Jeudi 23 mars, la Fédération internationale d’athlétisme a annoncé exclure les athlètes transgenres des compétitions féminines. Une décision qui sera mise en œuvre à compter du 31 mars, comme le révèle l’Agence France Presse.
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« Protéger la catégorie féminine de notre sport »
Le président de la fédération, Sebastian Coe, décrit les athlètes transgenres exclues comme des personnes « qui ont connu une puberté masculine« . Selon lui, cette décision viserait à « protéger la catégorie féminine de notre sport ».
« Pour beaucoup, les preuves que les femmes trans ne conservent pas un avantage sur les femmes biologiques sont insuffisantes », a détaillé Sebastian Coe, qui dit ne pas « dire non à tout jamais ». Un groupe de travail spécifique sera créé pour étudier de futurs développements scientifiques.
Un règlement durci pour les personnes intersexes
Les règles changent également pour les athlètes intersexes qui concourent en compétition féminine, et qui doivent désormais maintenir leur taux de testostérone sous le seuil de 2,5 nmol/L pendant 24 mois, au lieu de 5 nmol/L pendant 6 mois pour concourir dans la catégorie féminine.
Surtout, le règlement s’applique dorénavant à toutes les disciplines et plus seulement aux courses allant du 400 m au mile (1,610 m), comme c’était le cas depuis 2018.
Elles sont ainsi exclues des Mondiaux de Budapest (qui auront lieu 19 au 27 août) mais pourraient participer aux JO de Paris. Toutes ont cependant refusé ces dernières années de prendre un traitement hormonal, préférant s’aligner sur des épreuves autorisées jusqu’aujourd’hui.
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