Travailler 4 jours par semaine sans baisse de salaire, certains en rêvent, eux l’ont fait. Selon The Guardian, une centaine d’entreprises britanniques, rassemblant au total 2 600 employés, ont rejoint le 4 Days Week Campaign. Ce mouvement, comme son nom l’indique, milite pour le passage à la semaine de travail de 4 jours, soit 32 heures. Selon les membres de cette campagne, le modèle de la semaine de travail de 5 jours est « dépassé » et ils espèrent bien être à l’origine d’un changement majeur.
Travailler moins pour travailler (et vivre) mieux
Les partisans de la semaine de 4 jours affirment que ce rythme inciterait les entreprises à être plus productives. Certains avancent même que cette mesure serait un atout attractif pour les entreprises, leur permettant d’attirer, mais aussi de mieux retenir les employés.
Tout au long de cette dernière année, de nombreuses entreprises testaient déjà cette nouvelle organisation, pour finalement l’adopter définitivement : « Au cours de l’année et demie écoulée, nous avons non seulement constaté une augmentation considérable du bien-être et de la qualité de vie des employés, mais aussi une amélioration de notre service et de nos relations avec les clients », a confié Adam Ross, directeur général d’Awin, l’une des plus grandes entreprises ayant adhéré au projet et acté la semaine de 4 jours, au journal britannique.
Une semaine de 4 jours en France ?
En France, l’idée de passer à la semaine de 4 jours n’est pas nouvelle. Certaines entreprises ont déjà sauté le pas, comme le montrait Le Parisien dans un article paru en octobre, citant notamment le fournisseur d’électricité lyonnais Elmy. Mais la mesure est encore loin d’être généralisée et le gouvernement lui-même n’est pas acquis à la cause. En février, Élisabeth Borne, alors ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, s’était expliquée sur ce sujet auprès de BFMTV, affirmant que cela ne pouvait être « une mesure générale, parce qu’il s’agit de faire en quatre jours ce qu’on faisait en cinq jours, et cela peut être aussi beaucoup de stress pour les salariés ». « Je pense qu’il y a des entreprises dans lesquelles ça peut se mettre en place, mais ce n’est pas le rôle de l’État, et en tout cas, moi, je ne préconise pas du tout qu’on impose une telle règle à toutes les entreprises », avait-elle ajouté. Libre donc aux entreprises de s’emparer du sujet.
À lire aussi : L’Espagne tente la semaine de 4 jours, allez vamos on déménage
Ajoutez Madmoizelle à vos favoris sur Google News pour ne rater aucun de nos articles !
Les Commentaires