On aime les histoires d’amour, le romantisme, les situations compliquées, les couples qui se forment ou qui se déforment…
Marc Levy, lu. Guillaume Musso, lu. Et maintenant (haha) ? Se jeter par la fenêtre, se noyer dans son bain, se pendre au lustre ? Que nenni. Maintenant, on pioche dans ma sélection.
Je l’aimais (Gavalda) : le + fluide Chloé, trentenaire, un mari qui a foutu le camp, deux gamines sur les bras. Son beau-père l’emmène se mettre au vert, histoire de limiter les dégâts. Que va-t-elle bien pouvoir échanger avec ce vieil homme mutique et acariâtre ? Le face à face dévoile peu à peu un homme ayant raté sa vie par choix de la facilité, pour ne pas avoir su prendre LA décision. Celle que son fils vient d’appliquer. Simple et touchant. |
|
Pivoine (Pearl Buck) : le + dépaysant Aaah, Pearl Buck, nos jeunes années, les impératrices, les palais orientaux et le mélodrame. Pivoine est une jeune fille chinoise élevée dans une famille étrangère afin d’y devenir servante, ce à quoi elle se plie sans rébellion. Une enfance commune avec celui qui deviendra son maître scelle un amour à sens unique. Pivoine apprend à transformer son amour pour lui en dévotion, ce qui ne lui épargnera pas une vie douloureuse. |
|
Le Zèbre (Jardin) : le + drôle Gaspard Sauvage n’est pas un homme comme les autres. Quand, après quinze ans de mariage, son couple s’enlise, son imagination fantasque et son enthousiasme délirant lui prêtent main-forte. Il décide de ressusciter la passion entre Camille et lui, par tous les moyens possibles, et ce contre la lassitude grandissante de son épouse. Drôle et facile à lire. |
|
L’écume des jours (Vian) : le + poétique C’est généralement l’œuvre par laquelle les ados plongent dans l’univers si particulier de Boris Vian. Colin et Chloé s’aiment mais la jeune femme est malade : un nénuphar grandit dans ses poumons. C’est triste, tendre, léger, lumineux, porté par une écriture inimitable, peuplé de trouvailles absurdes et géniales. |
|
Le Hussard sur le toit (Giono) : le + romanesque Pendant une terrible épidémie de choléra, un jeune révolutionnaire italien, Angelo Pradi, fuit à travers la France pour échapper à des agents ennemis. Il prend sous son aile Mme de Théus, une aristocrate indépendante et courageuse rencontrée par hasard. Luttant pour leur survie au milieu des cendres, des cadavres et des villes mortes, ils finiront par lier leurs destins. |
|
Persuasion (Austen) : le + psychologique Entre un thé aux fleurs, une promenade dans l’herbe haute et une broderie sur coussin, les héroïnes de Jane Austen, délicieusement inoccupées, ont tout le temps nécessaire pour s’éprendre de celui qu’il ne faudrait pas. Dans Persuasion, le hasard amène deux anciens amis à se fréquenter à nouveau, de longues années après que la jeune femme ait éconduit le gentleman. Oups, j’ai gaffé qu’elle se dit. Après tant d’années, peut-il encore y avoir de l’espoir ? |
|
Avec vue sur l’Arno (Forster) : le + anglais Forster mêle dans ses romans errements amoureux et opposition aux conventions sociales. Dans Avec vue sur l’Arno, Lucy, fiancée au Gendre Idéal, rencontre en Italie un jeune homme fougueux qui l’aime éperdument, absolument, mais qui n’est pas de son milieu… |
|
La maison du bout du monde (Cunningham) : le + inattendu Dans les années quatre-vingt, les itinéraires de trois jeunes adultes paumés : Jonathan, Bobby et Claire. Sexualité floue, avenir professionnel indéfini, adolescence plus que prolongée. A eux trois, cultivant un amour hors-norme et touchant, ils vont essayer de trouver leur place et recréer un foyer. Un roman à voix multiples surprenant, sans aucun pathos et profondément émouvant. |
|
Les Hauts de Hurlevent (Brontë) : le + furieux Ultra classique du romantisme anglais, Wuthering Heights est le roman d’une relation étrange, sauvage et passionnée. Isolée avec ses deux sœurs, son frère et leur père, loin du mouvement de la ville, Emily Brontë écrit le face à face d’une jeune femme emportée, fragile et d’Heathcliff, fort, furieux, haineux. Une œuvre incontournable. |
|
Aurélien (Aragon) : le + culte Aurélien est un homme oisif qui couve son traumatisme post-Grande Guerre en pensant aux noyés de la Seine. Bérénice est l’épouse d’un pharmacien de province, montée à Paris et « éprise d’absolu ». Comme chacun sait, la première fois qu’Aurélien vit Bérénice, « il la trouva franchement laide ». Après, disons que ça évolue. Culte, mais longuet sur l’intrigue financière sauce saga TF1. |
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires