Le baromètre Ipsos pour le Secours Populaire est sorti ce lundi et c’est pas joyeux-joyeux si on en croit la dépêche AFP dont voici un extrait :
PARIS — Un jeune sur deux se dit angoissé et plus d’un sur trois en colère quand il pense à son avenir, selon le baromètre annuel Ipsos pour le Secours populaire publié lundi, qui traduit également une crainte de la pauvreté présente dans l’ensemble de la population.
« Particulièrement touchés par la crise, les jeunes adultes ne sont pas épargnés par la crainte de la précarité, bien au contraire: un jeune sur deux (50%) se dit angoissé et un sur trois (38%) en colère lorsqu’il pense à sa situation actuelle et à son avenir », commentent les auteurs du sondage.
« Désabusés, peinant à se projeter dans l’avenir, beaucoup considèrent que les études et les efforts ne paient plus », est-il ajouté.
Ainsi, 70% des jeunes interrogés estiment que la société ne leur accorde pas une place assez importante et un sur deux (50%) doute que les études garantissent une insertion plus facile dans le monde du travail.
La nouvelle génération a le sentiment de devoir fournir plus d’efforts, obtenir plus de diplômes, avec des perspectives d’avenir moins fortes qu’avant.
Donc voilà, c’est pas nouveau, le jeune se sent généralement lésé mais 70%, ça fait un gros gros paquet de jeunes, tout de même. Sans tomber dans le classique « f’est la faute à la fofiété », peut-être pourrions-nous, sur madmoiZelle
- contribuer au débat en trouvant des causes à cette perdition du jeune
- proposer des solutions pour que le jeune se sente mieux intégré à la société (propositions qui, avec un peu de chance, seront reprises par les jeunes UMP et Benjamin Lancar, big up !)
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Les Commentaires
Pour le premier job avec piston, je confirme. Au même âge, l'un de mes connaissances s'est faite maintes et maintes fois pistonnée, elle a bien sûr décroché tous ses jobs. Quant à mes CV envoyés dans quelques boites, j'ai été - pour le mieux - remercier avant même l'entretien par lettre, dans les autres cas, pas de nouvelles du job -c'est ce qui arrive dans la majorité des cas-. On parle qu'il ne faut pas pleurer sur son sort, se sortir les doigts du cul mais si un job d'été est difficile à obtenir, ne n'imagine même pas l'énergie que je vais devoir mettre, une fois sortie des écoles, pour me trouver au minimum un C.D.I. .
Et puis, j'ai lu dans un magazine que 40 ans était le nouveau 30 ans, car à 30 ans, on est encore à peine installé dans un meublé, à peine sorti de chez ses parents, et pour une place dans une entreprise, c'est encore et toujours précaire.
Et bien, vivement 40 ans.