Depuis deux semaines, les planètes se sont alignées.
J’entends par là qu’entre le jury « officiel » de DALS et moi, il y a comme une synergie.
Le jury officiel et Madmoizelle sont d’accord
Désormais, nos avis se rejoignent pour mieux s’embrasser, et ne font plus qu’un. Nous sommes désormais une grande famille.
Eh oui, cette semaine encore, je suis d’accord avec quasiment tous les verdicts rendus par nos bons Denitsa Ikonomova, Chris Marques et François Alu.
Je précise au passage que si le doute persistait quant aux connaissances en danse de Jean-Paul Gaultier, il n’y a plus matière à douter : l’homme à la marinière (dont je suis fan par ailleurs) n’y connaît RIEN. Et comme il n’a pas ma faculté à broder, il ne parvient pas à trouver sa place dans le programme.
Qu’à cela ne tienne trois les 3 autres réussissent, à coups de démonstration de cha cha cha et autres pirouettes, à donner de vrais conseils aux candidats. Des conseils qui s’affûtent d’ailleurs de semaine en semaine, car désormais il ne reste plus sur le plateau que la crème de la crème !
Évidemment, et parce que personne… enfin, aucune émission n’est parfaite, il me faut revenir sur quelques performances, sur lesquelles mon avis diffère un tout petit peu de celui du jury.
Bilal Hassani : et les consignes bon sang ?
Eh ouais, voilà, j’ose critiquer Bilal Hassani, quitte à subir l’opprobre du peuple !
Pour rappel, cette semaine, l’artiste aux 2600 casquettes a dédié une rumba à sa maman dans un magnéto larmoyant à souhait dont raffole TF1.
Personnellement, c’est le moment que je déteste : on vient voir des gens s’essayer aux danses latines, pas renifler en évoquant leur vie intime !
Mais bon, il faut avouer que la relation entre Bilal et sa mère est touchante, et l’hommage qu’il lui a rendu en dansant sur Ne me quitte pas bouleversant.
Un moment de télévision MAGNIFIQUE où Bilal et Jordan ont été en symbiose totale (contrairement à feu le couple Wejdene et Samuel Texier éliminé la semaine dernière) et ont livré une chorégraphie des plus complexes, dont un morceau en équilibre sur deux chaises, qui m’a laissé béate d’admiration.
Et je ne suis pas la seule car le jury a unanimement reconnu que le tableau était splendide.
Seulement, comme l’a soulevé Chris Marques : CE N’ÉTAIT PAS UNE RUMBA.
Dans la danse de l’amour, qui s’effectue pieds nus, il est de coutume de se déhancher tel le plus souple des canetons pour dissocier le haut et le bas du corps dans une torsion splendide. Et les hanches, Bilal n’a pas su les utiliser !
Le sévère Chris Marques, lui même à l’origine de cette remarque, a tout de même offert un excellent 8 au chanteur.
Bien que j’admire l’artiste et le considère comme le meilleur de la saison, d’après moi un hors-sujet est un hors-sujet et mérite d’être noté comme tel.
Pour moi ce sera donc un 4 pour ne pas avoir respecté les codes de base de la rumba.
Dita von Teese : l’ennui est présent
Dita, c’est la grâce incarnée. Le dos droit, la souplesse d’un Ficello, les petons toujours bien ouverts et tendus : elle est la meilleure danseuse de la saison, à égalité avec Bilal Hassani, et TF1 adore d’ailleurs les faire s’affronter dans une sorte de choc des titans qui ravit les foules.
Oui mais voilà, cette semaine, j’avoue avoir bâillé devant la performance trop lisse de Dita, qui décidément ne fait jamais un pas de travers.
Si ses prestations étaient, au départ, enlevées et brûlantes, depuis deux semaines, l’effeuilleuse propose des danses lisses au possible, dont seul son extraordinaire partenaire parvient à la sauver à force de sourires et blagues en coulisses.
J’en profite d’ailleurs pour préciser que j’ai été mauvaise langue la semaine passée, en subodorant que Dita ne se risquait jamais à danser autre chose que du tango, du paso doble ou du jazz Broadway. Car vendredi 29 octobre, l’artiste américaine a dansé sur un quickstep !
Et pour que je me fasse chier sur une danse qui va à toute berzingue, c’est bien que la performance était trop sage.
Pour son côté « bonne élève qui souligne les titres en vert », j’attribue un 6 à Dita.
Eh oui, cette semaine je suis sévère. Mais c’est que l’étau se resserre !
Gérémy Crédeville, quelle ascension
Il ne fait plus bon critiquer Gérémy Crédedeville comme je l’ai fait pendant plusieurs épisodes sous prétexte qu’il était mal coiffé ou qu’il a le même humour que mon tonton mauricien.
Parce qu’aujourd’hui, Gérémy Crédeville est au firmament de la danse, à des kilomètres de là où je l’imaginais il y a quelques semaines encore.
Ce parfait novice, absolument pas dégourdi du bassin de prime abord, n’a fait que progresser depuis le début de l’émission, jusqu’à se hisser désormais au top du programme, surpassant ainsi de nombreux autres danseurs à qui tout le monde donnait pourtant sa préférence.
Cette semaine, il a livré un contemporain digne de François Alu, et j’exagère à peine.
Pour sa progression et me punir de l’avoir si mal jugé, je lui attribue un 10.
C’est généreux mais mérité.
Tayc : arrêtez d’en faire trop Monsieur
Tayc est un excellent danseur. Sans doute l’un des meilleurs de cette saison d’ailleurs.
Expert du hip hop, il part avec des bases solides qui font défaut à la plupart des candidats. Et pour couronner son succès, TF1 lui a en plus offert de danser avec l’excellente Fauve Hautot, qui est l’atout number one du programme, si vous voulez mon avis.
Et cette semaine encore, Tayc a livré un Paso Doble incroyable sur The Weekend, jusqu’à époustoufler le jury et moi avec.
Seulement, je sais pas vous mais moi… je le vois se la péter, ce bon Tayc. Celui qui ne perd jamais une occasion de rappeler qu’il est un super danseur de hip hop passe sa vie à faire dans la fausse modestie qui sent en fait très fort la prétention :
« Ouais, j’ai trop d’énergie. […] J’ai du mal à contenir ma puissance. »
Oui, on a compris que vous aviez des gros bras et des qualités de danseur, Monsieur ! Avec un peu d’humilité vous feriez partie de mes chouchous…
Pour ses petits accès de prétention, j’attribue un 6 à Tayc.
Lucie Lucas, éliminée à juste titre
Cela faisait plusieurs semaines qu’elle était sauvée par le jury de DALS alors qu’elle terminait parmi les derniers du classement.
Mais cette semaine, l’actrice TF1 qui incarne Clem n’a pas joui de la même clémence et est sortie du programme après une performance en demi-teinte.
On retiendra de Lucie Lucas qu’elle n’a jamais fait de vague sur le plateau, exécutant toutes ses danses de manière scolaire, ce qui a dû causer quelques bâillements côté téléspectateurs.
Qu’à cela ne tienne, il faut rendre à César ce qui appartient à César et admettre qu’outre son envie de trop bien faire, la comédienne a su être à la hauteur du programme.
Pour l’ensemble de ses performances, plutôt égales, je lui offre la note tiède de 7.
Et sinon, j’attribue mon éternel 10/10 à Camille Combal qui porte le col roulé comme personne.
À lire aussi : Cette semaine, on est d’accord avec le jury de DALS ! À quelques exceptions près…
Les Commentaires
Et chapeau à lui pour ça.