Barbie d’un côté, Oppenheimer de l’autre, et tout le monde dans les salles.
Si Barbenheimer est l’évènement culture pop de l’été 2023, ce n’était pas la première fois que le cinéma devenait une arène sur laquelle s’affrontaient deux titans.
Au fil des décennies, on a déjà assisté à la sortie concomitante de deux films très attendus ou (devenus cultes plus tard). Ces « compétitions » fortuites sont d’autant plus amusantes quand les films en question sont de parfaits opposés, comme c’est le cas avec la comédie drôle et empouvoirante de Greta Gerwig et le drame de 3 heures sur une arme capable de détruire monde signée Christopher Nolan.
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Blade Runner & The Thing, le 25 juin 1982
On remonte en 1982, plus précisément le 25 juin 1982, un heureux vendredi où deux chefs-d’œuvres de science-fiction étaient sur le point de voir le jour comme le feraient des jumeaux. Certes, ces films ne sont absolument pas opposés, mais on tenait tout de même à en parler pour exprimer notre JALOUSIE envers les spectateurs qui, ont un jour, eu le choix entre découvrir The Thing de John Carpenter et Blade Runner de Ridley Scott !
Pour l’anecdote, la sortie de Blade Runner était loin d’être un évènement : avec 41,6 millions de dollars au box-office mondial le film a été un échec commercial mais aussi critique. À sa sortie, le public considérait que son rythme était trop lent et ses scènes d’action trop rares pour que le film ait un intérêt ! Heureusement, le temps lui aura rendu justice.
Dix bonnes raisons de te larguer VS Matrix, le 31 mars 1999
On fait comment, quand on aime autant les teen movies drôles et romantiques que la science-fiction cyberpunk ?
Il n’a pas fallu beaucoup de temps à Matrix, le chef-d’œuvre des sœurs Wachowsky (actuellement disponible sur Netflix) pour se faire une place de choix dans la liste des films les plus importants dans tous les temps. À sa sortie, le film a totalisé 460 millions de dollars de recettes à travers le monde et a remporté quatre Oscar, pour ses effets visuels, son montage, sa bande sonore et son montage sonore. Il a aussi immédiatement emporté l’adhésion du public, qui y a vu une oeuvre palpitante, innovante et impressionnante.
En face de Matrix se trouvait un concurrent dont il ne faudrait surtout pas sous-estimer la qualité et l’importance. En plus d’être drôle, divertissant et réconfortant, Dix bonnes raisons de te larguer continue de nous étonner par son féminisme, avec un personnage féminin clairement engagé, et un personnage féminin échappant aux normes de la masculinité toxique. Le film marque aussi les premiers pas dans le cinéma américain du regretté Heath Ledger, qui n’avait tourné jusqu’alors que dans deux films australiens peu connus.
The Dark Knight VS Mamma Mia !, le 18 juillet 2008
Si vous pensiez que Barbie et Oppenheimer étaient les concurrents les plus opposés qui soient, vous vous trompez.
En 2008, le monde était partagé entre aller voir un Christopher Nolan très sombre, et une comédie célébrant l’amour avec de la danse et du chant.
Comme pour Barnheimer, le cinéma ressortait vainqueur du battle : The Dark Knight a rapporté plus d’un milliard de dollars au box-office, devenant au passage le film plus rentable de l’année. Pour autant, il n’a pas privé la comédie musicale inspirée d’ABBA de son succès puisque le film avec Meryl Streep a rapporté plus de 600 millions de dollars dans le monde entier et reste à ce jour un grand classique du genre.
Et, comme on raconte que jamais deux sans trois : on est curieuses de savoir quelle bombe rose et chantante devra affronter Christopher Nolan ces prochaines années !
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Le Diable s’habille en Prada vs Superman Returns, le 30 juin 2006
Ne nous faites pas croire que Superman a affronté les pires méchants de l’univers : la plus redoutable le 30 juin 2006, c’était Miranda Priestly, a.k.a Meryl Streep en Anna Wintour fictionnalisée dans Le Diable s’habille en Prada.
Cette année là, Superman Returns était l’un des films les plus attendus : il a engrangé plus de 439 millions de dollars et s’est placée au neuvième rang des films les plus rentables en 2006.
Pour autant, Le Diable s’habille à Prada est loin de s’être fait écraser par son concurrent bodybuildé : le film a démarré à la seconde place du box-office américain dès sa première semaine d’exploitation en salles. Succès planétaire ayant conquis des dizaines de spectateurs de l’Italie au Japon en passant par la France ou la Corée du Sud, le film a rapporté pas moins de 326,7 millions de dollars : un petit exploit, quand on sait qu’il n’a coûté que 35 millions de dollars, soit dix fois moins !
Alors, on vous le demande : qui peut faire le poids face à Miranda ? Personne ; pas même Superman.
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