Sur Instagram, et sur tous les réseaux sociaux de manière générale, il est très facile de faire croire à une réalité différente de son quotidien, enjolivée et améliorée.
Faire croire à ses followers qu’on vit des vacances de rêve alors qu’en vrai on est coincée à Palavas-les-Flots avec sa belle-famille en pleine canicule passe encore, mais lorsque ça concerne des sujets plus graves comme le post-partum et la santé mentale, l’illusion peut avoir des conséquences plus lourdes pour celles et ceux qui pensent que tout ce qui est montré est vrai.
Pourquoi, surtout lorsqu’on devient parent, les difficultés que l’on traverse devraient-elles être masquées ? Pourquoi devrait-on faire croire qu’on s’en sort, que c’est presque facile, et qu’on ne galère pas ? Pourquoi continuer d’entretenir ce mythe de la famille ou de la mère parfaite ? À qui est-ce que ce mensonge profite ? À personne, et surtout pas aux mères.
C’est ce qu’à voulu soulever Clémentine Sarlat, journaliste et créatrice du podcast La Matrescence.
Instagram VS la vraie vie : ne pas toujours croire ce que l’on voit
Sur la photo publiée par Clémentine Sarlat, on peut la voir souriante avec son bébé, semblant être parfaitement heureuse. Pourtant, dans la légende de cette photo partagée en story (et ayant donc une durée de vie limitée sur Instagram), elle explique qu’à cette époque, au moment du cliché, elle traversait un épisode de dépression post-partum, qu’elle était au bout de sa vie, et que ce qui était montré sur les réseaux sociaux n’était donc pas toujours vrai.
Cette déclaration a eu un effet boule de neige et a incité plusieurs mères (plus ou moins connues sur les réseaux) à poster également une photo d’elles ne montrant pas la réalité cachée derrière leur sourire, comme la podcasteuse, autrice et influenceuse Émilie Daudin, plus connue sous son pseudo EmilieBrunette :
Le hashtag #laveritederrierelesourire regorge d’histoires similaires, de clichés de mères au bord du gouffre et dont le visage, à part quelques cernes, ne laisse rien paraître.
Je ne sais pas vous, mais nous, chez Daronne, ça nous déculpabilise beaucoup de voir les photos et les légendes associées à ce hashtag. Ça nous montre qu’on n’est pas seules à galérer, qu’on n’a pas à complexer face à ce que l’on peut voir sur Instagram, et que définitivement : la mère parfaite n’existe pas.
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Crédit photo image de une : Omkar Patyane / Pexels
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