En partenariat avec Apaisyl® Répulsif Moustiques (notre Manifeste)
Suis Charlie & Elise dans leurs aventures le pouce levé !
À l’aube de cette dernière journée de stop, le réveil a été difficile.
En effet, la veille, on a pu profiter pour la première fois du camping pendant la soirée. Nous avions toutes les deux fini de travailler tôt.
On est donc allées danser jusqu’au bout de la nuit ! C’était une belle façon de célébrer notre arrivée en Espagne et le fait d’être parvenues aussi loin dans la compétition.
Si cette dernière étape était plus courte, elle allait pourtant mobiliser toutes nos forces.
Dernière destination : Barcelone !
Oh damn. Voilà qu’il est enfin l’heure d’arriver à Barcelone. On en a tellement entendu parler pendant toute l’aventure qu’on dirait une terre promise de légende, où tout est possible, où tous tes rêves deviennent réalité.
On part du petit village Cornella del Terri. Je pense qu’on peut le qualifier de trou du cul du monde.
Laisse-moi t’expliquer : il est midi. On est dimanche et seuls quelques papis et mamies du village sortent de l’église. Il fait 37 degrés, on sue salement.
Les plus chanceux trouvent directement des gens sur le parking pour les conduire à Barcelone. Nous, on a grillé. GRILLÉ.
RIEN. KEUT’S. PEANUTS. Une voiture toutes les deux minutes. Et des dizaines d’équipes à tracter jusqu’à Barcelone ou au pire Gerone.
La fatigue, le seum… On a rejoint toutes les équipes qui ont décidé de s’extraire de ce désert en bus.
Nous n’avions aucune intention de gagner cette course et avons enfreint l’intégralité des règles du Barcelona Express. Alors pourquoi se priver ?
En revanche, c’est là que beaucoup d’autres équipes ont jeté l’éponge et ont fait comme nous.
L’envie d’arriver à bon port était telle que le battage d’ovaires et de couilles au mètre carré était puissant.
Entre le stop et les transports en commun, il faut choisir
Arrivées à Gérone, dans un dernier élan de motivation, on fait du stop sur la route principale.
C’est long, mais un réel plaisir de sortir enfin le panneau que j’avais confectionné il y a quelques semaines pour cette ultime étape.
Barcelone, ne nous laisse pas tomber. On t’a voulue, on t’a rêvée ! Ce soir on sera au camping de Tres estrellas sinon rien.
C’est Alberto qui nous prend finalement dans sa voiture. Un Espagnol sympa qui parle peu. Je ne peux pas m’empêcher de fixer sa coupe mulet. Alberto, ton geste généreux me fera sans doute un jour oublier tes cheveux… mais là c’est trop tôt.
Il nous débarque à Tordera, sur une station essence.
On enchaîne. Les automobilistes se marrent en voyant notre enthousiasme et nos danses, mais ne s’arrêtent pas.
Amil, la rencontre passionnante de cette dernière étape
Un homme proche de la soixantaine s’arrête et commence à nous parler catalan. L’angoisse, parce que ni Charlie ni moi le comprenons… On parle castillan !
Il finit par capter et se met lui aussi au diapason. Il acquiesce quand Charlie lui demande de nous amener à Barcelone. C’est lui qui marquera la réussite de cette dernière étape de la course.
C’était sans doute le covoiturage le plus intéressant de tous. On échange sur les différentes langues qui composent le territoire espagnol et son patrimoine.
On parle de l’Europe, de l’amour qu’on lui porte. Il nous apprend quelques mots en catalan, nous parle de sa famille.
Et il nous dépose finalement en plein centre de Barcelone.
Quitte à être dans la ville, on prend le métro, puis un train de banlieue et enfin le bus. Quel périple !
La gratitude, le sentiment qui clôt Barcelona Express
L’équipe du Barcelona Express nous accueille. On croise certaines équipes qu’on a suivies tout au long de l’aventure, on se félicite. Beaucoup ont galéré, peu ont fini la course dans les règles de l’art.
L’ambiance est chill, ça part en burgers fournis et bien mérités.
La dernière soirée se déroule dans le camping, avec un DJ dont les talents n’égalent pas ceux de Louise, Dorothée et Lucie que tu as peut-être déjà entendues mixer aux Grosse Teuf madmoiZelle.
Tout le monde est crevé mais se donne une dernière fois sur le dancefloor. Nous y compris, forcément.
C’est l’heure pour nous de te dire au revoir. On espère que tu as kiffé suivre et lire nos aventures, nos déboires, nos coups de mou et nos victoires !
Je me sens infiniment reconnaissante pour toutes ces belles rencontres. Tous ces gens qui ont partagé avec nous leur quotidien pendant quelques kilomètres.
J’espère que Ramires a retrouvé sa femme et ses enfants une fois sa tournée de livraison terminée. Que Rachel a emmené sa fille faire un tour de manège après leurs courses du samedi. Que Thierry a soigné sa tendinite au bras. Que David passera plus de temps avec son grand fils de 29 ans. Qu’Amil continuera de partager son amour pour la Catalogne. Qu’Alberto aura changé de coupe de cheveux.
Mais surtout merci MILLE FOIS à vous les mad. Barcelona Express, on l’a fait pour vous, parce qu’on s’était dit que ce serait fou de faire la course à vos côtés.
Et effectivement, c’était dingue ! Merci pour votre soutien sur les réseaux sociaux et merci aux madmoiZelles et damoiZeaux qui sont venu•es nous chercher ♥
Vous avez notre reconnaissance éternelle, on n’oubliera jamais comme la communauté madmoiZelle est solidaire !
Venez à la rédac quand vous voulez qu’on vous gâte !
Merci à notre partenaire Apaisyl® Répulsif Moustiques de nous avoir embarqué dans cette aventure : sans eux, nous n’aurions jamais entendu parler du Barcelona Express, et nous n’aurions jamais vécu cette aventure.
Et merci d’avoir pris soin de notre peau !
Barcelona Express, le bilan
Certes, il est un peu tôt pour faire un réel bilan de l’aventure.
À l’heure où j’écris, j’ai encore le cul vissé à mon matelas dans notre tente.
Mais on peut déjà partager quelques sentiments et pensées.
Ça a été difficile, fun, hallucinant, parfois désespérant, ça nous a rendues fières.
Si tu as envie de tenter l’aventure, vas-y, n’hésite pas.
(Enfin presque pas. Faire du stop sur ce genre de distance c’est dur. Vraiment. Et on peut être aussi charismatique et motivé•e qu’on veut, c’est surtout de la chance.)
Il faut bien te rendre compte que tu vas faire du stop toute la journée, pendant 5 jours. Tu ne feras quasiment que ça.
Et tu vas te trimballer ton sac ultra lourd en permanence.
À côté de ça, tu l’as vu dans les vidéos, on rencontre énormément de gens, il y a une vraie vie de camping et de colonie de vacances. Et surtout la sensation de se dépasser est tellement satisfaisante !
L’équipe du Barcelona Express était sympa, on sentait qu’ils étaient ravis d’être là.
L’organisation globale a besoin de s’améliorer encore un peu. Il y a un gros manque de communication entre les membres, tout le monde ne reçoit pas les mêmes infos, alors parfois, il y a des ratés.
C’était uniquement la deuxième fois que la course s’organisait à cette échelle, alors je sais que tout va continuer à évoluer dans le bon sens.
C’est l’heure de replier la tente. On t’envoie du love !
Elise et Charlie, les baroudeuses.
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