Pour certains, le bac n’a pas vraiment d’importance, un simple passage obligatoire avant l’été. Pour d’autres, c’est un insurmontable monolithe de stress et d’angoisse, qui occupe l’esprit depuis le brevet.
Je te laisse deviner à quelle team j’appartiens.
Le bac approche et tu stresses à fond, pourquoi ?
Pour vivre plus sereinement cette période, la première étape est de comprendre pourquoi tu stresses.
Le bac et la peur de l’inconnu
La peur de l’inconnu figure parmi celles contre lesquelles je lutte au quotidien. Tu peux difficilement passer à côté : même si l’inconnu ne te terrifie pas, il implique un changement qui peut se révéler déconcertant.
Trop de doutes et de questionnements, et tu peux vite te retrouver clouée sur place, paralysée par cette peur basée sur l’absence de connaissances sur ce qui t’attend.
« Quel chapitre va tomber en géo ? Est-ce que j’aurais le droit à la calculatrice en physique ? Et si ça tombe sur un sujet que je maîtrise moins que les autres ? »
Derrière la peur de l’inconnu, se cache bien souvent celle de l’échec.
Le bac et la peur de l’échec
J’ai toujours été une bonne élève, avec un joli dossier scolaire et des bons résultats.
Le bac aurait dû se passer sans problème. Pourtant, des épreuves anticipées et notamment celle d’Histoire-Géo, je ne me souviens que de deux choses :
- Mon cul collé à la chaise à cause de la chaleur qu’il faisait dans cette salle d’examen mi-juin
- Mon cerveau me laissant en mode « vu » à la lecture du sujet d’exam
Outre le fait que j’avais appris toutes mes fucking cartes par cœur et qu’aucune n’était tombée au bac, ni l’un ni l’autre des énoncés auxquels nous devions répondre ne m’inspiraient franchement.
La peur de l’inconnu, passée puisque je connaissais dorénavant le contenu du sujet d’examen, venait de laisser toute la place à la peur de l’échec.
Là où d’autres se seraient dit « Hum ok, Asie du Sud et de l’Est : défis de la population, c’est bof ma tasse de thé, mais je vais caler les quelques trucs dont je me souviens », mon cerveau a décidé de jouer aux cons.
Thanks, brain.
J’ai passé la moitié de l’épreuve, paralysée par la peur de l’échec, au lieu de tout faire pour l’éviter.
Vraiment, se répéter en boucle « Mais si j’échoue ? Si j’échoue ? Si j’échoue ? » plutôt que de se concentrer sur les miettes concernant le sujet qui traîne dans ton cerveau, a un intérêt très restreint.
Le bac et la peur à cause des enjeux
Sauf que, à ce moment-là ce n’est plus la raison qui commande, mais bien le stress et la peur.
Se faire dépasser par ses émotions arrive, surtout quand ce que tu es en train de traverser revêt une importance particulière pour toi.
Il n’y a rien de mal à donner de l’intérêt à ce que tu vis, ça te permet de rester concentrée, motivée, déterminée… si tu arrives à le maîtriser.
Car tout comme le stress, la peur liée aux enjeux peut être motrice lorsqu’elle est bien dosée.
Comment surmonter le stress du bac ?
La bonne nouvelle, c’est qu’il y a des moyens pour se libérer de ces peurs qui pourraient te tirailler avant ou pendant le bac.
Bien te préparer pour le bac
Rien de mieux qu’une bonne méthodologie et une orga soignée pour combattre la peur de l’inconnu.
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Pendant les révisions, avoir un planning de révision te permet d’être aux commandes, de voir clairement tes avancées et ce qu’il te reste à faire.
Et puis pour les control freak comme moi, ça sera toujours agréable de pouvoir mettre un petit trait rouge sur ta to-do list.
Pareil pour le jour de l’exam : si ta trousse est prête, que t’as ta gourde et un morceau de sucre à te mettre sous la dent en cas de baisse de tension, tu seras tout de suite plus sereine.
Si faire des fiches ce n’est pas ton truc, ou si tu n’as tout simplement pas le temps, liste rapidement les grandes parties et sous-parties de ton cours et essaie de visualiser les points clés.
Ça te permettra de te rassurer sur tes connaissances et de faire des rappels rapides.
Et surtout, garde en tête que tu ne pourras pas tout retenir par cœur, qu’il ne sert à rien de flipper si tu ne connais pas tout : c’est normal.
Quelqu’un (mon père ou dieu) m’a dit un jour : « Si tu stresses parce que tu as peur de ne pas tout savoir c’est que tu en connais déjà assez ». Ça n’a pas vraiment de sens, mais je vois où il voulait en venir.
Relativiser et prendre du recul sur le bac
Oui, le bac reste une étape majeure, mais vraiment, il y aura pire que ça dans ta vie, et promis, le monde ne s’arrêtera pas si tout ne se passe pas comme prévu.
Peu importe comment les épreuves se passent, il faut que tu gardes confiance en toi, et que tu ne résumes pas l’ensemble de ta scolarité à quelques heures enfermée dans une pièce non climatisée.
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T’écouter et prendre soin de toi avant et pendant le bac
Pour continuer sur la lancée « Fais-toi confiance » : n’oublie pas non plus de t’écouter et de prendre soin de toi.
Comme je te le répète depuis le début de cet article : il n’y a pas de mal à être stressée à l’approche du bac. L’important c’est la façon dont tu réagis à cette peur, et comment tu la contrôles.
En t’écoutant tu seras capable de sentir monter les moments d’angoisse et de prévenir de potentielles crises, en t’aérant l’esprit 5 min plutôt que de continuer tête baissée sur un exo de maths qui te donne du fil à retordre.
Prends le temps de trouver ce qui te permet de retrouver ton calme : t’étirer, boire un thé, faire des exercices de respiration, lister les choses pour lesquelles tu es méga hypée cet été, etc.
Mieux tu te connaîtras, plus ce sera facile pour toi de passer le bac sereinement.
Allez, courage !
Dis-moi en commentaires tes techniques pour destresser !
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