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Jusqu’à un certain âge, trouver son style vestimentaire, c’est un peu le cadet de nos soucis. Les parents nous préparent nos tenues, celles-là mêmes qu’on risque plus tard de leur reprocher gentiment (non, un caleçon 101 Dalmatiens n’était pas du meilleur effet associé avec un pull vert à fleurs bleues).
En fait c’est quoi, avoir un style ?
Et puis vient progressivement le moment où l’on a le droit de choisir ce qu’on aimerait enfiler sur le dos.
Le collège est souvent un moment clé sur la façon dont on va s’habiller et percevoir le vêtement. Certaines personnes y trouveront une réelle façon de s’affirmer et d’autres continueront de s’en tamponner joyeusement le coquillard.
Personne n’a raison ou tort, chacun choisit bien ce qu’il veut faire avec ses fringues.
Si tu t’intéresses à la mode mais que tu te demandes s’il faut absolument que tu trouves un style, celui qui représentera exactement tes goûts, voici quelques pensées autour du sujet.
C’est l’allure générale, le message global qui se dégage des vêtements et accessoires qu’on porte. Le style est composé de codes qui, une fois assemblés, racontent une histoire.
Par exemple, si je choisis de porter une chemise à carreaux, un jean et des santiags, il y a fort à parier que j’apprécie le style country/cow-boy.
Si je prends cette même chemise et que je la porte ouverte sur un t-shirt de Metallica avec un jean noir destroy et des boots à lacets, j’ai un look plus rock/métal.
Comme Ted Mosby, tu n’es pas obligé·e de te cantonner aux codes d’un seul style, et c’est là que la mode peut vraiment être amusante : quand tu mixes plusieurs codes pour raconter ta propre histoire !
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Comment choisir son style vestimentaire ?
Ha… La grande question. C’est un peu comme apprendre une langue. Tu vas trouver ta propre manière de prononcer les phrases, essayer de les construire, des fois faire des fautes de conjugaison selon certaines personnes qui penseront parler mieux que toi.
Notre style est définitivement le reflet de nos propres goûts et de notre personnalité. Alors autant te dire qu’avec les années, il ne cessera jamais d’évoluer. De quoi avoir de belles pépites attendrissantes à ressortir dans 10 ans !
T-shirt Jasmine, short années 90, chaussettes blanches dans les sandales, Elise à la pointe de la tendance.
C’est pour ça qu’à mes yeux, si mon style vestimentaire affirme qui je suis, alors il me donne confiance en moi. Plus tard, le make-up s’est ajouté à cette démarche.
Pas comme un masque derrière lequel me cacher, mais comme un coup de boost quand j’en ai besoin.
Bien évidemment l’allure et l’apparence ne sont heureusement pas les seules sources de confiance en soi. C’est parce que la mode en est une qui marche pour moi et peut-être pour de nombreuses personnes que je le souligne.
Si c’est le cas pour toi, que cette confiance passe par la fonctionnalité de ta tenue ou plutôt par sa sophistication, il n’y a pas un choix qui est à privilégier, excepté celui qui te correspond.
À mon sens, on a tou·tes son propre style, sa vision du look. Alors si tu te tortures en croyant que tu seras mieux quand tu en auras trouvé un et que toute ta garde-robe s’y conformera, arrête de chercher, tu en as déjà plein (ou au moins un) !
Les styles varient aussi selon ce qui t’inspire au jour le jour, ton humeur, le temps qu’il fait, le sens du vent, l’alignement des planètes (arrête-moi quand tu sens que j’abuse).
On s’habille pour soi ou pour les autres ?
Je sais pas pour toi, mais quand j’étais au collège, il y avait des groupes. Les skaters, les gothiques, les sportif•ves, les filles à la pointe, les électrons libres et j’en passe…
Pour gérer ce gros changement de vie que représente le collège, on peut viser à entrer dans un de ces groupes, soit parce qu’on en partage les centres d’intérêt, soit parce qu’on a envie de s’intégrer à tout prix.
Dans un exemple extrême mais qui illustre mon propos, Jenny dans Gossip Girl a tellement envie de ressembler à Blair et son groupe d’ados riches qu’elle vend sa machine à coudre pour avoir des thunes ou vole même des fringues.
S’intégrer par les codes vestimentaires amène souvent un changement de style radical (que tes parents ne comprennent pas toujours) et qui peut finir aussi vite qu’il a commencé.
Si t’as une bande de potes qui font du skate, il y a fort à parier qu’ils s’habilleront avec les codes vestimentaires des skaters : baggy, casquette, chaussures larges…
Genre comme ça
Mais
si tu adores le skate et que tu n’as pas envie de mettre ce que les skaters de ton collège portent, tu as le droit. Ça ne voudra pas dire que tu aimes moins le skate, ou que tu ne mérites plus de traîner avec ces personnes.
Si on te met la pression pour que tu portes un vêtement ou une marque sous peine d’être banni•e du groupe, un conseil, ne change pas de style mais peut-être de potes.
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Ton rapport à la mode est personnel, ton style de vêtements aussi
Comme évoqué un peu plus haut, chacun·e a un rapport aux fringues très personnel (même si on s’habille tou·tes plus ou moins au même endroit).
Ton look peut être fonctionnel, basique et pratique comme viscéral. Ça peut aussi bien être une extension de ce que tu es, que l’image que tu veux donner de toi.
C’est pour ça que non, tu n’as pas absolument à avoir un style qui te définit, puisque toi-même tu es fait·e de multiples facettes et goûts.
Ma schizophrénie du style et ses multiples facettes illustrées
Comment connaître son style vestimentaire ? Et bien, si tu portes des vêtements parce qu’ils te font du bien, c’est la meilleure des raisons. Que ce soit avec un ou mille styles ! Si tu te sens badass dans cette jupe à paillettes disco ou cette marinière digne d’un mousse, n’écoute que toi.
Mieux, encourage tes potes à faire pareil. Et si ça te dit, viens me raconter dans les commentaires le style qui te fait kiffer en ce moment !
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