L’une des premières actions d’Aurore Bergé en tant que ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes aura été s’attaquer à des associations féministes. La ministre a affirmé que le gouvernement passe « au crible » les déclarations de toutes les associations féministes liées à l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre dernier.
Selon Aurore Bergé, un deux poids deux mesures
Le gouvernement menace ainsi de couper purement et simplement les subventions des associations « à la moindre ambiguïté », a affirmé la ministre Aurore Bergé, ce dimanche 11 février sur Radio J. La ministre ayant fait cette demande « cette semaine » à l’administration, dont elle attend un retour « dans les jours qui viennent ».
« Si le drame qui s’est produit le 7 octobre à l’encontre des femmes s’était produit ailleurs, est-ce que les réactions auraient été plus fortes ? Malheureusement je crains que ça aurait pu être le cas », a poursuivi Aurore Bergé.
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Nous Toutes et d’autres collectifs dans le viseur
« Je refuse que l’État soutienne financièrement des associations qui ne sauraient pas caractériser ce qui s’est passé », a complété la ministre, faisant alors référence aux accusations de silence reproché à certaines associations féministes comme Nous Toutes sur les violences sexuelles commises par des hommes du Hamas sur des femmes israéliennes.
L’association ainsi que d’autres collectifs s’étaient défendus en déclarant lutter pour « toutes les femmes » dans cette guerre, israéliennes comme palestiniennes, et avaient condamné « sans ambiguïté les crimes sexuels et sexistes, viols et féminicides commis par le Hamas, qui ont particulièrement visé les femmes, les personnes LGBTQIA+ et les enfants ».
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