Il arrive parfois que la réalité soit plus loufoque qu’une fiction. Pas au point de voir les passagers du métro se lancer dans un numéro de claquettes – quoique – , mais au moins assez pour te donner envie de (sou)rire. Seulement, enfumés qu’on est par le train-train, on oublie parfois de les voir, ces petits détails qui jurent un peu dans le décor. Pourtant, en ouvrant bien l’œil, on s’aperçoit qu’ils sont nombreux ces moments où…
* Parmi toutes les vieilles dames qui croisent ta route, il y en a une qui porte d’incroyables mocassins dorés. Et à voir la lueur malicieuse qu’elle a dans l’œil, tu te dis qu’elle doit aussi avoir un canapé en peau de zèbre. Quelques minutes plus tard, tu croises un gros monsieur vêtu d’une chemise dorée. C’est rassurant, ces gens qui sortent du cadre.
* Dans le métro fatigué par une journée de boulot, ton voisin se met à chanter, entraînant la dame qui se trouve en face de lui, puis un jeune couple assis à côté… Toi, au milieu de tout ça, tu te demandes si une caméra n’est pas planquée quelque part. Tu vérifies… Non, rien. C’est juste des inconnus qui ont décidé d’animer la rame.
* Le monsieur qui tient cette boutique de savons située pas très loin de chez toi se lance dans un one man show. Au début, les clients sursautent, puis ils sourient, puis ils éclatent de rire. La plupart du temps, ils repartent sans rien avoir acheté, mais en tout cas plus détendus qu’en entrant.
* Tu te rends compte que tu as exactement le même t-shirt que la fille assise en face de toi. D’ailleurs, vous n’êtes pas les seules à l’avoir remarqué. Le truc, c’est que ce t-shirt n’est en vente que sur le blog de ton dessinateur préféré. Ce qui veut dire que vous avez le même blog préféré. Vous ne dites rien, vous riez juste un bon coup, mais vous n’en pensez pas moins.
* Tu marches dans la rue, quand tu remarques que les gens ont tendance à se retourner sur ton passage. Comme tu n’as pas assez confiance en toi pour penser que c’est de l’admiration, tu te dis que quelque chose doit clocher. C’est alors que tu te rends compte que tu es suivie par un mime depuis déjà quelques temps. Bon, c’est pas grave : pour une fois, c’était quand même toi la star de la rue.
Les Commentaires
Les types qui roulent des joints en pleine journée dans le tram -_-
Un tout petit garçon avec qu'une chaussure dans une poussette, qui pleure dès que j'arrete de le regarder, et qui rigole quand je fais des grimaces. Ces dans ces moments-là qu'on est tellement dans son truc qu'on se rend pas compte qu'on s'affiche dans tout le tram.