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Santé

Au Royaume-Uni, les jeunes se droguent de plus en plus pour échapper à la réalité anxiogène

L’étude réalisée par une association caritative pour les jeunes Britanniques, The Mix, souligne une augmentation de 75 % des jeunes qui déclarent consommer de la drogue pour « échapper à des problèmes », et non à des fins récréatives.

Se droguer, non à des fins récréatives, mais plutôt pour échapper à une réalité de plus en plus anxiogène devient une tendance grandissante chez les plus jeunes. L’association caritative britannique The Mix vient de publier les résultats d’une étude qui souligne une augmentation de 50% des personnes âgées de 16 à 25 ans qui consomment de la drogue depuis 2021, au Royaume-Uni.

Un jeune consommateur de drogue sur 5 le fait pour fuir la réalité

Le plus inquiétant réside dans le fait que les jeunes le feraient de moins en moins à des fins récréatives, et de plus en plus pour « échapper à des problèmes » de la vie réelle, rapporte l’enquête. En effet, parmi les consommateurs, ce motif s’avère en hausse de 75 % : cela concerne désormais une personne usagère de drogue sur 5, d’après The Mix. Autant de personnes déclarent d’ailleurs consommer des substances afin de faire face à des problèmes de santé mentale ou de détresse émotionnelle. Dans cette tranche d’âge, 12% des personnes sondées déclarent aussi avoir utilisé des antidépresseurs sans ordonnance, au cours des douze derniers mois.

En cause : la pandémie de Covid-19 et ses confinements, bien sûr, mais aussi la crise du coût de la vie, qui complique encore plus les besoins de prises en charge éventuels de troubles mentaux. À cela s’ajoute les crises climatiques et politiques devenues une inquiétante routine, source d’anxiété et d’incertitude pour l’avenir. Des raisons multifactorielles pouvant donner naissance à de terribles effets cocktails pouvant sans doute être constatés ailleurs qu’au Royaume-Uni, comme en France, par exemple…

Comme le souligne le média Dazed, la proportion de jeunes consommateurs de drogues réguliers a presque triplé au Royaume-Uni, passant de 5 % en 2021 à 14 % en 2022. En 2021, 16% des jeunes déclaraient en consommer au moins une fois par semaine, désormais ils seraient 23 %.

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Capture d’écran du film Requiem for a dream.

À lire aussi : « J’ai peur de retourner dans un bar » : elles témoignent après avoir été droguées à leur insu

Crédit photo de Une : Zendaya Coleman dans la série Euphoria.


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

18
Avatar de A Kane
7 octobre 2022 à 12h10
A Kane
C'est peut-être vraiment un truc de zones géographiques hein, parce que perso je connais plusieurs personnes avec enfants qui ont consommé/envisagent de re-consommer quand l'enfant sera plus grand/consomment quand ils n'ont pas la responsabilité de l'enfant. Ceci dit, c'est généralement des consos plus light (autant au niveau du type de substance et de la fréquence/intensité) qu'avant d'avoir des enfants (et les exemples que j'ai de personnes qui n'ont pas modifié leur comportement ne sont pas ceux qui vont gagner des prix de parentalité par ailleurs..).
Après je ne connais pas des masses de gens qui ni ne fument ni ne boivent (aux UK c'est quand même le loisir numéro 1) hors raisons de santé (du type alcoolique/addict en recovery). Mon mec et moi faisons partie des gens que je connais qui buvons le moins que je connais
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