Le droit à l’avortement est un droit fondamental pour protéger la santé des personnes susceptibles de tomber enceintes.
En effet, interdire l’avortement et en restreindre l’accès ne conduit pas à moins d’avortements, mais simplement au fait qu’ils soient pratiqués dans des conditions dégradées, mettant en péril la vie des personnes y ayant recours.
Pourtant, 40% des femmes dans le monde n’y ont pas accès librement, comme le rappelle Cali, de la chaîne Calidoscope, dans sa dernière publication.
À noter que si elle utilise le terme « les femmes », cette définition n’est pas exclusive : la vidéo est à propos de toutes les personnes susceptibles de tomber enceintes, comme par exemple un homme trans qui aurait toujours un utérus.
Cet abus de langage lui a été pointé et elle s’en est excusée dans les commentaires.
L’avortement dans le monde, tour d’horizon
En balayant la planète, Calidoscope met en avant les situations variées qu’on y rencontre.
Les moyens de pression utilisés sur les femmes
au Texas, les dérives menant à l’avortement sélectif en Inde, le Salvador et sa législation absurde par sa sévérité, Madagascar où l’avortement est fréquent malgré son interdiction, différents pays européens où les situations sont variées également entre l’Italie, la Pologne, la Suisse…
Cette vidéo rappelle à quel point il est important de militer pour une meilleure éducation sexuelle – car c’est là le vrai levier pour réduire le nombre d’avortement – et pour le droit à l’avortement, partout dans le monde.
Calidoscope, une chaîne à suivre
J’en profite pour saluer le travail de Cali, qui est derrière cette chaîne.
Aborder ce sujet sur Internet quand on a une large audience pas entièrement sensibilisée à la problématique n’est pas toujours évident, mais est extrêmement important.
Perso, j’ai pris le temps de mettre un pouce bleu et un commentaire positif : histoire d’encourager ce type d’initiatives !
À lire aussi : En Irlande du Nord, un tout petit pas en avant pour l’accès à l’avortement
Les Commentaires
Moi (en Israel) j'ai eu une pub israélienne et ensuite une annotation vidéo en français comme quoi elle n'était pas monétisée . Ça dépend peut être des pays ?