Cet article ne révélera aucun élément-clef d’Avengers: Endgame (par contre il faut avoir vu Infinity War).
Cependant, si tu veux voir le film de façon 100% neutre, ferme donc cet onglet et reviens après ta séance de ciné !
Je ne suis pas la PLUS grande fan du Marvel Cinematic Universe (MCU), initié en 2008 avec le premier Iron Man. Mais j’ai quand même beaucoup d’affection pour la franchise.
Et surtout, je déteste être à la ramasse niveau pop-culture. J’ai donc vu Avengers: Endgame, en salles ce 24 avril, dès que possible !
Les films Marvel et moi
À la base, j’étais plutôt conquise par le Marvel Cinematic Universe.
Mon amour pour les mecs INSUP m’a fait tomber tout droit dans les bras de Tony Stark, mes yeux ont étincelé devant les effets spéciaux et j’ai éclaté de rire à chaque punchline.
J’ai même été parmi les rares qui aiment vraiment Iron Man 2 — la présence de Sam Rockwell, acteur cher à mon cœur, n’y est probablement pas pour rien…
Et puis j’ai vu Thor, qui m’a un peu ennuyée, Captain America, que j’ai trouvé sympa-sans-plus. J’ai connu un regain d’intérêt avec Avengers, j’ai kiffé Les Gardiens de la Galaxie…
Dans le même temps, je me suis franchement endormie devant Avengers: L’Ère d’Ultron, j’ai bâillé devant Doctor Strange, j’ai lutté pour rester éveillée pendant Captain America: Civil War.
Et puis j’ai largement aimé Thor: Ragnarok, Black Panther et Spider-Man: Homecoming.
Clairement, tout n’est pas à jeter ! Mais l’effet « magique », l’apparente infaillibilité du Marvel Cinematic Universe a pris un coup dans l’aile.
J’avais notamment l’impression que plus il y avait de personnages à l’écran, plus c’était bancal car compliqué de donner à tout le monde son petit moment.
Alors laisse-moi te dire que niveau kif d’Avengers: Endgame
, j’étais bof sereine. Et j’avais tort.
Avengers: Endgame, le meilleur du Marvel Cinematic Universe
Avengers: Endgame dure 3h. Un autre petit détail qui me faisait craindre un peu l’expérience.
Mais ce temps est superbement utilisé. Avengers: Endgame, qui aurait tant pu foirer, n’est pas juste une réussite : c’est pour moi un vrai retour aux sources du Marvel Cinematic Universe !
Voici pourquoi, à mes yeux, le film revient à ce qui fait la qualité de cette franchise.
Avengers: Endgame n’a pas peur de prendre son temps
3h, c’est long, sur un siège de cinéma. Mais je ne les ai pas vues passer.
Car Avengers: Endgame n’a pas peur de prendre son temps. L’immersion dans l’histoire, après les tragiques évènements d’Infinity War, se fait de façon délicate, prudente.
Je trouve fréquemment aux blockbusters un rythme trop soutenu, trop convenu, selon une trame narrative si usée qu’on en voit les fils.
C’est rare de dire d’un film à gros budget : « c’était très contemplatif » !
Pourtant, Endgame l’est, d’une certaine manière.
Il laisse le temps de respirer, d’intégrer les informations et surtout les émotions de ses multiples personnages.
Avengers: Endgame n’a pas peur des conséquences
Souvent, j’ai trouvé les films du Marvel Cinematic Universe trop légers.
Je n’ai rien contre l’humour, au contraire, mais j’avais l’impression que rien n’avait de réelles conséquences.
Les morts, combats, traumatismes, découvertes existentielles (la vie ailleurs dans l’univers, le monde quantique…) semblaient balayés trop rapidement à mon goût.
C’est loin d’être le cas dans Avengers: Endgame.
Le poids des années, des pertes, des disparitions causées par Thanos se fait clairement sentir.
La culpabilité des survivants accable ces héros et héroïnes qui n’ont plus rien de « super », ayant échoué à sauver la moitié de l’humanité, dont plusieurs de leurs proches.
C’était important de respecter ces personnages, de donner une place à la tristesse et au deuil. Car ces émotions sont essentielles pour m’ancrer dans l’espoir que les choses s’améliorent.
J’ai pleuré devant Avengers: Endgame. Parfois de joie, parfois de tristesse. J’ai pleuré de bonnes larmes qui ont roulé sur mes joues et allégé mon cœur.
Autant te dire que ça ne m’était JAMAIS arrivé devant un film Marvel !
Avengers: Endgame n’a pas peur de la diversité
Le monde a découvert un Marvel Cinematic Universe peuplé quasi-intégralement d’hommes blancs.
Tony Stark, Thor, Steve Rogers, Clint Barton, Phil Coulson, Peter Quill, Bruce Banner… voici les héros auquel il a fallu, bon gré mal gré, s’identifier.
La diversité s’est peu à peu invitée dans la franchise, avec Black Widow, le Faucon, Valkyrie, Captain Marvel, sans oublier bien sûr Black Panther et tout son entourage.
Mais ça a pris du temps !
Je n’étais pas sûre qu’Avengers: Endgame, réelle rétrospective du MCU, sache comment intégrer cette diversité formée de personnages assez « nouveaux ».
J’étais ravie d’être rassurée.
Même si les classiques héros blancs masculins ont de la place, les personnages non-blancs et les femmes ne sont pas oubliées. Sans pour autant que ça ne paraisse « forcé ».
La première apparition de Captain Marvel m’a coupé le souffle — la force, la certitude qu’elle irradie est incomparable. Et ce n’est qu’un exemple !
Pour toutes ces raisons, et d’autres encore que je ne te divulguerai pas ici, je te conseille d’aller voir Avengers: Endgame. C’est une très belle conclusion, qui mérite un grand écran !
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