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Culture

Se forcer à regarder « encore un épisode » au lieu d’aller dormir, ce n’est pas une bonne idée

Vos paupières sont lourdes, il est tard, la ville entière dort et vous cliquez sur « lancer l’épisode suivant » ? Ce n’est pas forcément la meilleure idée…

Lancer « encore un épisode » d’une série qu’on a commencé à regarder dans la soirée, alors qu’il est 3h du matin, ce n’est pas forcément une bonne idée…

À la fois pour vous, et pour la série télé, d’ailleurs.

À lire aussi : Le binge watching de séries et nous

Le binge-watching nocturne est mauvais pour la santé

On l’a vu dans notre article traitant de l’influence des écrans sur le sommeil : aller se coucher après avoir passé des heures devant votre ordi ou votre télé, ce n’est pas le top.

« Les écrans sont stimulants et émettent de la lumière bleue, […] une lumière très vive qui envoie des signaux confus au cerveau.

Celui-ci croit alors qu’il fait encore jour et qu’il n’est pas du tout l’heure de dormir, pensez-vous, bien au contraire. Et voilà comment on se retrouve à se retourner dans son lit ! »

« La lumière bleue impacte la sécrétion de mélatonine (qui se fait normalement pendant la nuit). Cette hormone permet à la fois l’endormissement… et le maintien du sommeil. »

La méthode 10-3-2-1-0 pour un meilleur sommeil préconise également de couper les écrans au plus tard une heure avant le coucher

.

Mais apparemment, le binge-watching nocturne, ce n’est pas juste mauvais pour votre santé : ça ne rend pas justice à la série télé que vous dévorez !

Le binge-watching nocturne gâche un peu vos séries télé

Un chercheur en neurosciences, le Dr Horvath, explique à ABC News que lancer « encore un épisode » après au moins trois d’affilée, surtout quand on est fatigué•e, ne permet pas de profiter à fond de la série qu’on boulotte.

En fin de journée, notamment, le cerveau a déjà emmagasiné beaucoup d’informations sans pouvoir les « trier » pendant le sommeil. On le gave de nouvelles choses alors qu’il n’a pas pu « digérer ».

Le binge-watching empêche de comprendre correctement l’intrigue des épisodes. On finit par ne plus se souvenir que des points importants, d’un moment crucial.

Du coup, on perd en continuité, et c’est dommage surtout pour les séries complexes dans lesquelles plusieurs histoires s’entrecroisent subtilement ! Le Dr Horvath explique :

« Certains studios diraient probablement « Cool, ça m’arrange, si vous ne vous souvenez pas de la série vous reviendrez peut-être la regarder à nouveau dans un an ».

Mais en réalité les gens qui regardent un épisode par soir ou par semaine apprécient beaucoup plus la série que ceux qui la dévorent. »

Ça m’est déjà arrivé de pouvoir résumer les points importants d’une saison que j’ai dévorée la semaine passée, sans pouvoir me souvenir des détails.

J’ai déjà oublié des éléments de Master of None saison 2, que j’ai regardée il y a moins d’un mois ! Peut-être que je devrais arrêter de binge-watcher. Je ne sais pas si j’en suis capable, honnêtement…

Toi aussi tu t’enfiles une saison comme un menu Maxi Best Of ? Comment tu fais pour t’arrêter à temps ? Tu as déjà fait une nuit blanche de binge-watching ?

À lire aussi : Pourquoi a-t-on plus de mal à choisir un film de 2h qu’à binge-watcher 10h de série télé ?


Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.

Les Commentaires

16
Avatar de Freehug
22 juin 2017 à 17h06
Freehug
@La Dame Grise @Daisy Buchanan : c'est rigolo, je suis d'accord avec vous deux. Ça me fait penser aux polémiques autour de la fameuse réforme orthographique de 1990. C'était vachement utile pour créer des débats passionnants entre passionnés, sans être dérangés vu qu'en vrai tout le monde s'en fout, 90% des twitter-indignés de la langue pouvaient même pas citer correctement une seule de ces réformes. Quant aux fameux gamins qui savent pas lire à 11 ans, j'ai dans l'idée qu'il faudrait engager des profs pour éviter de les parquer dans des classes de 30, pas les autoriser à écrire ognon au lieu de oignon (@Fab @Clemence Bodoc je suis au regret de vous annoncer que le correcteur orthographique du site n'a rien suivi :yawn.

Cela étant dit, dans la majorité des magazines féminins, ils abusent vraiment sur les anglicismes. Je mange des hot-dogs le weekend après une after, j'évite les relous, jamais je poucave parce que ça me fait pas kiffer d'être une balance des familles, à la limite je peux baser un raisonnement après que je me sois rendue compte que c'était pas la peine de re-checker si ça va pas impacter la compréhension de mes potos. Etc, etc. En revanche, ne comptez pas sur moi pour assortir un look boyish trendy-chic à mon style street glam natural à coups de glossy nude lipstick. Je veux dire, faut pas exagérer, oh.
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