Ce témoignage a été écrit par Noémie, une stagiaire de 20 ans en deuxième année de licence d’histoire.
Elle a passé une semaine à la rédac, tu pourras la voir dans le vlog vendredi 1er novembre à 18h sur madmoiZelle et dimanche 3 novembre sur YouTube !
Tu peux aussi lire son premier article sur son rapport à ses cheveux frisés, et son crâne rasé ♥
Ce soir, tu sors peut-être fêter Halloween avec tes potes. Pour moi, une fois de plus, pas besoin de costume… Être la personne qui ne boit pas fera automatiquement de moi l’alien de la soirée.
Si tu es abonnée au jus d’abricot ou à tout autre soft, tu te reconnaîtras sûrement dans cet article.
Si, à l’inverse, tu consommes de l’alcool, peut-être que ça t’aidera à comprendre ton alien de pote !
Pourquoi j’ai arrêté de boire de l’alcool
Éternelle question revenant à chaque fois que je rencontre de nouvelles personnes dans un contexte festif.
À la base, j’étais une étudiante lambda qui buvait des verres avec ses potes en soirée, mais j’ai arrêté il y a 10 mois, du jour au lendemain, pour plusieurs raisons.
Déjà dans le but d’adopter un mode de vie plus sain pour prendre soin de mon corps. Je venais de rééquilibrer mon alimentation et commencer le sport, donc stopper l’alcool tombait sous le sens.
Ensuite, j’ai réalisé que ça coûtait bien trop cher pour mon petit porte-monnaie d’étudiante et que ça ne m’apportait rien. Je n’en avais pas besoin pour profiter ou être à l’aise avec mes amis, alors à quoi bon se forcer ?
Pression sociale : boire par obligation et non pas par plaisir
L’alcool prend une place tellement importante dans la société que je me suis sentie obligée d’en consommer en toutes occasions.
Des rassemblements de famille aux soirées entre potes, le « p’tit verre » n’est jamais bien loin.
Surtout dans un contexte étudiant où la consommation excessive est encouragée et même socialement valorisée. Le roi ou la reine de la soirée sera celui ou celle qui se sera enfilé le plus de shots.
Si par malheur je refusais de consommer de l’alcool, il y avait de fortes chances qu’on me demande si j’étais malade, ou qu’on insiste pour que j’en prenne.
Non c’est non les cocos, laissez-moi avec mon super virgin mojito
.
J’avoue quand même avoir cédé à la pression une fois, pendant la soirée de fin de ma première année de licence d’histoire. Avec le recul je pense que c’était pour marquer la fin des partiels en faisant une chose inhabituelle pour moi…
Finalement, mon sale état post-cuite m’a fait amèrement regretté ce choix. Depuis, je vénère le jus d’abricot.
Peut-on s’amuser sans boire ?
La réponse est oui.
Je sors surtout avec des amis proches avec qui je me sens bien, donc je ne ressens pas le besoin de me désinhiber pour profiter.
J’ai même l’impression d’apprécier encore plus l’instant quand je suis sobre.
Il y a aussi un effet chelou que j’ai constaté. Quand tout le monde vit sa meilleure vie en soirée, il y a une sorte d’euphorie collective qui se met en place.
Personnellement, cet effet de groupe me donne l’impression d’être dans un état second au même titre que les autres. Et ce sans boire d’alcool ! Magique, non ?
Les avantages à ne pas boire d’alcool en soirée
De façon très évidente, arrêter l’alcool m’a fait économiser un max de thunes. Entre le thé glacé à 3€ et la pinte de bière rouge à 8, on fait rapidement le calcul.
De façon encore très très évidente, je me suis sentie en meilleure santé et ma peau était beaucoup plus jolie.
Étant une maniaque du contrôle, l’alcool me mettait dans une position vulnérable dans laquelle je me sentais très peu à l’aise. Rester sobre me permet donc de rester en pleine possession de mes moyens.
Ça me rassure, sachant que je rentre souvent seule de soirée.
Outre le fait que ça me permet de tester tous les jus de fruits de la carte, rester sobre a pu aussi faire de moi le grand sage de la soirée.
Et c’est plutôt utile en sachant que les ¾ de mes potes en auront zappé la moitié et viendront me demander comment ils ont fait pour se retrouver en haut du poteau électrique.
En fait, ne pas boire, ça donne la super impression d’être un puits de savoir…
Plus sérieusement, en restant sobre, je peux aussi veiller sur mes potes — justement pour éviter qu’ils se retrouvent en danger.
C’est pas toujours facile d’assumer le rôle de baby-sitter mais au moins je peux dire que j’ai sauvé des vies et ça, c’est beau.
Personnellement ça me va d’être l’alien de la soirée, mais en vrai chacun fait bien ce qu’il veut ! Finalement, en sirotant mon soft, je me sens en accord avec moi-même.
Et toi, est-ce que tu bois en soirée ?
À lire aussi : Comment socialiser sans boire d’alcool ni dépenser un rond
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Les Commentaires
Du coup maintenant j'ai plus trop confiance quand on me propose un verre ou à manger (à part quand c'est mes amis depuis 2 ans)