Chaque début d’année, je n’ai que trois raisons de vivre :
- La raclette
- La raclette
- Les Oscars
Après les Golden Globes, les Oscars
Si ces deux premières sont plutôt (trop) accessibles, la troisième, je ne peux en profiter que derrière mon écran d’ordinateur, ce qui ne m’empêche pas d’être à fond.
Cette année, la cérémonie des Oscars se tiendra le 9 février, au Théâtre Dolby de Los Angeles et récompensera comme d’habitude les meilleurs professionnels du cinéma.
Un évènement ultra-important autour duquel se concentre toute l’actualité ciné de ce début d’année.
Si je suis rarement d’accord avec les choix de l’Académie concernant le meilleur film (cf La forme de l’eau qui d’après moi ne méritait pas autant d’éloges, tout comme Green Book), je suis en revanche plutôt en adéquation avec ses décisions lorsqu’il s’agit d’élire les meilleurs professionnels du cinéma.
En 2019 par exemple, c’est Olivia Colman qui a été sacrée pour son rôle majestueux de reine en dépression dans La Favorite.
Et cette année, celle qui pourrait bien être nommée pour l’Oscar de la meilleure actrice et qui fait beaucoup parler d’elle, c’est Awkwafina, une jeune femme de seulement 31 ans à la carrière déjà bien remplie.
Awkwafina aux mille talents
Si les médias s’attardent aujourd’hui sur ses performances d’actrice, Nora Lum de son vrai nom a commencé par œuvrer dans la musique.
À 15 ans, l’adolescente déjà en quête d’unicité se trouve un surnom qu’elle arbore encore aujourd’hui, Awkwafina, et apprend ensuite à jouer de la trompette ainsi qu’à maîtriser les rudiments de la composition, puis commence rapidement à raper.
Née d’un père sino-américain et d’une mère sud-coréenne, elle étudie ensuite le mandarin, afin de nouer des liens plus étroits avec la langue de son père, puis apprend le journalisme à l’Université d’État de New York.
Plus tard, en 2014, elle sort son premier album de rap solo intitulé Yellow Ranger et ne s’arrête pas là.
Non contente d’avoir déjà toutes ces cordes à son arc, la jeune femme se met à l’acting
et s’illustre alors dans plusieurs grosses productions comme Nos Pires Voisins 2 en 2016, puis Ocean’s 8 en 2018, Crazy Rich Asians la même année, et bien sûr L’adieu, qui sortira le 8 janvier au cinéma.
Awkwafina, première femme asiatique à gagner un Golden Globe
Le 6 janvier dernier a eu lieu la cérémonie des Golden Globes, récompensant les professionnels du cinéma et de la télévision.
Jour marquant pour Awkwafina, militante Time’s Up, et pour l’inclusivité, puisque l’actrice a été couronnée du Golden Globe de la meilleure actrice dans une comédie pour son rôle dans L’Adieu, sublime comédie dramatique façonnée par Lulu Wang.
Elle est à ce jour la seule actrice d’origine asiatique à avoir remporté un Golden Globe.
L’Adieu, de quoi ça parle ?
Lorsqu’ils apprennent que Nai Nai, leur grand-mère et mère tant aimée, est atteinte d’une maladie incurable, ses proches, selon la tradition chinoise, décident de lui cacher la vérité.
Ils utilisent alors le mariage de son petit-fils comme prétexte à une réunion de famille pour partager tous ensemble ses derniers instants de bonheur.
Pour sa petite fille, Billi, née en Chine mais élevée aux Etats-Unis, le mensonge est plus dur à respecter. Mais c’est aussi pour elle une chance de redécouvrir ses origines, et l’intensité des liens qui l’unissent à sa grand-mère.
Personnellement, j’ai adoré L’Adieu, directement inspiré de l’histoire de sa réalisatrice, et ne suis pas la seule.
En effet, le film est pressenti pour concourir aux Oscars.
En attendant les nominations, douce lectrice, je t’encourage fortement à aller t’émerveiller devant L’Adieu dès demain, mercredi 8 janvier, au cinéma.
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