continue de nous livrer ses pensées lors de sa tournée parisienne. Il vous parle aujourd’hui de son rapport à la journée du dimanche, et il y a des chances que vous vous retrouviez dans ses propos !
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Avant-hier on a joué au Théâtre Edgar, c’était dimanche soir.
Le dimanche soir habituellement, et le dimanche en général d’ailleurs, je le dédie à une espèce de pause intellectuelle et cardiaque.
Une sorte de nonchalance événementielle, où mon attitude est dictée par des mots comme sieste, balade, pyjama, gouter. Bref, c’est un jour antisocial.
Je ne sors pas le dimanche, où alors pour aller au stade.
Seulement là il fallait y aller, il n’y avait pas vraiment le choix, et la nonchalance événementielle, la pause intellectuelle et cardiaque attendraient.
J’étais donc moyennement ravi à l’idée de m’habiller, de préparer mes affaires et mon esprit à raconter La Princesse et le Dictateur.
Il n’a pas fallu beaucoup de temps, peut-être une petite dizaine de secondes, pour prendre la température de la salle.
Les gens de Montparnasse, eux, n’avaient pas l’air de dédier tous leurs dimanches à ce genre de paresse, ils étaient prêts, bienveillants, attentifs, et indulgents. Et ça m’a porté.
Une heure trente-sept plus tard, le concert terminé, nous n’étions plus du tout dimanche.
J’avais envie de voir ce que la ville offrait aux parisiens qui n’ont que faire de cette rengaine hebdomadaire, et j’ai trouvé la vie bien plus belle dehors que dedans.
Merci à vous le théâtre Edgar, grâce à vous c’est décidé : j’arrête le dimanche.
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