— Article initialement publié le 15 avril 2013
Edit du 15 avril 2013 : Benjamin Lacombe nous a fait un beau cadeau : deux images inédites de sa prochaine BD, Léonard et Salaï. Rendez-vous en bas de l’article !
Article du 14 avril :
Benjamin Lacombe est un artiste des plus talentueux. Ses illustrations sont à la fois sombres et très lumineuses, pleines de douceur, de magie et de poésie. Depuis le début de sa carrière, il a enchanté petits et grands avec son bestiaire féérique et le regard envoûtant des filles qui habitent ses pages. Chaque livre de cet auteur pousse à la rêverie, et nous emmène en voyage vers des contrées inconnues.
Dans la si belle collection Métamorphose chez Soleil, il a publié Les Contes Macabres, un superbe recueil de nouvelles d’Edgar Alan Poe sous forme de livre illustré, et Notre-Dame de Paris, deux ouvrages reprenant le classique de Victor Hugo, également en tant que livre illustré. Loin de se contenter de ponctuer les chapitres avec une illustration, il a accompli un véritable travail de joaillier, habillant chaque page, et offrant aux œuvres une atmosphère particulière, apportant un grand soin à chaque détail et rythmant la lecture de ses magnifiques dessins.
Benjamin Lacombe, l’interview
J’ai eu le plaisir d’interviewer Benjamin Lacombe au Salon du Livre pour parler de ces trois livres, mais aussi de son prochain titre, une bande dessinée cette fois-ci, qui paraîtra cette année dans la superbe collection Noctambule chez Soleil.
Bonjour, peux-tu te présenter, et nous raconter ton parcours ?
Je m’appelle Benjamin Lacombe. Je suis auteur et illustrateur, pour enfants comme pour adultes. Mon parcours… J’ai toujours dessiné, depuis tout petit. Au lycée, je travaillais déjà un peu en publicité et en animation, et ensuite j’ai signé mon premier livre chez Soleil au sortir du bac. Puis j’ai fait les Arts Déco, et en même temps je publiais des livres. Mon premier livre jeunesse était mon projet de fin d’étude, ça s’appelait Cerise Griotte, et j’ai continué à faire des choses depuis.
On va d’abord parler des Contes Macabres. Comment est née l’idée d’illustrer des nouvelles d’Edgar Alan Poe ?
Celui-ci, c’est un projet un peu particulier, parce que c’était vraiment une idée que j’avais depuis petit. J’avais dix ans quand j’ai découvert Poe, et j’ai eu envie de faire ce livre. J’avais des images en tête depuis ce moment-là. Ça a été un des premiers livres que j’ai présenté ; quand j’ai proposé Cerise Griotte, j’avais déjà le projet des Contes Macabres sous le bras. À l’époque j’avais quand même été assez surpris, parce que ce n’était pas forcément évident. Il n’y avait pas de livres illustrés pour adultes à ce moment-là, c’était un genre qui était complètement tombé en désuétude depuis 100 ou 150 ans. Mais bizarrement j’avais quand même des réponses positives, il y avait plusieurs éditeurs interressés. Dans les formes, ça changeait un petit peu. Parfois on voulait faire plusieurs volumes, comme dans Les Histoires Extraordinaires. Moi c’est vrai que j’avais l’idée de faire un volume qui traiterait de certaines thématiques de Poe : la mort, parce que c’est vrai que ça s’appelle Les Contes Macabres, mais aussi sa vision de la femme. C’est pour ça qu’il y a une veuve en couverture.
Quand je l’avais présenté, on m’avait dit qu’il y aurait le bicentenaire de Poe quelques temps après, en 2009, et du coup j’ai attendu ce moment-là. Ça m’a permis de progresser techniquement, et ensuite je l’ai fait dans la collection Métamorphose. C’est vraiment un livre qui comptait beaucoup pour moi. Et ça s’est passé de manière assez étrange. C’était beaucoup de travail, très intense, pour un laps de temps assez court par rapport au volume de travail. Je sentais que j’avais mûri les images très longtemps, parce qu’elles sont arrivées assez naturellement. C’est un bouquin dont je suis assez content parce que, même si j’y vois plein de défauts, comme toujours, j’ai pu pousser la fabrication, l’objet, vraiment l’idée que j’en avais au départ.
Justement, tu as choisi les nouvelles, les thèmes… Tu as vraiment tout fait.
Oui, c’était mon choix de nouvelles, j’ai fait la maquette, le choix du titre aussi, les textes qui sont autour sont les miens, les bios, etc. Peut-être qu’on fera un autre volume, différent, autour de Poe… pas cette année, pas l’année prochaine, peut-être l’année d’après. Mais c’était vraiment un projet à part, qui me tenait à coeur. Et c’est pour ça que ça reste un de mes livres préférés, entre autre pour le texte, et le fait de l’avoir présenté comme ça.
Et à propos de Notre-Dame de Paris, pourquoi avoir choisi cette oeuvre-là ?
À la différence de Poe, où c’est vraiment un choix de ma part, une volonté, je n’aurais jamais imaginé illustrer Notre-Dame de Paris. Parce que c’est vraiment un monument. Ce n’est pas que je n’aime pas, j’ai toujours adoré ce roman, mais c’est un espèce de mythe total. Pas que Poe ne le soit pas mais j’avais tellement ces images dans la tête que j’avais dépassé cette idée de mythe. Je m’étais dit « Il faut que je le fasse quoi qu’il arrive ». Tandis que pour Notre-Dame, je n’avais même pas eu l’idée.
Ce qui s’est passé c’est que Random House, un éditeur étranger, m’a contacté pour illustrer Notre-Dame. Juste douze dessins pour une collection qu’ils faisaient de classiques. Bon, on ne refuse pas d’illustrer Notre-Dame de Paris, donc j’ai dit oui. Mais après l’avoir fait, faire seulement douze dessins alors qu’il y a 670 pages m’a donné l’impression de passer à côté du sujet. Et comme j’avais vraiment apprécié de travailler sur Les Contes Macabres, j’ai proposé à mes éditrices, Clotilde Vu et Barbara Canepa, de faire Notre-Dame.
On a un autre projet, qui va sortir cette année avec Clotilde Vu, qui s’appelle Léonard et Salaï, sur lequel je travaille depuis deux ans et demi. C’est une bande dessinée autour de Léonard de Vinci, et son histoire d’amour qui a duré 30 ans, avec Salaï, son assistant. Comme ce projet était très lourd, et que j’avais encore une autre tâche assez conséquente avec Clotilde et Barbara, sur Marie-Antoinette, qui lui paraîtra l’année prochaine, j’ai dit « On fait Notre-Dame de Paris, ça sera plus simple, il y a déjà des images finies ».
Honnêtement je ne savais pas dans quoi je m’embarquais, parce que ça n’est pas du tout ce qui s’est passé. Trois ans plus tard, enfin, le projet s’est terminé. Au départ, c’était douze images. Ensuite quand j’ai refait la mise en page pour la collection Métamorphose, j’avais prévu d’en faire quarante-cinq, ce qui est déjà assez conséquent. On s’est rendu compte en faisant les maquettes qu’avec le papier que j’avais choisi, les dorures, etc., le bouquin faisait presque 5 kilos et demi, donc très difficile à lire. On a décidé de le couper en deux, pour que ce soit plus pratique, et en plus on revenait à la première édition du livre, également en deux volumes. Mais on avait un problème de répartition des images, donc on se dit qu’on va en rajouter quelques-unes… Pour arriver finalement à cent dessins. Ce qui n’est plus du tout le projet de départ, et qui a pris un temps énorme.
C’était un travail monumental, et très différent, même dans la façon d’aborder l’illustration par rapport à Poe, où il y avait vraiment une imagerie presque organique. J’étais dans le symbole, dans la métaphore. Restituer un contexte, une ambiance, des lumières. Dans Notre-Dame de Paris, j’étais vraiment dans l’idée que c’est une espèce d’icône du romantisme, et j’ai voulu y appliquer des principes graphiques qui allaient rappeler ce thème. Je me suis limité au rouge, au noir, à des nuances de vert, qui sont les couleurs principales du romantisme. Mais il y a aussi l’idée du coeur qui bat, de l’action, d’une espèce de pulsion, de quelque chose d’assez rapide. Donc j’ai voulu avoir deux types d’images. Certaines sont introductives, comme des peintures très arrêtées, en gouache et huile, une technique assez statique. Et à l’intérieur du livre il y a des cabochons qui sont presque esquissés. Ce sont des dessins à la pierre noire. Il y a des images à l’aquarelle et à la pierre noire. Elles mettent en exergue le mouvement.
Et comment s’est passée ton travail de recherches sur ces deux livres ?
Pour Les Contes Macabres, le XIXème, c’est une époque que j’aime, donc j’ai une documentation énorme dessus. Je fais toutes les expos sur le sujet, j’achète les catalogues, j’avais de quoi faire. Et puis à force de m’intéresser au sujet, naturellement, je sais différencier un col à jabot de la fin du XIXème, à un autre datant du début du XXème, par exemple. Je suis calé là-dessus. Ce que j’ai voulu faire en revanche, c’est un vrai travail de mise en scène. Quelque chose de très hitchcockien. Enfin j’ai essayé en tout cas, je me suis beaucoup inspiré d’Hitchcock. Je ne voulais pas trop en dire. Je pense que l’écriture de Poe est très visuelle, et amène l’esprit à voir les choses à sa façon. Je ne voulais surtout pas gâcher ça. Par exemple, quand il raconte à quel point Bérénice est monstrueuse avec ses dents, moi je ne la montre jamais. Je vais dessiner sa silhouette, un bras, la montrer sous sa capeline. L’idée c’est d’apporter un contexte.
Sur Notre-Dame de Paris, en revanche, il y avait une idée de restitution d’une ville qui n’existe plus, qui est vraiment le Paris du Moyen-Âge. Donc j’ai eu un gros travail de recherche, que j’ai effectué avec une amie spécialiste du sujet, Anne Renaud, qui a énormément étudié le Moyen Âge et a travaillé pour des musées. Elle m’a vraiment aidé pour les décors, toute la documentation. Parce que c’est extrêmement précis : toute l’architecture de la capitale était différente, mais cette ville a disparu sous Haussmann. Pour retrouver tout ça, et faire revivre ce Paris-là il y avait un gros travail de recherche. C’était donc deux façons de travailler très différentes. Mais c’était très intéressant, j’ai beaucoup aimé travaillé sur ces deux livres.
Est-ce que c’est impressionnant de s’attaquer à de telles oeuvres ?
En fait, c’est un peu la même chose que quand j’ai fait des classiques pour la jeunesse. Quand on fait un Blanche-Neige, un Ondine (même si j’ai vraiment réécrit ce dernier), quand on s’attaque à des mythes comme ça, il ne faut surtout pas se laisser dépasser par cet aspect « culte ». Il faut faire son travail d’illustrateur sincèrement. Lire le texte, et amener une version graphique de ce qu’on ressente. Je n’ai pas essayé d’en faire dix tonnes de plus parce que c’était Notre-Dame de Paris, ou alors au contraire, de faire un truc hyper graphique, du style « une tache rouge, une tache noire, et caetera ». Non, j’ai simplement essayé de faire mon travail d’illustrateur le plus honnêtement possible, de la même façon que j’illustre un texte contemporain. Dans un livre comme Blanche-Neige, ça sert d’être sur un classique. Parce que, comme tout le monde connaît l’histoire, je n’ai pas fait des images narratives mais des dessins extrêmement symboliques, qui ne racontaient pas ce qu’il se passait mais décrivaient plutôt ce qu’il y avait derrière l’histoire, le symbole. Les classiques peuvent apporter ça.
Et aussi, quand on sort un livre c’est toujours une mise à nu, une difficulté. On ne sait jamais comment le public va réagir, si ça sera apprécié. Souvent, avec Internet, les gens n’hésitent pas à avoir la dent dure, et à être vraiment pas sympas. C’est très stressant quand tu es auteur… Et quand on sort un livre basé sur un classique, on sait qu’au moins, le texte est bon. On sait que c’est bien. Mais quand je vois le bouquin et qu’il y a marqué « Victor Hugo, Benjamin Lacombe »… en fait ça devient abstrait pour moi. J’essaie de ne pas y penser, et de faire les choses sincèrement.
La plupart des auteurs publiés chez Métamorphose avec lesquels j’ai discuté m’ont dit que cette collection leur avait permis de se dépasser, et de proposer leurs oeuvres les plus personnelles. Est-ce ton cas ?
Oui et non. C’est vrai que Les Contes Macabres, c’est un livre qui compte beaucoup, des souvenirs d’enfance… Mais j’ai aussi fait des livres très personnels et qui sont très importants pour moi dans d’autres maisons d’éditions. L’Herbier des Fées c’est un livre que je considère comme vraiment très personnel, qui me touche énormément, Généalogie d’une Sorcière, aussi, ou encore d’autres comme Les Amants Papillons, L’Enfant Silence, Les destins de Chiens. Chez différents éditeurs j’ai pu faire des livres très personnels, sur lesquels j’ai pu m’exprimer pleinement. Heureusement, j’ai cette chance-là.
En revanche, ce qui est agréable, c’est le rapport humain. J’apprécie énormément de travailler avec Clotilde Vu et Barbara Canepa. C’est quelque chose qui compte beaucoup. C’est quelque chose que j’ai eu au Seuil aussi avec Françoise Mateu. Une fois qu’elle est partie, je n’arrivais plus à travailler au Seuil. Elle est venue avec moi et nous bossons ensemble chez Albin Michel. C’est un rapport humain, une oreille, une écoute. Avec Clotilde et Barbara, je me sens en confiance. Là je vais publier Leonard et Salaï avec Clotilde Vu. C’est un livre extrêmement personnel. Leonard de Vinci, c’est un des artistes qui m’a le plus inspiré, impressionné, depuis toujours. Cet ouvrage-là compte énormément pour moi, et j’ai confiance, avec Clotilde. La collection est une belle collection. Il y a de belles collections dans d’autres maisons d’éditions, mais ces personnes-là n’existent que chez Métamorphose.
Et est-ce que tu peux nous en dire plus sur Leonard et Salaï ?
Alors c’est un gros projet sur lequel je travaille depuis deux ans et demi avec un autre illustrateur qui s’appelle Paul Echegoyen. On s’est réparti le boulot à deux parce que c’est un gros travail. C’est une bande dessinée qui sera en deux tomes de 96 pages et qui traite de ce grand méconnu finalement qu’était Léonard de Vinci. Parce qu’on a cette image d’Épinal de vieux barbu un peu sage… Et en fait c’est très loin du personnage qu’on peut croiser dans ses propres carnets, qui est un homme très incisif, très malin, fascinant d’intelligence. C’est éblouissant rien qu’en le lisant, au-delà même de ses images absolument dingues. C’était aussi un type physiquement très loin de l’image qu’on en a. Quand on lit Vasari, qui était un peu le chroniqueur mondain de l’époque, on voit que Léonard c’était « le plus bel homme sur Terre », le Brad Pitt de son temps ! Il était admiré et détesté pour son talent autant que pour son physique, le fait qu’il était entouré de jeunes éphèbes…
Et mon histoire s’intéresse à Léonard. Ça n’est pas une biographie, c’est le récit de son histoire d’amour avec Salaï, un jeune homme qu’il a rencontré quand il avait dix ans, un petit voyou des rues qui avait essayé de piquer dans son atelier. Et Léonard a vu cette espèce d’apparition angélique, ce gamin d’une beauté hallucinante. C’est d’abord devenu son élève, un élève bien dissipé, avec une personnalité particulière. Plus tard c’est devenu son amant, mais c’était surtout sa muse. Tous les personnages masculins de Léonard ont été inspirés par Salaï. Le Saint Jean Baptiste qui lève le doigt, c’est Salaï, la Vierge au Rocher aussi… C’est fascinant de parler de ce personnage-là, de cette histoire d’amour-là. Parce que c’était très difficile pour un artiste de son époque et de sa stature d’être homosexuel et de travailler pour le Pape. Il a subi énormément de brimades à cause de ça, il a traversé procès sur procès. Il n’a vécu correctement que les quatre dernières années de sa vie, quand il est venu en France.
Pour parler de cette histoire d’amour, j’ai dû compiler énormément de documents. Parce qu’il parlait très peu de lui-même. Pour avoir certaines informations il faut vraiment recouper différentes sources pour comprende ce qu’il se passe. Par exemple, Léonard était végétarien, la majorité de l’atelier aussi. Sauf Salaï qui mangeait de la viande. Salaï c’était la diva. C’était vraiment un personnage très particulier, la faiblesse de Léonard, et il en profitait bien. Mais en même temps, c’est quelqu’un qui l’a profondément aimé, soutenu. Ils ont vécu trente ans ensemble, ce qui n’est pas rien. Un petit exemple pour comprendre comment j’ai appris des choses : un jour, la mère de l’artiste arrive. Elle est assez âgée, donc il commande pas mal de choses pour elle, des dépenses qu’on retrouve dans ses carnets. Elle finit par mourir. Et on s’en rend compte comment ? Il ne dit pas « Ma mère est morte aujourd’hui ». Sa mère meurt, et pour la seule fois, il va se tromper de date. On se rend compte comme ça qu’il est touché. Et il commande une stèle. On comprend comme ça, en recoupant avec d’autres informations. Tout le travail, c’est ça. C’est un travail de recherche, reconstituer un puzzle assez compliqué. C’était passionnant.
Graphiquement, c’est très différent. C’est un livre que je traite de deux façons. Il y aura des planches de BD faites à l’aquarelle, un peu de pierre noire, tout en sépia. Quelque chose d’assez léger pour accompagner la lecture. Et c’est entrecoupé de peintures à l’huile, qui sont des découpages très oniriques. J’ai vraiment hâte que le livre sorte.
Un grand merci à Benjamin Lacombe pour ses mots et ses images, ainsi qu’à Bénédicte pour l’organisation de cette interview.
Le site, le blog, et la page Facebook de Benjamin Lacombe.
Il est l’un des auteurs invités sur la superbe exposition Métamorphose d’Aix en Provence.
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Les Commentaires
J'ai eu l'occasion de le voir deux fois en dédicace à Amiens (je crois sans me tromper qu'il a une attache toute particulière avec la Librairie Pages D'encre).
Je trouve cette interview très intéressante, j'aime énormément ses illustrations et ses livres (et je suis très loin d'être la seule). Il m'a toujours fasciné par son univers et je nourris secrètement l'envie de pouvoir faire de mes dessins, quelque chose d'aussi beau (mais on peut toujours rêver).
Merci beaucoup pour cet article... !
Par ailleurs, je confirme, son livre pop-up sur les contes de fées "Il était une fois" est une pure merveille d'illustration... Maintenant dédicacé d'une petite Alice de profil (le pauvre n'avait pas le temps de faire bien plus vu le monde !), je chéris ce petit chef d'oeuvre made in France, made in Lacombe :icon_4laugh: