Mise à jour du 2 août – Selon le Canard Enchaîné, Emmanuel Macron aurait sévèrement réprimandé les chef•fes de sa majorité pour avoir confirmé la baisse de l’APL, alors que ce n’était pas un engagement pris pendant la campagne.
L’Obs rapporte les propos suivants :
« C’était une connerie sans nom ! Pas la peine de se retrouver dans des débats complètement dingues qui n’ont fait l’objet d’aucun engagement. »
Article original publié le 22 juillet – L’Aide Personnalisée au Logement, ou APL est une ressource précieuse pour de nombreux•ses étudiant•es afin de joindre les deux bouts : elle permet de payer une partie du loyer.
Réduction des APL
Mais aujourd’hui, Guillaume Daret, journaliste pour France 2 annonce la décision de Matignon de revoir l’APL à la baisse, dans le cadre de l’effort budgétaire qui est prévu par le gouvernement. En effet, l’APL coûtent environ 20 milliards d’euros par an à l’État.
Selon le gouvernement, la réduction de l’APL a été adoptée pendant le prédécent quinquennat, mais elle n’a jamais été entérinée.
Cependant, le décret correspondant
qui date de 2016 ne précise pas exactement cela : l’idée était de prendre en compte les revenus des bénéficiaires dans leur attribution.
Jean Noël Barrot, député La République en Marche expliquait sur LCI vendredi 21 juillet que cette aide était en partie inefficace puisque sur un euro d’APL « entre 50 et 70 centimes partent dans une hausse de loyer ».
Les réactions des syndicats étudiants à la baisse des APL
L’APL bénéficient principalement aux étudiants, qui représentent 40% des allocataires selon le syndicat étudiant l’UNEF.
« [Ils sont ] 800 000 à en bénéficier pour un montant moyen de 225 euros par allocataire. »
Le syndicat est fondamentalement opposé à cette baisse, puisqu’il revendique même la hausse des ces allocations de 20% – en parallèle d’un encadrement des loyers dans toutes les villes universitaires et la construction de davantage de logements CROUS.
« Ces 20 milliards de dépenses publiques que constituent les APL sont donc un investissement favorisant ainsi la réussite universitaire et l’autonomie des jeunes.
Alors que la moitié des étudiant-e-s se salarient d’ores et déjà pour financer leurs études, une baisse des APL signifierait une dégradation des conditions de vie et une attaque contre la réussite à l’université. »
Pour la FAGE, le gouvernement s’en prend doublement aux étudiants :
« Alors que plus de 60.000 bacheliers sont en détresse, faute d’affectation dans APB, la poursuite d’études se voit aujourd’hui doublement remise en cause. »
Dans des revendications en grande partie similaires à celles de l’UNEF, la FAGE demande au gouvernement d’ « ouvrir une vraie réforme des aides sociales étudiantes afin d’assurer une réelle démocratisation de l’ESR et de lancer sans délais le plan 80.000 logements annoncés dans le programme du Président de la République. »
La communication officielle du Président Macron a souhaité quant à elle rassurer et couper court aux rumeurs : si les allocations vont diminuer, elles ne disparaitront pas.
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Les Commentaires
Et Paris c'est seulement pour pas payer le gaz-la bouffe- l'électricité- l'eau- l'internet, je suis chez mes parents pour essayer de faire des économies.