Quand j’étais petite, je dépensais chaque centime que je recevais dans des choses sucrées : j’étais du genre à aller à la boulangerie en demandant 5€ de bonbons. Maintenant que j’y pense, j’aurais totalement pu m’acheter une GameBoy ou tout un tas de bouquins avec cet argent, mais je ne regrette rien. VIVRE VITE MOURIR JEUNE ET AVOIR DES CARIES !
Voici quatre confiseries qui ont profondément marqué mon enfance et mon émail dentaire.
Les Carambars Éloustic
La pub malaise.
À un moment, Carambar avait lancé une nouvelle gamme de sucreries : des caramels avec une partie élastique dedans, QUI COLORAIT LA LANGUE ! Je n’en ai pas vu dans les magasins depuis belle lurette et pourtant, ils étaient si cool…
Fortement désapprouvés par les parents, ils pouvaient entre autres faire office de nunchakus. Et ils étaient rigolos à manger. Que demander de plus, quand on a 9 ans ?
Les soucoupes
Ces soucoupes à couleurs pastels, avec de la poudre acidulée dedans… Pour moi (à 10 ans en tout cas), il n’y avait qu’une façon de les manger : croquer un bout de la soucoupe, avoir la poudre qui pique droit dans la bouche et finalement manger le reste.
En plus d’être super bonnes, les soucoupes étaient les stars des Skyblog en 2005 (au même titre que les Dragibus ou les chamallows, ou devrais-je dire « ChAmAlLoOoWz » ?). C’était typiquement le genre de bonbons à demander à ses parents en fin de courses et à manger dans la voiture sur le trajet de retour. (pendant lequel on avait pas le droit de chercher la surprise dans son paquet d’Apple Minis au risque de tout renverser par terre). Le meilleur genre de bonbons, donc.
Les boules de mammouth
Une couille de mammouth qui porterait du Desigual
Je joue le politiquement correct en parlant de
boules de mammouth même si nous savons tou•te•s qu’il s’agit de couilles de mammouth.
Pour moi, ce bonbon, c’était un peu le Graal, parce que c’était le plus cher de la boulangerie (avec le chewing-gum en rouleau, là, Hubba Bubba), donc ma mère refusait de me l’acheter. En même temps, il s’agit d’une boule de sucre à lécher pendant des heures avant de finalement atteindre un coeur de chewing-gum qui sera lui-même mâchouillé un petit moment ! Moi, j’appellerais plutôt ça des « couilles à caries », mais on me souffle dans l’oreillette que c’est pas dingue niveau marketing comme nom.
La ruse de sioux, c’était de lancer la chose d’assez haut pour la casser et récupérer le chewing-gum plus vite. J’étais pas une enfant super patiente.
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Les berlingots Tic et Tac
C’est pas vraiment un bonbon, mais c’est une vraie madeleine de Proust dans mon cœur d’amoureuse du sucre. C’était mon goûter de 10h, le soleil de mes jours, l’étoile de mes nuits… ma vie, quoi.
Mes préférés étaient ceux qui étaient parfumés à la fraise. Un jour, une personne de mon école me les a VOLÉS, alors pour lui faire une farce, ma mère avait mis des papiers de Krema remplis d’autres papiers dans mes poches (pour faire croire à de vrais bonbons). J’ai attendu la récré, et au bout d’un moment, une fille est venue me voir en criant « Margaux ! Quelqu’un a mis des faux bonbons dans tes poches ! », trahissant au passage sa kleptomanie naissante.
Voilà, c’est juste pour vous montrer le genre de mesure extrême que je peux prendre si on touche à mes berlingots. Ou à ma nourriture tout court.
Une mention spéciale aux têtes brûlées qui coloraient la langue et arrachaient le reste de ton visage, aux sifflets sucettes qui furent une torture pour nos parents et aux colliers bonbons qui donnaient autant d’allure que de caries !
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