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Culture

Atypical, la dramédie bourrée de tendresse signée Netflix reviendra pour une saison 2 !

Atypical raconte à travers le personnage de Sam, un jeune autiste, le passage parfois douloureux à l’âge adulte. Une dramédie pleine d’émotions qui a été renouvelée pour une saison 2.

Mis à jour par Kalindi le 15 septembre 2017 — Atypical, la série qui a conquis mon coeur (enfin pour l’instant je n’en suis qu’à l’épisode 3), reviendra bien pour une saison 2. Halleluia !

Atypical, c’est un titre qui en dit long sur le contenu de la série. Et qui vise juste surtout.

Car Sam, le jeune garçon dont il est question dans ce programme, est un ado atypique. En effet, il est autiste. Et il a une passion : les pingouins (en même temps, qui les déteste ?).

Follement tendre, touchant et même bouleversant, Atypical nous emmène sur les chemins qui conduisent à l’âge adulte et pose une question fondamentale pour Sam comme pour moi, vous et les autres : c’est quoi être normal ? 

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Composée de huit épisodes, cette série Netflix était sortie en plein été et avait réchauffé mon coeur meurtri par des températures franchement pas de saison.

À lire aussi : 10 (autres) séries de la rentrée 2017 à ne pas rater

Atypical, la dramédie touchante est renouvelée pour une saison 2

Mais trêve de bulletin météorologique, il est temps pour moi de vous annoncer solennellement que la série Atypical a été renouvelée pour une saison 2. 

Et bonne nouvelle, cette fois-ci, on aura droit à 10 épisodes, d’après la déclaration faite par la plateforme de streaming dans un communiqué.

Les abonné•es de Netflix pourront donc bientôt retrouver Keir Gilchrist (It Follows = génie), Jennifer Jason Leigh, Brigette Lundy-Paine et tous les autres dans la saison 2 d’une série pas comme les autres.  

Article initialement publié le 23 août 2017 —

Il y a quelque temps, je finissais tranquillement la dernière saison d’Orphan Black et je ne savais pas quoi regarder par la suite. Sur la page d’accueil de Netflix, le service me propose Atypical.

Comme j’avais rapidement entendu parler de cette nouvelle sortie en termes plutôt positifs, je ne me suis pas trop posé de questions avant de la lancer (spoiler alerte, quand j’ai fini la série, j’ai réussi à faire preuve de libre arbitre et lancer un autre programme pour le coup non suggéré).

Sam a 18 ans, est en terminale, et il est connu dans son lycée comme étant « le mec chelou » car il est autiste

Sa passion ? Les pingouins — si vous avez vu Parks and Recreation, vous saviez déjà que ces animaux sont monogames et que leur partenaire peut être le même jusqu’à leur mort, c’était un petit encart.

Et comme la majorité des ados de son âge, il commence à développer un certain intérêt pour les relations amoureuses — au grand dam de ses parents, alors que sa sœur l’encourage.

À lire aussi : « Je ne veux pas “vaincre” mon autisme, je veux vivre en harmonie avec lui »

Atypical, un titre accrocheur qui intrigue

En voyant les premiers noms au générique, j’ai eu un peu peur. Jennifer Jason Leigh m’avait insupportée dans Weeds et je n’avais pas aimé Michael Rapaport dans Prison Break.

Je n’avais pas reconnu les autres comédien•nes jusqu’à Amy Okuda (récemment vue dans Murder). En grande fan de The Guild que je suis, sa présence m’a plutôt fait plaisir.

Quand j’ai vu la tête du héros, j’ai réalisé que c’était le jeune d’United States of Tara. Il joue donc à nouveau un ado un peu en marge, considéré par les autres comme « atypique ». Ce rôle lui va plutôt bien, selon moi.

Je vous avoue que le casting influe beaucoup sur mon choix de regarder ou non un show en question, mais grâce à Netflix, je ne me pose même plus ces questions, je me contente d’appuyer sur le bouton play (#3615mylife).

Et finalement, j’ai bingé Atypical en une journée. C’était frais, les adultes comme les gosses sont vraiment développés avec leurs particularités, et c’est très feel good comme petit drame centré sur les relations et les personnages qui les forment.

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Atypical et sa thématique peu traitée à la télévision

Depuis l’arrêt de Parenthood, avec Max qui a grandi devant nos yeux, il y avait assez peu de personnages de jeunes autistes sur petit écran.

Bien sûr je n’oublie pas Abed de Community, qui était déjà adulte, lui.

Actuellement, du côté des Britanniques, il y a aussi la série The A Word centrée sur une famille qui ignorait même le terme de neuro-atypique jusqu’au jour où leur plus jeune fils est diagnostiqué.

Et à la rentrée, The Good Doctor mettra en scène un personnage principal lui aussi autiste.

Au milieu de ces séries, l’arrivée d’Atypical amène donc un peu de nouveauté, en faisant un focus sur la période charnière de l’adolescence.

À lire aussi : Mary Temple Grandin, interprête des animaux — Les Culottées, par Pénélope Bagieu

Atypical, une dramédie feel good qui redonne foi en l’humanité

Tout ça pour dire que ce n’est pas uniquement le personnage de Sam qui rend la série attachante, mais bien toute la bande.

J’ai apprécié tout l’arc narratif de la mère qui semble peut-être bateau, mais que j’ai trouvé vraiment touchant. En se montrant égoïste un instant, elle réussit à mieux comprendre sa famille.

J’ai aucun mal à comprendre son côté mère couveuse, même si ça freine l’intégration sociale de son fils plus qu’autre chose.

Et j’ai eu un terrible crush sur Casey, la sœur de Sam, que je ne connaissais pas du tout avant (mais qui visiblement a joué dans la web série de défi Nike Margot VS Lily). Sûrement parce que je trouve qu’elle a le perso le plus facilement identifiable pour moi.

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Dans sa vie, en ayant un frère atypique, elle a l’impression de passer toujours après lui.

Elle réussit enfin à trouver quelqu’un qui la fait passer avant. Mais lorsqu’elle apprend une nouvelle qui ébranle sa vie, elle ne fait plus confiance aux autres.

En étant la cadette de la fratrie, elle fait preuve d’une maturité incroyable que ses parents ne semblent pas reconnaître à sa juste valeur.

Brigette Lundy-Paine (je l’aime) a aussi été une véritable révélation pour moi. Elle interprète fantastiquement Casey. Elle sera bientôt à l’affiche du Château de verre aux côtés de Brie Larson, et je pense que la carrière de cette actrice ne s’arrêtera pas là.

Un petit mot sur les personnages secondaires également, de Paige à Evan en passant par Zahid, ils réussissent à dessiner leur place dans la série alors qu’ils n’en sont pas les héros.

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Atypical à binger sur Netflix

Malgré le sujet sérieux, la dramédie réussit à employer un ton léger tout du long.

La série n’hésite pas à flirter vers l’absurde parfois, notamment avec le personnage de la psy — qui sert presque de ressort comique.

Au final, Atypical se distingue comme une jolie histoire sur le passage à l’âge adulte, et pas seulement pour les gamins.

Les huit épisodes de la première saison sont disponibles sur Netflix. On n’a pas de news encore sur une potentielle saison 2, mais je vous avoue que j’ai bien envie de revoir la famille Gardner sur mon écran.

À lire aussi : Quatre séries à binge-watcher sur Netflix cet hiver


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

6
Avatar de Lullabye
24 août 2017 à 20h08
Lullabye
J'ai trouvé que c'était une très bonne série pour ma part, je l'ai entièrement dévoré en quelques jours.

Peut être que Sam peut être considéré comme "cliché" d'une personne ayant un autisme, mais je ne sais pas, peut être que finalement des autistes peuvent avoir autant de signes que lui ? Il y a des milliers de façon d'exprimer un autisme, et l'autisme peut être plus ou moins "fort", et Sam est surtout marqué par une certaine inhabilité sociale, un manque de compréhension des autres et de leurs émotions, et par une sensibilité accrue à son environnement, et ce sont des signes courants chez les autistes, à différents degrés.
J'ai trouvé ça très bien fait, à la fois très drôle, parfois très triste. On se place à la fois du point de vue de Sam qui parfois est démuni, mais parfois s'en fout, on comprend que sa vision du monde est différente d'une personne neurotypique, mais que ça n'a rien de négatif. Et on se place aussi à la place de ses proches, de comment ils le vivent, comment ils le protègent, voire le surprotège (comme sa maman). Et aussi de la façon dont la société ne permet pas toujours d'accepter les aspis et autres neuro-atypiques.
Peut être que c'est pas parfait, je veux dire je suis pas aspie, j'ai que mes connaissances théoriques sur le sujet, mais je trouve que c'est quand même assez sensible, et un premier bon pas, pour montrer la réalité de neuro-atypiques.
3
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