On ne va pas se mentir, on est beaucoup à regretter au moins un tatouage que l’on s’est fait étant ado, amoureuse, ou dans une période un peu troublée de nos vies. Et si certains d’entre nous prennent ça comme un témoignage du passé dont il faut se rappeler toute la life, d’autres filent droit vers le dermato pour s’offrir 5 séances de détaouage (ouch, ça fait mal).
Heureusement, trois potes d’université, Josh Sakhai, Vandan Shah et Brennal Pierre, ont trouvé LA solution qui va rendre l’expérience du tatouage beaucoup moins amère pour certains : le tattoo à durée de vie limitée ! Une ré-vo-lu-tion. Leurs encrages disparaissent au bout de 9 à 15 mois en fonction du type de peau ornée et de ses spécificités.
Leur concept a tellement plu qu’ils se sont empressés d’ouvrir un salon qui lui est dédié au coeur de la ville de New York. Son nom ? L’Ephemeral… Ça se tient !
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Le tatouage qui s’estompe, un concept bien loin du tatouage éphémère
S’il est vrai que le tatouage éphémère existe déjà, il ne doit pas être confondu avec le concept des trois associés new-yorkais, comme ils l’expliquent dans le magazine Allure
:
« Notre encre est une véritable encre de tatouage appliquée par de vrais tatoueurs. Ça fonctionne comme n’importe quelle autre encre de tatouage, donc les artistes utiliseront leur machine et leurs équipements réels. »
Il faut dire que la différence en termes de tenue est majeure puisque si le tattoo éphémère a une durée de vie moyenne de 2 semaines seulement, le tatouage imaginé par les trois compères reste sur la peau jusqu’à un an et demi après avoir été réalisé.
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Le secret ? Une encre à la formulation très pointue
Si la technique en elle-même ne change pas d’un tatouage classique, c’est plutôt du côté de l’encre que les trois garçons d’Ephemeral utilisent qu’il faut se pencher… Pour faire court, elle a nécessité plus de 6 ans et 50 formulations différentes. Shah et Pierre, qui disposent d’un doctorat en génie chimique, ont travaillé ensemble sur ce long processus de développement.
Les ingrédients exacts sont top secret, mais Sakhai révèle que l’encre noire est composée de « polymères bioabsorbables et biocompatibles de qualité médicale » avec des « pigments de haute qualité ». Au fil du temps, l’encre se décompose et les particules deviennent suffisamment petites pour être éliminées par le corps, laissant à nouveau votre peau nue, immaculée.
À quand le tatouage éphémère partout ?
Pour l’instant il va falloir attendre un petit voyage à New York pour pouvoir vous faire tatouer le nom de votre mère, la tête de votre chat ou votre paquet de céréales préféré, mais le concept de Josh Sakhai, Vandan Shah et Brennal Pierre est tellement vendeur qu’il y a de fortes chances pour qu’il soit exporté en Europe ! Ce qui vous laisse un peu de temps pour réfléchir à votre prochain tattoo…
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