parce que c'est véritablement utile. Et c'est pour ça que je trouvais que c'était important de donner le point de vue opposé. Bref, je commence à me répéter. Mais désolée si j'ai paru condescendante, en relisant à froid je me rends compte que ça pouvait être maladroit.
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Oui, parce que comme je le disais, je ne suis pas toujours d'accord avec le traitement de ces chaînes. Clairement, c'était n'importe quoi. Mais je trouve qu'en général, on tape énormément sur cette recherche du sensationnalisme des journalistes, sans comprendre véritablement leurs contraintes à eux. Qu'on met tout le monde dans le même sac. Une majorité de journalistes choisissent de faire ce métier pour informer le public, être garant de la démocratie tout ça, bref : pour des raisons très idéalistes. Mais une fois employé, les places sont tellement chères et les sources d'informations sont tellement en concurrence que clairement, si une chaîne dit "non, on boycotte l'assaut, c'est indécent", c'est ce qu'on appelle un "ratage" qui peut provoquer un licenciement (et juré, j'exagère à peine). Et moi ce que je veux dire c'est que d'où vient cette demande ? De nous. Et même si ça m'emmerde, est-ce que je suis pas ces chaînes là finalement ?
C'est pour ça que je dis que ces erreurs arrivent. En gros, je voulais juste dire : avant de dire que les journalistes sont la pourriture de notre société, faut peut-être voir l'effet de cause à effet. Ils font de la merde, comme n'importe quel métier par exemple : mais ils servent aussi à quelque chose, et les diaboliser est contre-productif d'après moi.
Peut-être que je suis pas claire, c'est possible que ce soit contradictoire. Je ne prétends pas avoir la vérité absolue, c'est vraiment une réaction à chaud.
Edit : en fait, en me relisant je vois où est ma contradiction ! En fait, c'est vraiment le coup du "les médias sont les virus de notre société" qui m'a fait sortir de mes gonds. Après, critiquer les médias quand c'est mérité, je suis pour et j'essaie de le faire moi-même. Mais c'est l'amalgame et l'espèce d'ingratitude derrière ce genre de paroles qui m'agacent vraiment. Parce que malgré mes remarques négatives sur le traitement de cette affaire, je ne nie pas que les journalistes font un boulot difficile qui m'inspire et dont je suis reconnaissante parce que c'est véritablement utile. Et c'est pour ça que je trouvais que c'était important de donner le point de vue opposé. Bref, je commence à me répéter. Mais désolée si j'ai paru condescendante, en relisant à froid je me rends compte que ça pouvait être maladroit.