Live now
Live now
Masquer
benevolat-rend-heureux
Psycho

Faites du bénévolat, ça rend heureux !

Le bénévolat pourrait être un moteur efficace dans notre chemin vers le bonheur. Vivons heureux, vivons solidaires !

Le 5 décembre, c’est la Journée Internationale du Bénévolat ! L’occasion de remettre en avant cet article qui donne envie de s’y mettre. ♥

Publié le 24 mars 2015

Vous êtes plutôt occupées et n’avez pas beaucoup de temps à consacrer à d’éventuelles activités extra-professionnelles ?

Selon une recherche menée par Romualdo Ramos, figurez-vous que vous pourriez devenir plus heureuses en consacrant un peu de notre temps à des activités bénévoles !

À lire aussi : Ode au bénévolat, qui m’a appris tant de choses

Le bénévolat, entre vie personnelle et professionnelle

L’étude de Ramos, parue dans le Journal of Occupational and Environmental Medicine en février dernier, observe les liens entre le bénévolat et notre santé générale.

Son équipe a interrogé 746 travailleurs suisses, via un questionnaire en ligne, sur leur vie professionnelle, leur vie personnelle, leurs éventuelles activités bénévoles, leurs sentiments de bien-être ou de stress…

Les résultats de la recherche semblent indiquer que les bénévoles sont plus heureux que les autres, et ont un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle.

discount-film

Autrement dit, même s’ils passent autant de temps que les autres au travail, et qu’ils passent en plus du temps dans une activité bénévole, ils seraient plus satisfaits de leur équilibre de vie.

Pour ceux-là, s’il est régulier, le bénévolat fonctionnerait comme une « ressources psychologique ».

Traduction ? Le bien-être qu’il génère éviterait les conflits entre vie personnelle et vie professionnelle, et (à terme) améliorerait la santé physique et psychologique (moins de stress, de burn out…).

À lire aussi : Mon bénévolat en Inde, et comment je m’y suis sentie à ma place — Carte postale

Le bénévolat qui rend heureux

Ce n’est pas la première fois que les bénéfices du bénévolat sont soulignés par des recherches scientifiques.

Dans un article pour Cerveau&Psycho, le chercheur Christophe Dansac rappelle les raisons pour lesquelles nous nous tournons vers le bénévolat… et ce que nous y gagnons.

Chacun-e d’entre nous a ses raisons et ses motivations propres pour rejoindre une organisation bénévoles. Les psychologues Gil Clary et Mark Snyder notent six catégories de motivations :

  • Le souhait de s’engager dans quelque chose qui correspond à nos valeurs (contribuer à faire du monde un endroit un peu plus cool)
  • La volonté de comprendre (le monde, la cause…)
  • L’envie de faire la promotion de soi (s’engager dans des activités qui nous valorisent)
  • Le souhait de protection
  • L’envie de faire quelque chose qui soit bénéfique pour notre carrière (parce que l’on acquiert de nouvelles compétences et que l’on tisse de nouveaux réseaux)
  • La sociabilité (nous nous engageons pour répondre à un besoin de lien social).

Lorsque l’activité bénévole correspond à nos motivations, ses bénéfices sont encore plus grands !

looking-eddie-augustin

Une meilleure estime de soi grâce au bénévolat

Christophe Dansac remarque que le bénévolat permet de développer une meilleure estime de soi.

Si tout se passe bien au sein de l’organisation, nous sommes fières de ce que nous faisons, contentes d’avoir le sentiment d’agir, d’acquérir de nouvelles compétences, etc.

Nous satisfaisons également des besoins sociaux : nous avons l’opportunité de rencontrer de nouvelles personnes, de créer de nouvelles relations, qui nous enrichissent.

À lire aussi : J’ai testé pour vous… être bénévole dans un grand festival de musique

En fin de compte, le bénévolat permettrait un épanouissement. Lorsque nos besoins « primaires » sont satisfaits, nous développons d’autres besoins : nous voulons avoir le sentiment d’être à notre place, avoir des relations sociales.

Nous avons également besoin de vivre en accord avec nos valeurs morales, et le bénévolat nous permet de « concrétiser » ces valeurs.

On se sent « agissant », utile à la société, et l’on se sent également « appartenir » à un nouveau groupe.

Les activités bénévoles pourront également faire partie de notre identité sociale ! Je deviens bénévole, et c’est quelque chose qui peut me définir.

big-agir-pour-un-monde-meilleur

Somme toute, le bénévolat permet de choisir une identité qui correspond à nos besoins et à nos valeurs, et ça, c’est vecteur d’épanouissement, d’estime de soi, de bien-être. Chouette, non ?

Pour aller plus loin…

À lire aussi : J’ai testé pour vous… être bénévole dans un grand festival de musique


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

8
Avatar de Ritala
5 décembre 2018 à 13h12
Ritala
Je travaille dans une assoc caritative et donc je recrute, forme, soutiens des bénévoles, et je suis moi-même bénévole dans d'autres assocs.

J'ai déjà tenté du bénévolat puis arrêté parce que ca ne me correspondait pas, ne m'apportait rien ou que je ne me sentais pas utile. Sur le coup, j'ai un peu culpabilisé, puis j'ai essayé d'autres postes qui m'ont vraiment plu et ou j'avas vraiment le sentiment de me rendre utile, et je me suis dit que c'etait la bonne décision.

Ce qui est important (et je l'ai donc vu des deux "cotés" c'est que le poste corresponde aux attentes, capacités etc. du bénévole (j'ai déjà refusé des gens ou les ai aiguillés vers d'autres postes), mais aussi que l'assoc crée un environnement acceuillant, où les bénévoles se sentent soutenus, écoutés, où ceux qui le désirent puissent évoluer, développer leurs compétences, et où il y a un aspect social pour ceux qui le veulent.

J'ai fait du bénévolat auprès d'une personne vulnérable
Contenu spoiler caché.
et c'était pas facile tous les jours, c'est clair. Les histoires qu'elle me racontait, sa détresse et mon incapacité à changer sa situation, ca m'a des fois déprimée. Ce qui m'a aidé c'est le soutien que j'ai recu de l'assoc: (avant de commencer j'ai eu trois jours de formation, et après, j'avais une employée que je pouvois contacter si besoin et ils avaient des moments de partage entre bénévoles) et le fait que cette femme était une "belle" personne, je suis heureuse d'avoir pu faire sa connaissance et le fait qu'elle soit reconnaissante envers moi. Meme si je n'ai pas pu changer sa situation, elle a apprécié avoir un soutien, avoir quelqu'un qui parler, quelqu'un qui lui offre un cadeau pour son anniversaire. Elle a déménagé depuis mais on est encore en contact, et j'espère la revoir bientot.

@Greenfairy2a

Je comprends comment tu te sens, et c'est tout à fait normal. Tu peux aussi voir les choses autrement: oui le monde est mal fait et ce monsieur ne devrait pas être dans cette situation, mais le monde est ce qu'il est pour le moment (ca changera je l'espere mais pas du jour au lendemain). Dans cette situation, le soutient, le contact humain que tu lui apportes en est d'autant plus important, utile et a encore plus de valeur. Tu lui apportes de l'humain, de l'empathie dans une situation qui en manque énormément. Même si tu as la flemme d'y aller (et c'est naturel, tu restes humaine), tu continues à y aller - ca montre que tu as beaucoup d'empathie et d'altruisme. Et si un jour tu décidais de ne plus y aller, ca ne ferait pas de toi une mauvaise personne, on a tous nos limites qu'elles soient mentales ou physiques. As-tu parlé de ton ressenti quelqu'un de l'assoc ? Tu n'as pas à souffrir en silence, le role de cette assoc c'est aussi de t'aider.

EDIT: Je viens de réaliser que je viens 3 ans plus tard
2
Voir les 8 commentaires

Plus de contenus Psycho

Source : Pexels
Psycho

Mon mec est-il un Golden Retriver boyfriend ? Faites le test

11
Source : unsplash
Psycho

On a testé cette appli anti-addiction qui promet de se libérer des réseaux sociaux

1
Marie Sissoko2
Psycho

« Je n’ai pas un physique commun », Marie a été gravement brulée quand elle était bébé

pere-bebe
Psycho

Cette qualité suprenante rend les hommes plus attirants selon une étude

Couple de femmes dans lit se parlant
Couple

Délaisser ses amies en début de relation amoureuse est plus commun que vous ne le pensez (et ça a même un nom)

Source : WB / YouTube
Psycho

Le syndrome de la fille aînée, ou quand être la grande sœur bousille sa santé mentale

4
Source : NBC
Psycho

Vous souffrez d’anxiété sociale ? Essayez la « Rejection Therapy »

4
Source : Nadezhda1906 de Getty Images Pro
Daronne

Mon enfant doit-il consulter un psychologue ? Voici les 6 signes identifiés par les spécialistes

femme-triste-cigarette
Psycho

Souffrez-vous de FOPO ? (À ne pas confondre avec le FOMO)

15
Source : HBO
Amours

La « girlfriend fluffer », ou quand votre partenaire vous utilise comme pansement

4

La vie s'écrit au féminin